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8 ème jour

Je retourne chez la gynécologue pour cette fois une hystérographie. Je suis une nouvelle fois installée en position gynécologique les cuisses largement ouvertes et attachée solidement à la table d’examen. On me dilate largement le vagin avant de mettre un gros speculum pour maintenir celui-ci largement ouvert afin de pouvoir me placer une sonde au travers le col de l’utérus . C’est par cette sonde que le produit de contraste est envoyé c’est à partir de ce moment que cela devient pénible. Le produit me brûle mais il paraît que c’est normal et plus il y a de produit et plus ça brûle. Je le sens envahir complètement mon utérus ainsi que les trompes. Tout au long de l’injection la radiologue réalise des clichés pour vérifier la morphologie de mes trompes et utérus.

Je reste sur la table 20 min après la fin de l’injection pour pouvoir faire les derniers clichés dit tardifs.

A la fin de l’examen on procède à l’aspiration d’une partie du produit de contraste.

Je suis libérée de la sonde de l’utérus et du speculum qui est toujours largement ouvert.

Je retourne me reposer dans ma chambre quelque temps avant qu’une infirmière ne viennent me faire un lavage vaginal de façon à éliminer le produit qui coule tranquillement de mon utérus et qui continue à me brûler une fois arrivé dans le vagin.

Pour cela je suis conduite dans la salle non loin de ma chambre. Je me mets à nouveau en position gynéco mais cette fois l’infirmière me dit que vu la durée du soin elle ne m’attachait pas. Elle met en place un petit speculum et à l’aide d’un petit tuyau rince l’intérieur de mon vagin. Cela ne dure que quelque minute mais soulage énormément. On me refera ce traitement 3 fois dans l’après-midi. Mon après-midi fut tranquille et reposant entre les copines mais le soir vers 18 h00 j’ai appris que le gastroentérologue voulait me revoir suite au petit problème de constipation que j’ai eu après la coloscopie du début du séjour. Il me palpa longuement le ventre pour en déduire ce que je savais déjà c'est-à-dire que je ne me suis pas allée à la selle depuis le lavement de l’autre jour. Donc j’ai eux droit à un nouveau lavement mais cette fois un peu plus long.

Je retourne donc dans la petite salle de l’autre fois qui est entièrement carrelée avec la table d’examen au centre sur laquelle je reprends place. L’infirmière m' immobilise comme à chaque examen depuis le début de mon séjour dans ce centre.

L’infirmière m’annonce que l’on va commencer par une séance hydrothérapie du côlon ; pour cela elle me met en place une grosse sonde avec un ballon qui se gonfle une fois rentré profondément dans mon derrière. Une fois cette sonde installée profondément en moi elle relia l’autre bout du tuyau à une machine. Cette machine est chargée de faire circuler de l’eau dans mon intestin de façon à le nettoyer. Je sens mon ventre qui se gonfle et se dégonfle en fonction des désirs de la machine. Par moments j’ai de fortes crampes. Je ne peux absolument rien faire pour me soustraire à cette machine puisque je suis attachée a la table de soins et que j’ai une sonde anti rejet qui est très efficace. Je subis donc cette machine pendant environ une heure avec alternativement des remplissages d’eau chaude ou froide avec plus ou moins de pression . Mais tout ceux qui ont déjà subi un lavement savent bien que ce genre de traitement favorise l’envie d’uriner. Je fais part de ce petit problème à l’infirmière qui ne m'a pas quittée depuis le début du soin et à ma grande surprise celle-ci se mit à me mettre une sonde urinaire. Elle me désinfecte soigneusement la vulve ; la machine continue à m’envoyer du liquide et à l’aspirer. Je sens toujours non ventre se gonfler et se dégonfler. L’infirmière met la machine en pause le temps de mettre en place la sonde. Malgré qu’elle soit très douce et minutieuse c’est toujours un moment fort peu agréable puis elle remet la machine en route pour finir la fin du cycle.

A la fin de ce cycle elle me retire la canule rectale et installe un bassin sous moi au cas où.

Je reste comme ça un peu de temps afin de reprendre des forces pour la deuxième partie du soin.