Anonymous


Vues: 588 Created: 2011.10.05 Mis à jour: 2011.10.05

L'institut de procréation médicale assistée

Chapitre 2

Un bout de la suite...

Je reçus une convocation pour le surlendemain, une feuille de papier plutôt austère me disant de me présenter à l'accueil à telle date après un délai d'abstinence de trois jours minimum.

Le jour venu, j'étais à la fois excité et très anxieux. Je ne comprenais pas bien ce qui allait se passer : donner son sperme est chose assez courante mais d'habitude on se masturbe soi-même. Là, la toubib avait clairement dit que c'était une tierce- personne qui faisait la manipulation. Je n'avais pas osé demander d'éclaircissement. Ma timidité m'avait joué un tour.

C'était stupide : j'étais autant gêné que lorsqu'on va chez le médecin se faire examiner le sexe avec la peur d'avoir une érection. Là, j'allais avoir une érection, et c'était d'ailleurs obligatoire pour ce que je devais faire, et cela me gênait.

A l'accueil, on me dirigea dans une salle d'attente. J'attendis presque une heure après l'heure du rendez-vous sans voir personne, lorsque la professeur entra, visiblement mécontente :

- Oh, excusez-moi, dit-elle sans sourire mais visiblement gênée de m'avoir fait attendre, on a un souci avec les grèves de trains et de RER. C'était Amandine qui devait s'occuper du labo aujourd'hui et elle est coincée chez elle. Je suis venue en catastrophe. Suivez-moi.

Je la suivis, le coeur battant, la regardant de dos. Elle devait mesurer dans les 1m65, cheveux mi-longs, lisses et un peu grisonnant sur le dessus, visage fin et sérieux, petites lunettes dorées. Elle portait une blouse blanche qui laissait ses avant-bras nus qui se terminaient par des mains fines et longues sur lesquelles couraient quelques veines. Elle portait une jupe qui lui arrivait aux genoux et montrait ses mollets blancs.

Elle me fit d'abord passer à son bureau pour me faire signer un formulaire. Elle me demanda, sans me regarder, en fouillant dans une pharmacie pour prendre des flacons :

- Vous comprenez pourquoi on fait pratiquer la masturbation par quelqu'un plutôt que par le patient ?

- Euh... pas vraiment, non.

- Des études ont montré que la quantité de sperme émis lorsqu'une personne se masturbe est inférieure à celle émise lorsque la masturbation est effectuée par une autre personne, par un facteur deux. On préfère donc cette seconde méthode, même si beaucoup de personnes renoncent à donner leur sperme par pudeur ou principe. Venez avec moi.

Je la suivis dans un couloir blanc et froid. Elle ouvrit une porte :

- Entrez et déshabillez-vous entièrement. Vous avez un cabinet de toilette à droite. Videz votre vessie et votre rectum et nettoyez la verge et les testicules avec ce produit. On sera à vous dans un instant.

Elle partit en laissant la porte entrouverte. Je commençai à me déshabiller, le coeur battant la chamade. La pièce était froide, éclairée d'une lumière crue. On aurait dit une salle d'opération d'un hôpital moderne. Elle comportait entre autre une table d'examen, un meuble à roulettes avec des serviettes, des flacons étiquetés du numéro 135 que le professeur avait posés, de l'alcool, et un appareil inconnu avec des boutons et relié au secteur.

Je n'avais pas envie de passer aux toilettes. Pendant que je me nettoyai, j'entendis la voix de la professeur dans le couloir :

- J'ai le 135 dans la salle 7, je le prends moi ?

Une autre voix répondit quelque chose, trop loin pour que j'entende.

- Ok. Mélissa, tu peux venir avec moi ?

Elles seraient deux ?

Des pas se rapprochèrent et je vis la professeur rentrer suivie d'une jeune femme brune aux cheveux attachés, frêle et pâle, qui devait avoir dans les 25 ans. Elle me dit timidement bonjour. Je répondis en rougissant. J'étais nu, assis sur une chaise.

- Allongez-vous, dit la professeur. Sur le dos, les bras le long du corps.

Je m'exécutai et me retrouvai nu, exposé aux deux femmes. Curieusement, était-ce le froid ? Je n'avais pas d'érection.

On installa un drap qui tombait sur ma poitrine comme lors des interventions chirurgicales pour ne pas que je voie ce qui se passe vers le bas de mon corps. Je ne verrai donc pas ce qu'elles font. Je le sentirai tout de même.

Je sentis une main froide prendre mon sexe et le badigeonner de je ne sais quoi. Puis une autre main le prit et on me passa une sorte de gel qui me fit une sensation de chaleur. Je sentis l'érection monter toute seule.

- Pliez vos jambes et écartez les cuisses, dit la professeur.

J'entendis un bruit métallique puis je sentis quelque chose de froid contre mon anus. On me badigeonnait l'anus de gel.

- Pas trop, dit la professeur.

J'en déduisis que c'était la jeune Mélissa qui officiait.

- Voilà, continua-t-elle à l'attention de la jeune fille, maintenant tu rentres l'électrode.

Puis à mon attention :

- Respirez bien et poussez un peu, comme pour aller aux toilettes.

Je sentis une tige métallique froide s'introduire dans mon rectum. Elle devait être courbée vers le haut car je la sentis heurter mon intérieur sur ce qui doit être la vessie. Une main, certainement celle de la professeur appuya sur mon bas ventre pour tâter l'électrode de l'extérieur. L'une d'elle triturait l'électrode pour la placer correctement dans mon rectum. Je sentis qu'elle pressait de plus en plus fortement sur ma prostate.

- Ca ne vous fait pas mal ?

- Ca va.

- Bien, ne bougez plus, décontractez-vous bien. On revient dans un petit moment.

Et je les entendis sortir.

...

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omega44 Il ya 13 ans  
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