Vues: 748 Created: 2011.12.27 Mis à jour: 2011.12.27

Visite médicale d'embauche

Visite médicale d'embauche

Mon premier emploi, temporaire, certes, fut dans une grande banque nationalisée. J'y suis entré par une offre d'emploi proposée par l'ANPE (l'ancêtre du Pôle Emploi). J'ai été recruté dans une agence, située dans les beaux quartiers de Paris : l'agence était luxueuse, bien agencée et la clientèle était huppée.

Au bout de quinze jours, je fus convoqué, en urgence, à la médecine du travail. Bien sûr, mon chef de service me laissa y aller, c'est dans la loi ! Et je me rendis donc dans un Centre médical du Travail, où plusieurs sociétés envoyaient leurs salariés.

Un peu inquiet par cette visite, mes collègues me rassurent : le médecin est cool, il ne déshabille pas les gens, c'est rapide. Je n'avais pas à m'en faire. Il y a des jours, me précise-t'on, où c'est une femme, alors, autant en profiter, si c'est le cas.

Vers 10 h, je quitte l'agence pour me rendre au CMT à quelques minutes de là. Ici aussi, le CMT est situé dans un immeuble cossu, richement décoré. Je sonne à la porte d'entrée, qui s'ouvre instanément et je m'annonce à l'accueillante. Celle-ci vérifie que j'ai bien rendez-vous à cette heure et me fait patienter en salle d'attente.

Le luxe de cette pièce est indescriptible : les plafonds sont sculptés, style ministères, moquette rouge au sol, fauteuils en cuir bien enveloppant... Il y a quatre autres personnes avec moi, un homme, plus âgé que moi, et trois femmes, qui, apparemment, ne se connaissent pas. Deux femmes sont relativement jeune, la troisième semble un peu plus

âgée. Je salue tout ce beau monde qui me retourne mon bonjour.

Je n'ai pas le temps de prendre un magazine que l'accueillante m'appelle. Je me lève et la suis le long d'un couloir. Elle me fait entrer dans une pièce et me demande de me mettre en slip et en chausettes : elle va prendre des mesures.

Je me déshabille, donc, et une fois en petite tenue, elle me passe sous la toise, me met sur la balance, prend ma tension et enfin, me fait un électrocardiogramme.

Je me rhabille et retourne en salle d'attente, l'homme n'y est plus : il n'y a plus que les trois femmes.

La secrétaire m'appelle à nouveau, et je la suis dans un autre couloir, puis dans un escalier qui descend. Je lis sur la porte de la pièce qu'elle ouvre : radiologie.

Elle me dit d'attendre ici les consignes du radiologue.

Celui-ci se manifeste aussitôt. Il a en main mon dossier médical et me demande, lui aussi, de me déshabiller. Pensant que je n'étais là que pour une radio pulmonaire, je n'enlève que le haut. Le radiologue me rappelle à l'ordre et me prie de me mettre en slip. Ca fait deux fois, en moins d'une heure. J'obéis.

Je passe donc par la radio, en slip et le radiologue prend quelques clichés. Le temps de les developper et de les commenter, je patiente en salle d'attente.

Cette fois, il n'y a plus qu'une seule femme et moi, dans la salle d'attente. D'ailleurs, cette femme est appelée par le médecin. Je chronomètre le temps qu'elle va y rester.

La secrétaire, au bout d'une demie-heure, m'appelle pour me remettre les clichés de la radiologie, que je devrais montrer au médecin.

Je n'ai pas le temps de retourner à ma place, que ce dernier m'appelle à son tour. J'entre dans le cabinet, qu'il a ouvert. C'est un mec de 40 ans, environ (je devais en avoir 25/26 à ce moment). Je le salue et il fait de même, en m'offrant un siège face à lui. Il a sur son bureau, tous les résultats des examens passés ce jour-là plus les radios que je lui fournis. Il en prend note dans un silence sépulcral. Puis il pose bruyamment son stylo et me pose les questions basiques de tout médecin.

- Bien jeune homme, nous allons voir ça de plus près. Défaites-vous, je vous prie.

Je me lève pour me déshabiller, mais le médecin m'arrête.

- Non, jeune homme, pas ici. Allez dans la cabine.

Je ne l'avais pas remarqué, mais derrière moi, face au médecin, se trouvait une petite cabine exiguë pour se déshabiller. Je cherche à en fermer la porte, mais le médecin me dit que la porte ne ferme pas, et qu'il n'y a pas de pudeur en ce lieu, et que de toutes façons, il va me voir en slip dans quelques minutes.

Je me résouds à ce dernier arguemen massu du médecin..

Je me déshabille, timidement, mais bien obligé ! je tenais tant à cette place que je me suis laissé faire.

Le médecin me dit :

- Ne gardez que votre slip, et rien d'autre. Ni bijoux, ni chaussettes. C'est compris, jeune homme ? Que le slip !

Il insista lourdement sur ce dernier mot.

- Oui docteur, me suis-je entendu dire.

Pourtant, mes collègues m'avaient dit que le médecin ne déshabillait personne ! Pourquoi dois-je me retrouver dans cette tenue ?

Je viens retrouver le médecin qui m'attend près de la table d'examen. Avant d'y grimper, il m'examine rapidement debout, de face et de dos, me fait faire quelques flexions et étiremenents, allonger les jambes, l'une après l'autre, puis les bras...

Puis commence l'examen allongé. Le médecin ausculte mon cou, ma tête, mes épaules. Il tape sur ma poitrine et mon ventre. Il descend de plus en plus bas. Va-t'il me faire retirer le slip ? Je suis angoissé à cette idée. Je ne trouve pas les mots pour répondre aux questions du médecin. J'ai poussé un soupir de soulagement quand je l'ai entendu dire :

- Levez-vous, jeune homme Venez près de moi, c'est presque fini.

Je suis descendu de la table, et là le médecin m'a dit :

- Retirez votre slip, je vous prie.

Comme je tenais à garder et, pourquoi pas, à faire carrière dans la banque, j'ai obéis, sans remords, sans gène, sans honte, et j'ai retiré complétement mon slip. J'étais comme quelqu'un qui n'attendait que ça, qu'on le mette à poil ! Je n'ai même pas caché mes parties avec mes mains, comme je le faisais souvent, tant je voulais ce poste.

Le médecin m'a dit de mettre mes mains derrière mon dos et d'écarter un peu mes jambes. Ce que je fis. Puis, il s'est approché de moi et en s'accroupissant, a jeté un coup d'oeil sur mes parties, grâce à une lampe de poche qu'il a mis en fonctionnement pour la circonstance. Il a regardé sous mon pénis et a soupesé quelques secondes les bourses.

Puis, se plaçant derrière mon dos, j'ai vu une de ses mains passer entre mes jambes et saisir à nouveau mes bourses, par derrière, un peu vivement. Par réflexe, j'ai resseré mes jambes, que le médecin a écarté à nouveau.

- Tout va bien, me dit-il. Bienvenue dans nos effectifs. C'est fini, vous êtes apte, vous pouvez vous rhabiller.

- Au revoir docteur.

J'ai voulu remettre mon slip sur place, mais le médecin a crié :

- Non, jeune homme, pas ici. Rhabillez-vous dans la cabine. Le slip aussi, s'il vous plait.

J'ai traversé le cabinet médical, mon slip à la main, sans gène, sans honte. J'étais content d'avoir obtenu l'avis favorable du médecin pour intégrer cette banque.

Et je me suis rhabillé dans la cabine, sous le regard indiscret du médecin !

Quand j'ai raconté à mes collègues l'épisode de la visite médical à poil, ils en ont été surpris. Plus tard, j'ai su que la banque avait dans ce CMT 6 médecins attitrés, et que seul, celui que j'ai vu, faisait mettre à poil le personnel. Quelques collègues en on fait l'expérience.

Et il a fallut que je tombe sur celui-là !