La nuit suivante, nous n'avons presque pas dormi, moi et Manon. On était dans son lit qui était plus grand et donc plus pratique pour deux.

Après l'épisode un peu hard de l'après-midi, Manon était redevenue plus douce, n'utilisant que son doigt avec le lubrifiant. Elle commença donc par un massage anal avec des gestes lents, pendant que je m'occupais moi-même de mon sexe. Peu après, alors qu'elle avait retiré son doigt, je me serrai contre elle, la tête posée au niveau de ses seins nus.

Elle semblait fatiguée, prête à dormir, et moi aussi. Durant cette phase, mes mains étaient baladeuses, passant de sa poitrine à ses fesses, protégées par sa culotte qu'elle avait pour habitude de garder.

Ce soir-là, j'eus envie d'aller un tout petit peu plus loin, juste pour voir. Je fis glisser ma main le long du dos de Manon, et passai sous sa culotte protectrice. Pour la première fois, mes mains se retrouvèrent en contact direct avec ses fesses. Je pouvais sentir sa peau douce, sa raie ; je fis passer mes doigts dedans ; c'était chaud, ses fesses se serraient sur ma main. Soudain, Manon poussa un soupir et bougea dans le lit. Je retirai rapidement ma main, de peur qu'elle n'apprécie pas.

-Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle d'une voix ensommeillée.

Automatiquement, elle avait passé son bras par-dessus mon corps et posa sa main sur mon postérieur. Son doigt se déplaça dans ma raie jusqu'à mon petit trou. Je poussai, me préparant à la pénétration, mais Manon me fit :

-Il faut chercher plus bas si tu veux trouver mon trou du cul, presque entre mes cuisses.

Visiblement, elle appréciait le geste. Je remis ma main sous sa culotte, passai mon doigt dans sa raie, et suivis son conseil, en descendant encore plus bas. Un moment, je sentis quelque chose qui avait un touché plus gras, différent, et plus chaud aussi.

-Voilà, tu as trouvé, me chuchota Manon.

Elle se mit à me titiller sans rentrer, et je l'imitai. C'était comme une initiation où il fallait imiter sa maîtresse. Je remarquai qu'en très peu de temps, je n'étais plus du tout fatigué, et que j'avais à nouveau mon érection.

-Tu veux rentrer ton doigt ? Me demanda alors Manon.

Je ne savais pas trop, je ne me sentais pas prêt pour ça.

-Je ne sais pas, je n'ai jamais fait ça avant.

-Tu es bien positionné, fit-elle. Tu as juste à pousser ton doigt à l'intérieur.

-Vers où ?

-Vers mon ventre. Tu veux que je change de position ?

-Non, ça va aller, je pense.

Je me rapprocha un peu plus de son corps, tendis le doigt, et poussai sur son anus. Ça se produisit d'un coup : mon index franchit son trou de balle et vint se loger profondément dans toute sa longueur. Là aussi il fasait chaud, je sentais son anus qui se détendait, puis se resserrait par moment sur mon doigt. Comme elle ne disait rien, je me mis à faire ce que Manon savait faire de mieux avec moi, un massage anal. Je fis des mouvements souples, faisant rentrer et sortir, mais pas complètement, mon doigt. En quelques minutes, je commençai à m'habituer à ce geste et pris plus d'assurance, mais Manon s'éloigna de moi et m'obligea à me retirer de son cul.

-Désolée, je dois aller aux toilette, fit-elle. Ça m'a donné envie.

Elle sortit du lit, et courut hors de la chambre. Je profitai de ce moment seul pour me masturber en silence.

Manon, très touchée par sa première expérience à elle aussi, passa beaucoup de temps aux toilettes, seule, à repenser à ce qui venait de se passer. Quand elle regagna sa chambre, facilement une demi-heure plus tard, son petit frère s'était endormi dans le lit. Elle se coucha à côté, et remit les couvertures sur eux.