Mes premières séances de kiné, c'était quand j'avais 20 ans. Au sortir des trois jours de l'armée, j'ai appris que j'avais une scoliose, une des raisons pour laquelle j'ai été exempté, comme je l'ai raconté ici.

J'ai voulu me soigner aussitôt et je me suis rendu chez un spécialiste du dos, qui m'a prescrit 15 séances du kiné.

Etant encore à ce moment pudique, j'ai pris un kiné homme, ayant peur de me trouver presque nu devant une femme.

Très vite, je trouve un praticien qui me prend, le soir après mes heures de cours, étant encore étudiant à ce moment. Le kiné me reçoit et me fait entrer dans un box, séparé d'un autre box par des tentures et des rideaux que lui seul a le droit d'ouvrir et de fermer. Il me dit de me mettre en slip et de m'allonger sur la table. Il viendra me voir quand je serai prêt.

J'attendais ce moment avec impatience, car tous mes amis m'avaient dit du bien de la kiné, des massages... Et je voulais voir si c'était vrai.

Une fois en slip, le kiné vient à mes côtés et me demande de faire des exercices d'étirements et d'élongation, une bonne dizaine de chaque. Quand j'aurais fini, il reviendra me voir. Il tire un rideau et va s'occuper du patient qui est à ma gauche. Pendant son absence, je fais les exercices.

Le kiné revient vers moi, en écartant le rideau qui fait face à ma tête, cette fois. Il me demande si ça va, et je réponds que oui. Il me fait faire alors d'autres exercices respiratoires, une dizaine et reviendra me voir quand j'aurais fini.

Je fais ce qu'il me demande et m'interroge : quand donc vais-je être masser ? La gym, c'est bien, mais je n'aime pas trop ça, je préfère me faire masser.

Enfin, il vient me voir une troisième fois, entrant par le rideau lattéral et me mets sur le dos. Il me donne des poids à soulever une dizaine de fois. Il me laisse faire et se retire. Aucun contrôle, aucun soin des patients !

Fin de la première séance. Sans massage. Pourquoi suis-je venu ici ?

Et si je n'avais pas fait les exercices, l'aurait-il vu ? Qu'est-ce que j'ai fait de venir ici !

Comme j'avais payé d'avance, j'étais obligé de continer avec ce monsieur les séances. Et à chaque fois, c'était le même rituel : des exercices, mais jamais de massage. J'avais hâte d'en finir.

Vint la dernière séance. Le comportement du kiné envers moi a changé du tout au tout.

D'abord, il est resté à mes côtés quand je me suis déshabillé, et c'était la première fois ! J'ai été géné qu'il assiste à mon déshabillage, lui qui n'était jamais présent à ce moment !

Puis, il ne m'a plus quitté d'une semelle. Il m'a dit qu'il allait me masser et je me suis mis sur le dos, les bras ballants hors de la table.

Il a enduit, langoureusement, dirais-je, mon corps d'un gel médicamenteux et m'a baisser le slip, un tout petit peu. Il a alors commencé sa séance de massage (enfin, il était temps ! j'étais là pour ça tout de même. Il a attendu la dernière séance pour le faire ?) par les épaules, puis est descendu de plus en plus bas. Arrivé au niveau des fesses, il m'a dit en me tutoyant (c'était la première fois, aussi) :

- Soulève ton ventre !

Ce que je fis : il tira alors sur mon slip, qu'il a descendu en dessous des genoux.

Il a massé le bas de mon dos et le haut de mes fesses. En insistant pesemment sur les fesses.

Quelques minutes plus tard, il faisait valser mon slip dans le box dans lequel je me trouvais et, sans que j'ai pu faire ouf, j'ai senti ses mains, par derrière, venir se poser sur mon sexe. Il m'a dit :

- Chut, ne bouge pas. Regarde, ça fait du bien ! Là !

Je ne savais plus quoi faire, j'étais humilié, sali...

Il a laissé une de ses mains sur mon sexe tout le reste du temps de cette séance, et avec l'autre, il me massait le dos. Sa main qui était sur mon sexe, se faisait de plus en plus lourde, il serrait de plus en plus fort les bourses, si bien qu'il provoqua une érection. C'est alors seulement qu'il retira tout de suite sa main, et j'ai cru le voir rougir.

Il a poursuivi son massage sur le dos, moi, toujours à poil : puis me fit me retourner ; j'étais encore en érection, un peu moins forte, tout de même. J'avais honte de m'exhiber comme ça, même si le praticien était un homme !

Et il regardait !

J'aurai du crier, alerter les autres patients qui étaient dans les autres box... Je ne l'ai pas fait, je n'ai pas osé, par peur ou par timidité, ou par la supériorité que me donnait ce kiné. Je ne l'ai pas pensé sur le moment...

Je suis sur le dos, et quand mon érection pris fin (il a attendu que ça se passe sans rien faire sinon regarder) il m'a donné l'autorisation de me rhabiller.

J'étais ultra géné : j'avais choisi un kiné homme en connaissance de cause et voilà que je suis tombé sur quelqu'un qui, à mon avis, a abusé de sa position !

Ce kiné est resté près de moi quand je me suis rhabillé, chose qu'il ne faisait jamais (je me rhabillais hors de sa présence), ce qui m'a troublé encore plus. J'ai remis mon slip à toute vitesse poru me dissimuler le plus rapidement possible du regard intrusif du kiné.

Mais il a ralenti mon action, m'a dit de prendre mon temps, que j'allais perdre le bénéfice du bienfait du massage qu'il venait de me faire, que c'est pas bien, quand on s'habille de commencer par le bas (les chaussettes) et après seulement, on se revêt du reste...

Je me suis laissé embobiner par les belles paroles du kiné, et j'ai remis mes chaussettes en premier, puis mon slip et mon pantalon. Et enfin le reste. Ce qui a fait que le kiné m'a encore vu à poil quelques minutes supplémentaires.

Il m'a dit que 15 séances n'étaient pas suffisantes pour ce que j'avais, et qu'il m'en fallait encore une trentaine ! Il a fait un courrier en ce sens au rhumatologue qui m'avait prescrit ces 15 premières séances.

J'ai raconté au rhumatologue comment les séances se sont déroulées, il en a été outré, m'a conseillé de porter plainte (je ne l'ai jamais fait, mais d'autres patients, des hommes jeunes pour la plupart, l'ont fait par la suite) et m'a ordonné 30 autres séances.

Naturellement, j'ai été les faire ailleurs, avec une femme, cette fois-ci. Et pour la première fois.

Eh bien ! ça s'est très bien passé.