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Vues: 1627 Created: 2016.06.11 Mis à jour: 2016.06.11

Visite medicale en Russie

Visite medicale en Russie

Les meilleurs pou pires experiences de visites medicales se situaient pour moi lorsque je travaillais en Russie, comme profeseur au lycée Francais de Moscou. A cette époque, dans les année 70/80 on appelait cela l'union Sovietique.

J'avais eu ce premier poste grace à mes parents qui sur Paris étaient des militants dans un parti politique, vous devinez lequel. Etant jeune, j'avais envie de voyager et de découvrir du pays, l'Union sovietique était au vu de mon statut parfaittement indiquée, en plus je parlais le Russe courament.

Juste apres ma première rentrée scolaire et ma prise de poste, j'étais convoquée pour effectuer ma visite medicale. J'avais recue un courier dans ma case en salle des profs au lycée ainsi qu'une dispense de travail pour la journée, une autorisation de sortie en dehors des heures de travail à presenter au cas ou. Car dans ce pays, nous devions systematiquement justifier de tous nos déplacements en cas de controle, sinon cela pouvait finir au poste.

Le jour dit je devais étre à la diette depuis la veille au soir, ne pas avoir bue d'eau, ne pas étre allée aux toilettes etc. Le rendez vous était fixé à huit heure dans un centre de santé publique, une sorte de dispensaire dont l'adresse m'était indiquée.

J'entrais dans le grand palais en pierre de taille blanche, là bas tout était fait dans une certaine demesure, forcement, ils étaient les maitres du monde à cette époque. J'étais assez surprise de me retrouver dans le hall entourée d'autres femmes, nous devions bien étre une centaine, je pense.

Dans le hall d'entrée, une infirmière nous pointait, elle verifiait nos convocations, puis nous placait en rang avant de nous emmenner au vestiaire. Cette pièce était surchauffée par un gros poele à charbon qui tronait au centre, cela contrastait avec les -20 ou -30 qu'il pouvait faire dehors, la bas on ne compte plus en dessous de ces temperatures là.

Nous entendions une vois dire en hurlant : " Deshabillez vous mesdames ! ". Chacune de nous s'asseyait sur les bancs entourant la salle disposés de vis à vis et dos à dos apres avoir au prealable retiré son manteau. Nous étions toutes melangées entre des dammes de la nomenclatura, reconaissable à leurs manteaux de vison et autres fourures, souvent, elles en portaient deux et les dammes du peuple vetue de lapin et autre peaux de rennes qui sentaient mauvais. Nous devions, une fois assises retirer nos bottes, car là bas hors de question de porter des petites chaussures et les juppes étaient obligatoire, pour les dames, dans la capitale de l'empire. Cela me faisait toujours rire de les voire dérouler les bandes qu'elles portaient à leurs pieds en guise de chaussettes et les gos collants en laine qu'elles tricotaient elles memes. Nous devions tout de meme terminer toutes nues, ce qui me mettait tres mal à l'aise, pas comme les Russe qui ne se cachaient pas, probleme de culture.

Nous étions ensuite emmenées aux toilettes pour le prelevement des urines et passer à la selle. Avant la douche, à l'eau brulante, pour nous detendre au dire de l'une des dames qui se trouvait à coté de moi, la douche collective... Savonnez vous, nous ordonnait une infirmière qui se trouvait derrière la porte battante, le nez collé aux hublots. Celle ci passait ensuite avec une boite poudreuse, un masque sur le nez pour nous asperger de poudre blanche, il devait sagir d'un desinfectant, je pense.

Nous devions rester comme cela pendant un bon quart d'heure debout stoics, au garde à vous avant que l'eau des douche ne coule pour nous rincer. Cette fois ci de l'eau froide, là aussis questionde culture. En tous cas ca fait un de ces chocs.

Nous pouvions ensuite sortir et laisser la place au groupe suivant pour nous secher, on nous donnait deux serviettes, une grande pour le corps et une petite pour les cheveux, apres cela, nous deviosn nous enrouler dedans et attendre sur les bancs.

La preparation durait tout de meme une bonne heure, le temps de passer à la douche la centaine de Babouchka que nous étions. Personnellement, je faisais bizare au milieu de toutes ces femmes un peu rondes, avec mon physique de parisienne moyenne.

Une infirmière appellait les dix premières, puis c'était à mon tour d'etre deplacée dans un couloir froid et humide, car nous marchions à pieds nus. Nous arrivions dans une grande salle equipée de tables tout le long des murs.

J'avais omise d'écrire qu'aprés la douche, les parties génitales, et le pubis devaient étres rasées, là aussis c'est une question de culture chez les Russes, lorsqu'une femme doit se presenter nue face à un homme. Cela était fait par des jeunes filles, dés éleves infirmières je pense ou des pionnières, car le si le service militaire concernait les garcons, les filles quand à elles avaient les memes obligations mais civiles cela se passait dans la salle de douche avec des tondeuses à main, cétait assez désagréable.

Nous étions donc introduites dans une grande salle equipée de tables d'examens accolées aux mur, des tables en inox, comme l'ensemble du mobilier. Le groupe de femmes qui nous precedaient se trouvait sagement allongées dessus, toutes nues, les medecins et des infirmières étaient en train de les examiner. Au fond, comme dans la plupart des pièces tronait en majesté un portrait de l'Ours du Kremlin, Léonid Brejnef qui devaient bien se rincer l'oeil en voyant ses babouchka toutes nues durant la journée.

Nous devions retirer nos serviettes puis à la chaine, nous étions d'abord pesées et mesurées avant de nous enfiler dans l'anus un gros thermometre qu'il fallait garder jusqu'a ce que nous soyons appelées par une medecin, car il n'y avait que des femmes.

La medecin commencait par retirer l'objet encombrant avant de passer au questionnaire. Les jeunes fiilles étaient quand à elles chargées de nettoyer et d'assister le personnel dans les taches d'hygienne.

La medecin commencait par une serie d'examens en position debout sur le sol, plioer le dos en touchant les orteils, marcher sur une ligne les bras ecartés etc. Elle avait reconnue mon accent et me disait : " Couche toi ! ". En Francais. J'allais donc m'allonger sur la froide table en innox.

Elle m'expliquais dans ma langue natale qu'elle avait fait une partie de ses études de medecine en France, apres sa liberation d'un camp de concentration. Rien que pour cela, je devais le respect à cette dame, en Russie c'était assez sacré.

J'étais assez surprise de voir les jeunes pionnières m'attacher sur la table au niveau des poignets, et des chevilles avec de larges sangles en cuir, qu'elles serraient fermement. L'une d'elle se positionnait derrière ma tete et la tennait.

Les examens dispensés étaient assez classiques, auscultation, tension, observation nez, gorge, oreilles et les yeux. Palpations du cou, jusqu'au bas du ventre et de l'interieur du vagin et de l'anus. Reflexes aux genoux et observation en position adequatte de l'anus set de la vulve.

C'était assez solenelle, une infirmière lui passait les instruments demandés, l'une des duex pionnières allait ensuite les laver dans l'evier situé au fond de la salle.

Alors que le contigent suivant arrivait dans la salle, j'étais libere de mes liens et poiuvait me lever, les serviettes nous étaient remplacées par des robes plus confortables et aux pieds nous devions chausser des botillons fourés, la mode des huggs avant l'heure.

Tout au long de la journée, car cela durait une journée tout de meme, nous passions, toujours en groupe et dans des salles communes des examens plus approfondis. Comme l'examen buccodentaire avac radio et pour moi une prise d'empreinte, l'electocardiogramme, la spirometrie, les radios des poumons et de l'appareil digestif avec du Baryum liquide.

La gynecologie, tres important en ce lieux avec meme un test et cela ne m'avait pas du tout amusé la première fois avec des stimulateurs sexuels, des godemichets pour resumer. Difficle de ne pas atteidre l'orgasme sous le regard de Breijnef.

Le moins drole, mais il fallait bien y passer étaient les examens gastroenterologiques. D'abord dans le rectum et l'anus avec des tubes metaliques rigides, des anuscopes et rectoscopes qui font horiblement mal, puis dans l'oseophage avec un tuyau optique, un endoscope. Nous n'étions absoluement pas anhestesiées et je dois dire que une deux ou trois jours apres ces examens, il était encore difficile de se rendre aux toilettes ou d'avaler de alimets trop durs

Pour information, nous étions systematiquement sanglées ou fermenent maintenues par des pionnières pour chacun des examens, meme chez le dentiste, car il y avait tout de meme une séance de roulette car chez eux pour eviter les caries des molaires, les sillons étaient sytematiquements rebouchés par de la resine, ce à quoi j'ai eu le droit chaque anée, car, il fallait recherger la resine usée.

Ce centre était egallement equipé d'une piscine de dimension olympique, on ne faisait rien en petit là bas. Nous étions donc soumise à une séance de natation, toute nue dirigée par une professeur de sport. Brasse crawl, papillon, dos crawlé et dos papillon, tout y passait, ainsi que les immersion en apnée, sans lunettes et les yeux ouverts, pour aller rechercher un objet au fond du bassin. Pour les jeunettes, comme moi nous étions memes soumise à une séance de plongeons sur la planche. Il était important pour le regime d'avoir une jeunesse gracieuse et souriante. Je rappelel que le fait de savoir nager était à cette époque obligatoire, le sport avait une place importante dans la societé sovietique et au travail. J'étais moi meme obligée de m'inscrire à un club, dans le lycée ou j'execais.

Nous ressortions de ce centre vers 18 ou 19 heures tout de meme, j'étais contente de pouvoir me revetir et de rentrer chez moi... Cela se pasait tous les ans et de facon systematique...

Pour en conclure avec les visites médicales que j'ai pu subir à Moscou, celles-ci étaient obligatoire dans le cadre d'un suivi médical systematique de l'ensemble de la population, car en Union Sovietique, le systeme de santé était entierrement gratuit.

L'organisation pouvait paraitre archaique, tout comme le mobilier et les tennues des dames qui nous examinaient. Elles étaient vetues d'une grande blouse blanche, boutonnée dans le dos, au col montant, avec les poignets resserés. A leurs pieds, elles portaient des grosses bottes en caoutchouc blanches ou grises pour certaines, sans doute l'usure avec de collants de laine blancs eux aussis. Sur la tete, elles portaient non pas une simple petite coiffe, mais une toque mi haute, leur couvrant les cheveux integrallement. En general, elles gardaient toujours sur la bouche et le nez, des masques en tissus, surtout les jeunes pionnières qui en aucun cas ne devaient s'adresser à nous. Seules les infirmières et les medecins nous parlaient.

Certe pour une Francaise cela était assez surprenant de se trouver toute nue devant les autres femmes en arrivant. Les Russes sont en fait beaucoup moins pudiques et surtout plus disciplinés. Il faut dire que les ordres nous étaient donnés de facon tres martials, voire assez militaires.

Pas questions donc de transiger, le plus surprenant était que nous étions attachées de facon systematique sur les tables et quelque soit l'examen, par les petites pionnières, veritable cerberes de l'idéal politique de l'époque. Nous étions égallement sytematiquement déshabillées meme pour les examens ORL, buccodentaire ou optalmologique.

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Parallax Il ya 8 ans  
vladivostok Il ya 8 ans  
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Electrofun Il ya 8 ans  
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clyso Il ya 8 ans