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Vues: 1480 Created: 2011.12.19 Mis à jour: 2011.12.19

Rasage intime

Rasage intime

Comme je l'ai raconté ici, j'ai été rasé une première fois, pour cause d'appendicite. J'ai subi deux autres tonsures, dans un cadre hospitalier. Suit le récit de l'une d'elle, peut-être la seconde une autre fois.

A 42 ans, une intervention pour une cure d'hernie, suite à une mauvaise chute racontée sur ce site. Le chirurgien qui me reçoit en consultation pré opératoire, m'a expliqué ce qu'il va me faire. Il m'a aussi précisé que j'allais être rasé du nombril jusqu'à mi-cuisse, et que, si je le voulais, je pouvais le faire chez moi, ce rasage, au plus près du jour de l'intervention. De toutes les manières, en entrant à la clinique, je serai contrôlé au niveau pilosité.

J'ai préféré laisser tout comme ça et me faire raser à l'hôpital, malgré ma pudeur maladive.

Craignant tout de même ce passage obligé, ayant du mal à me montrer nu, je me prépare psychologiquement à l'intervention, qui se fera sous anesthésie locale.

J'entre en clinique à 15 h 30. Une infirmière me reçoit et me conduit à ma chambre, dont un lit est déjà occupé par un monsieur plus âgé que moi et que je salue dès mon arrivée. L'infirmière m'ouvre un placard et me dit de ranger mes affaires dedans et de me mettre à l'aise. Une autre de ses collègues viendra me voir tout-à-l'heure.

Cette intervention s'est déroulée en octobre et il faisait encore beau et chaud. Comme les chambres d'hôpital sont surchauffées, je n'ai pas pris de pyjama pour les 3 ou 4 nuits que je passerai en ces lieux. Je dormirai avec un t-shirt long, arrivant jusqu'aux genoux. Je ne suis pas frileux de nature et cette tenue de nuit devrait me convenir. Bien sûr, sous mon t-shirt, j'ai un sous-vêtement !

Le monsieur dans le lit d'à-côté surveille mes moindres faits et gestes. Je retire ma chemise et il m'observe. Je baisse mon patalon, et il regarde. Je commence à ressentir un certain mal être et une gène indéniable.

Outré par ce regard, je ne dis rien, je ne suis pas du genre à être agressif. Je reste comme je suis et vais finir de me changer dans la salle de douche, à quelques mètres de ma chambre dans le couloir.

Je reviens dans ma chambre revêtu de ce t-shirt.

Le monsieur me dit :

- [color=#993300]Pourquoi t'as peur de te déshabiller ici ? T'as quelque chose à cacher ? Y'a pas de pudeur à l'hôpital. Si tu savais le nombre de personnes qui vont te voir à poil, mon pauvre ! On m'a vu nu des dizaines et des dizaines de fois : les toubibs, les infirmières, les aides-soigants et même les visiteurs. Alors.T'es pas sorti de l'auberge, mon vieux. Moi, j'ai rien à cacher, regarde[/color] !

Et d'un seul coup, il jette à terre le drap qui le recouvre, offrant à ma vue son corps, entièrement nu. Il écarte ses jambes pour que je puisse mieux regarder ses parties !

Ca m'a horrifié, ce comportement, ce sans-gène !

Il me dit :

- [color=#993300]Tu vois, petit : j'ai 72 ans, et j'ai rien à cacher ! j'suis bien foutu encore, non[/color] ?

Horriblement géné par ce qui se déroulait devant moi, j'ai fermé les yeux et n'ai pas répondu. J'ai tourné le dos pour ne pas voir. Mais le monsieur, au bout d'un moment, s'est mis à crier :

- [color=#993300]Eh, petit ! Tu peux me recouvrir ? J'peux pas me lever[/color] !

Il était relié à différents appareils médicaux.

Par pure bonté d'âme (il aurait pu appeler l'infirmière), j'ai reposé sur lui le drap qui gisait à terre, contraint, par la force des choses à regarder. Le monsieur semblait satisfait, on dirait qu'il cherchait à tout prix qu'on le voit à poil. Et il m'a dit :

- [color=#993300]Tu vois, on est tous fait pareils[/color] !

Mon séjour commençait bien !

J'essaie de me détendre, de ne pas stresser. Je vois la télé ou je lis, profitant que mon voisin de chambre s'est assoupi.

Vers 17 h, deux infirmières entrent, l'une pour le monsieur, l'autre pour moi.

Celle-ci me dit :

- Bonjour Monsieur. Je m'appelle Anissa et je dois vous raser. Quittez votre lit, s'il vous plait.

Je descends du lit, et l'infimière place à l'endroit où étaient mes fesses, deux grands carrés de coton, soigneusement disposés l'un à côté de l'autre. Elle me dit :

- Vous pouvez regagner votre lit, monsieur, mais il faut retrousser votre t-shirt.

Je fais ce qu'elle me dit, et l'infirmière prépare son matériel, un petit rasoir jetable, identique à ceux dont on se sert pour la barbe.

Elle commence par éliminer par le rasage, les poils autour du nombril, et descend un peu plus bas.

Pendant ce temps, l'autre infirmière ayant fini les soins de mon voisin de chambre, s'est retirée. Mais mon voisin, lui, essaie de voir ce qu'on me fait, un sourire moqueur au coin des lèvres.

Anissa me dit en mettant sa main sur son pubis :

- Je dois vous raser ici, monsieur, et je ne peux pas le faire. Dégagez votre pubis, s'il vous plait.

A ces mots, mon voisin de chambre s'est redressé sur son lit, il voulait tout voir. J'étais hyper géné de cette situation, et je ne pouvais rien faire. L'infirmière qui a compris, s'est mise entre lui et moi, de telle façon qu'elle lui a fait barrage de son corps. Elle me dit alors :

- Voilà, monsieur. Il ne vous voit plus, mais tout-à-l'heure, je vais devoir changer de place.

Elle a continué son travail, puis elle m'a dit :

- Je dois éliminer les poils entre vos jambes, monsieur. Il faut tout enlever et bien écarter. Le docteur X. est très exigeant sur ce point. Je vous en prie, monsieur. Je ferai très vite.

Ne pouvant faire autrement, je suis descendu du lit pour retier complètement mon slip, aussi pour qu'il n'y a pas de poil dedans.

J'étais tellement sous tension, sous le coup de l'émotion, qu'en ôtant mon slip, je me suis tourné vers le monsieur qui partageait ma chambre. Et je lui ai, involontairement offert mon intimité en spectacle. Je l'ai entendu dire :

- [color=#993300]Et bien ! en voilà une belle paire ![/color]

Je ne savais plus où me mettre, tant cette réflexion m'a anéanti.

Anissa me dit de ne pas faire attention, que ce monsieur est comme ça...

Oui, mais moi, ça me génait atrocement.

Et le monsieur s'est laissé retombé sur son lit, satisfait d'avoir vu ce qu'il avait envie de voir.

Jambes écartées, rouge de honte, muet d'émotion, j'ai vu le rasoir d'Anissa courir sur tous les replis de mon corps et de mon intimité.

Le stress, la présence obsédante de mon voisin de chambre qui voulait tout voir m'ont causé un accident naturel : j'ai éjaculé alors que l'épilation n'était pas terminée.

Cela n'a pas arrêté Anissa. Je me suis confondu en excuses, j'avais honte, j'étais géné, je ne savais plus quoi faire, ni me justifier...Mais Anissa m'a dit que ça arrivait souvent, que c'était normal, que c'est la nature qui veut ça, et que c'est pour ça qu'elle a mis des carrés de coton sous les fesses des malades.

Elle m'a recouvert du drap et est allée chercher de quoi me sécher, et a repris là où elle s'était arrêtée.

Je me suis complètement abandonné en elle, n'ayant plus la force de faire le moindre geste.

- Voilà, monsieur j'ai fini, me dit-elle. Si vous le souhaitez, allez prendre une douche pour vos débarasser des lambeaux de peaux et de poils qui restent encore. Bonne soirée et ne vous en faîtes pas, tout ira bien.

- Merci Anissa, bonne soirée à vous aussi. Excusez-moi encore une fois.

Anissa est sortie de ma chambre en me faisant un signe de la main, comme pour dire que l'incident est oublié.

Suivant les conseils d'Anissa, je me suis rhabillé, bien sûr et je suis allé prendre une douche, sous le regard inquisiteur de mon voisin de chambre, qui me dit :

- [color=#993300]Alors ? Ca fait quoi d'être à poil et d'être rasé par une meuf ? T'as encore rien vu, petit. Tu vas rester longtemps à poil, crois-moi[/color].

Faisant fi de ses commentaires oiseux, je ne réponds pas : je quitte la chambre, mais j'y oulbie ma serviette de toilette, si bien que je n'ai pas pu bien me sécher. J'ai du remettre les mêmes vêtements que j'avais.

Mais une fois dans ma chambre, j'ai changé de slip, planqué sous la couverture : mon voisin de chambre, m'espionnait toujours.

- [color=#993300]Mais quoi ? T'as pas compris ? Tu peux te rhabiller normalement, j'te connais par coeur, j'ai tout vu[/color] !

Vint l'heure du dîner : l'angoisse de l'intervention qui approchait me coupa l'appétit. Mais plus encore les réflexions de mon voisin de chambre. J'avais peur de lui, c'était clair !

Je n'ai dormi que d'un oeil, cette nuit-là, et cela se comprend. Je craignais plus les agissements de mon voisin de chambre que l'intervention finalement. Surtout que ce monsieur au cours de la soirée n'a pas cessé de m'adresser des compliments élogieux :

- [color=#993300]C'est bien d'être jeune. On a encore toute sa force. On peut baiser. T'es bien foutu, mon gars. T'en as de la chance[/color]..

Et d'autres phrases de ce type à rendre insomniaque.

Vers 1 h du matin, j'ai été réveillé en sursaut. J'ai eu très peur, croyant que mon voisin de chambre s'approchait de moi. En fait, c'était l'infirmière de nuit, qui venait prendre ma tension et faire connaissance. Elle a allumé la lumière dans ma chambre, et a réveillé aussi, pour la même raison (prise de tension) mon voisin.

Puis elle m'a dit :

- Avez-vous été rasé, monsieur ?

- Oui, dis-je, dès que je suis arrivé, vers 17 h environ.

- Vous permettez ?

Et sans attendre ma réponse, elle retrousse le drap qui me recouvre et elle baisse mon pyjama et mon slip pour contrôler. Je ne comprends rien, je suis dans un demi sommeil.

- Oh là là, dit-elle. Y'en a encore ici. Bougez pas, je reviens !

Quelques secondes plus tard, elle repasse le rasoir, quelques minutes sur des endroits non traités, me dit-elle.

- Anissa va se faire gronder, ajoute-t'elle.

Mon voisin de chambre a tout vu, et s'est encore une fois ravi de ce qui m'arrive.

L'infirmière a fini, a éteint la chambre en nous souhaitant bonne nuit et bon courage (pour moi). J'ai entendu le monsieur dire, le rire en coin, alors que je me rendormais :

- [color=#993300]Encore une fois à poil ! Et c'est pas fini[/color] !

Le bougre, c'est qu'il avait raison, car durant mon séjour à l'hôpital, je suis resté nu 72 heures. Et plus de fois par jour infirmière et aide-soigante des deux sexes, m'ont examiné.

Le personnel médical, je peux comprendre, c'est normal. Mais que je sois fusillé du regard par un autre patient, ça, je ne peux l'admettre.