Dans le cadre de mes activités professionnelles, jamais personne ne s'est comporté comme ça... Cela est arrivé la première semaine de janvier : j'ai commencé l'année en beauté.

Pour la première fois, je suis mandaté chez un monsieur, retraité de 67 ans. Lorsque je le rencontre, est présente à son domicile, une intervenante familiale, qui est là quelques heures par semaine et lui met son appartement en ordre. Cette aidante est une jeune femme brune, élancée et assez jolie.

Paul, c'est mon hôte, me parle de sa vie, de son histoire... mon intervention auprès de lui, est justifiée par le fait que je dois l'aider à compléter un dossier de demande de réversion. Paul est veuf depuis quelques mois, et il ne savait pas qu'il pouvait profiter, en quelque sorte, de la cotisation retraite de son épouse. Certes, elle est minime, mais c'est toujours bon à prendre.

Il fait très chaud, chez Paul, comme chez toutes les personnes âgées, ai-je remarqué. Il ne porte rien qu'une robe de chambre, et, me semble-t-il, des sous-vêtements en-dessous. Il marche pieds nus et ne semble pas avoir froid. Dans un coin de l'appartement, le sapin de Noël est encore là, mais privé de ses décorations...

Paul veut être tranquille. Aussi, renvoie-t-il l'aide ménagère et lui demande de faire quelques courses dans le quartier, où c'est jour de marché. Il lui dit aussi de prendre les clés de l'appartement et de bien fermer la porte. L'aide ménagère obéit sur le champ, laisse tout en plan et exécute les ordres de Paul.

Paul, quelques minutes plus tard, dit :

- Ah, cher monsieur, Nous voilà seuls. Personne ne peut entrer, il n'y a que Juliana qui puisse le faire. Et elle a les clés. Mais elle est obligée de sonner à l'interphone. Ce qui fait que nous saurons quand elle sera de retour.

Paul se lève d'un bond, et retire sa robe d'intérieur. Ma première intuition était la bonne : il n'a rien d'autre en-dessous que ses sous-vêtements, de marque d'ailleurs, et de bon goût.

Mon regard s'est attardé sur cette vision inopinée qui s'offrait à moi, sans que je l'eusse voulu...

Paul continua :

- Et encore, vous n'avez pas tout vu...

Et avant même de penser à quoi que ce soit, Paul retire tout ce qu'il a sur lui : en 1/10 de seconde, il est à poil devant moi.

Il dit :

- J'ai plus de 60 ans, mais je n'ai rien perdu de ma vigueur.

Puis, montrant son sexe en demi érection, il dit :

- C'est Juliana qui me met dans cet état...

Il se rassoit sur le lit près de lui, dans cette tenue et m'installe face à lui. J'étais gêné, que devais-je faire ? Je commençais à trembler....

Paul me rassura :

- Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous demander de faire la même chose. Moi, je suis exhibitionniste... Ou bien je le suis devenu avec l'âge... Mais si vous ne l'êtes pas, vous ne l'êtes pas... Où est-il donc votre dossier que je dois remplir ?

J'ai tendu le document à Paul, je n'arrivais plus à parler. Paul était ou imberbe, ou entièrement rasé. A part les cheveux sur la tête, il n'avait pas un poil sur le corps. Je ne pouvais pas détourner mon visage et Paul ouvrait systématiquement les jambes pour ne rien dissimuler de ses attributs. Ou bien, il les croisait, lascivement... Tout était offert à ma vue, dans le moindre détail.

Je pensai au retour de Juliana. Qu'allait-elle dire si elle trouvait Paul dans cet accoutrement ?

J'ai essayé de faire au plus vite, et le dossier a été bouclé assez rapidement. Paul s'est levé de sa place à plusieurs reprises pour me remettre un justificatif ou une pièce nécessaire pour le dossier. J'ai baissé les yeux à chaque fois, mais Paul s'en moquait. Il a été même jusqu'à se gratter les parties ostensiblement, sans aucun trouble.

Paul me dit :

- Je suis sûr que ça vous fait quelque chose quand je me touche ici ou là...

Le bougre avait raison : je sentais mon sexe gonfler et ça devenait embarrassant. J'ai rougi comme un coquelicot, et, aux yeux de Paul, cela signifiait quelque chose. Je ne savais plus comment caché mes sentiments. Je n'ai pas répondu à Paul, sinon par un sourire de tétanos.

J'ai essayé de faire vite ma besogne et de ne pas prendre le temps, comme je le fais toujours, de vérifier les renseignements portés sur le dossier.

L'interphone sonna : c'était Juliana qui revenait chez Paul, Paul, qui se leva et alla lui ouvrir. Encore une fois, il s'est déplacé entièrement nu dans son appartement, et, en revenant vers moi, il a endossé sa robe de chambre. Sans ses sous-vêtements.

Juliana était effectivement en possession des clés. Paul les lui a confié, car elle venait tous les jours. Au cas où il lui arriverait quelque chose, Juliana serait la première prévenue. Pour lui, l'ouverture de sa porte était télécommandée par son téléphone mobile (nouveau système électronique de sécurisation, m'a-t-il expliqué). En fait, Paul vit dans une résidence adaptée aux personnes âgées.

Juliana déposa les courses dans les placards prévus à cet effet, et, quelques minutes plus tard, elle prit congé de Paul, en refermant la porte à clé. Paul se débarrassa immédiatement de sa robe de chambre et me fit constater une nouvelle fois, qu'il était en érection à cause de Juliana.

De mon côté, je m'apprêtais à partir, et me suis levé de ma place. Paul me dit :

- Ca va ? pas trop choqué ?

Je n'ai pas répondu, mais il me demanda :

- La prochaine fois que vous viendrez, soyez sans gêne. Si vous voulez venir à poil, avec plaisir... Moi, ça ne me fait rien du tout. On est de la même génération, non ? Et de toutes les façons, dès que je suis seul ou entre hommes, je me mets tout nu... Ca ne me dérange pas du tout. Et tant pis s'il y a des voyeurs aux alentours. Chez moi, je fais ce que je veux.

Il ajouta :

- Vous savez... si vous serez tout nu chez moi, ou si vous voulez bien l'être, ne vous inquiétez pas : je ne vous toucherez pas. A aucun moment. Je vous le promets.

Paul ouvrit la porte de son domicile avec son téléphone. Il ne se rhabille pas, me disant sur le seuil de sa porte grande ouverte et sans se dissimuler qu'il va rester comme ça jusqu'à demain matin...