Vues: 886 Created: 2011.12.22 Mis à jour: 2011.12.22

Coincé

Coincé

Un soir en rentrant chez moi, et comme souvent, hélas ! un problème de train. Retard, affluence, énervement des voyageurs qui ont des enfants à récupérer, des rendez-vous à honorer...

Un de ces soirs donc, j'arrive et le quai est bondé. J'ai compris qu'une fois encore, un train, voire deux, ont été supprimés. Le train qui est à l'approche sera bondé, je le crains. Je prends la décision de le laisser passer et de prendre le suivant.

C'est sans compter sur le mouvement de foule.

Dès que le train s'immobilise sur le quai, je suis poussé avec une extrème violence à l'intérieur du wagon et je me retrouve plaqué contre la porte opposée (fermée heureusement) qui donne sur la voie.

La foule m'écrase bien vite, et me voilà face à une femme de 40 ans, environ, et qui se retrouve blottie, bien malgré elle, contre moi. Son visage est face au mien et elle se confond en excuse.

Pourquoi ? Parce que sa main est placée juste... sur mes parties, bien positionnée. Je sens le poids de sa main à cet endroit et je rougis. Elle sait, elle comprend ce qui se passe, mais elle ne peut rien faire, ne peut pas bouger d'un iota sa main. C'est pour cela qu'elle est confuse. Je ne sais pas quoi faire, elle non plus d'ailleurs.

J'ai les jambes un peu écartées parce que j'ai placé entre elle, le cartable que j'utilise pour mon travail.

Le train s'ébranle et le mouvement de balancier des rails déplace de quelques millimètres la main de cette passagère, main qui demeure toujours au même endroit. Elle n'en est que plus génée. Et moi donc !

Mais, secrètement, j'apprécie !

Cette situation commençait à me faire de l'effet. Je fermais les yeux pour déguster, la passagère a compris. Maintenant, c'est avec intention qu'elle laissait sa main là où elle se trouvait. Je me laisse faire, bercer par le roulis de la mélodie des roues sur les rails. Les gens, dans cette partie du wagon était serrés comme des sardines, et à chaque ondulation de la voie de chemin de fer, sa main ondulait de même.

Je savais qu'à la prochaine gare, des passagers allaient certainement descendre, et qu'on allait avoir un peu plus d'espace. Ma passagère pourrait alors retirer sa main à ce moment !

Effectivement : mais si 50 personnes ont quitté ce wagon, 70 y sont montés.

Et je me suis retrouvé coincé de plus belle, encore plus : elle a tenté de retirer sa main de mes parties, mais ce deuxième mouvement de foule, encore plus puissant que le premier, a bloqué sa main dans mon entrejambe, superbement placée sous mes bourses. Cela lui a été facile, même si elle ne l'a pas fait exprès, vu que j'avais les jambes un peu écartées.

Là aussi, les oscillations du train m'ont provoqué un massage inattendu, mais très apprécié des testicules ! J'étais bien, et je voulais tant que le train ne se vide pas de ses voyageurs !

Au troisième arrêt, le wagon s'est presque entièrement vidé de ses voyageurs, il y avait maintenant des places assises libérées de leurs occupants.

Ma compagne de voyage est descendue à cette gare, relâchant brusquement son étreinte. Elle m'a remercié d'un clin d'oeil. J'en ai fait autant, moi aussi du bout des lèvres, en priant dieu qu'il fît un nouveau problème de train !