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Vues: 579 Created: 2011.11.08 Mis à jour: 2011.11.08

Souvenirs

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Souvenirs

1er épisode - Quand j'étais élève aide-soignante

A la Salpêtrière c'était l'usine! A l'époque, on suivait les cours dans une petite salle près de la Chapelle, dans des conditions invraisemblables.Nous étions 20 filles, dans une espèce de cuisine, pièce carrelée de 20 m2 environ, avec une fenêtre minuscule, devant laquelle souvent des étudiants en médecine s'arrêtaient pour regarder dans la pièce et faire des plaisanteries salaces (je suppose!).

Une surveillante et une administratrice de l'hôpital nous donnaient les rudiments de théorie dans tous les domaines: organisation, techniques de nettoyage, prophylaxie, biologie, pathologies, législation, etc, etc...

En alternance, apès moins d'un mois, nous étions affectées en doublon avec une aide-soignante titulaire.

Ah! Que de beaux souvenirs! Que de plaisirs partagés, de fous rires, d'émotions aussi...Bien sûr la souffrance et mort de patients ont été des compagnes exigeantes et difficiles...Mais seuls restent aujourd'hui les bons souvenirs!

Mon premier homme nu! J'ai été gâtée! Les copines parlaient toujous des vieux et de leur "escargot" (leur sexe rabougri lol)! Moi, mon premier "client" (lol) était un mec de 35 ans, beau comme un dieu, sorti récemment de réa à la suite d'une intervention chirurgicale et dont il fallait faire le lit! Nu sous le drap et la couverure, il était douloureusement souriant, sûrement conscient de sa dépendance...A l'époque il n'y avait pas encore de règles sur la pudeur et le respect des patients! Le sujet n'avait même pas encore été effleuré lors de nos cours!

Ma "tutrice" et moi l'avons donc soulevé, nu, avec les techniques apprises, que j'ai appliquées plutôt bien je crois, déposé sur un drap posé sur le lit voisin, puis recouvert d'un drap, le temps de refaire son lit; puis nous avons pratiqué l'opération inverse.

Si, si! J'ai mentalement noté qu'il avait des yeux bleus magnifiques, mais un dos très poilu, ce qui gâtait tout...En revanche il avait un joli petit zizi, circoncis, s'échappant d'une touffe brune épaisse...Quand je ferme les yeux je le revois encore: il avait les lèvres un peu tremblantes et les pommettes rougissantes! Si, si! à 35 ans!

Mais quand il a dit:

"Bon ça va vous avez pris votre pied,les greluches?"

Alors là, je me suis dit:

"Vraiment, tous des c....des pauvres mecs"! Je vais les mater..."

2ème épisode

Mon premier poste était…en uro !! Si, si ! A croire que le destin s’acharnait ! Là les zizis allaient défiler ! Pourquoi je dis que le destin s’acharnait ? Oh c’est tristement simple : mon beau-père m’a violée (enfin, il m’a forcée à lui faire une fellation) quand j’avais 16 ans…Alors les mecs, depuis, c’est pas trop mon truc…Mais j’aime bien les sentir…à ma botte !!!

J’ai été très déçue par les filles du service qui faisaient assaut de charme pour certains que je trouvais pour ma part presque libidineux, tant ils se montraient à l’aise avec leur truc à l’air, parfois à la limite de la turgescence ! Et combien de filles se donnaient le mot sur la taille du machin du patient de telle chambre ; c’était à qui irait faire le soin à la place de l’autre qui devrait alors se rabattre sur un vieux grincheux !

Des beaux mâles il y en avait rarement…La plupart étaient âgés (au-delà de 50 ans ! (à l’époque j’en avais 22 !), moches et désagréables. On ne pouvait pas s’occuper d’eux sans qu’ils se plaignent qu’on ne venait pas assez vite enlever le plateau repas, apporter le pistolet pour ceux qui ne pouvaient pas se lever, ou qu’on leur faisait mal lorsqu’on les soulevait pour changer une alèse etc…

On faisait les petites toilettes dans les deux jours qui suivaient une intervention chirurgicale .C’est vrai que l’on pouvait faire un peu mal lorsqu’il fallait décalotter ceux qui n’étaient pas circoncis (on le faisait avec la main dans le gant de toilette à l’époque !). Et si on leur proposait de le faire eux-mêmes la plupart râlaient en disant que c’était notre boulot !

Enfin, jamais contents et souvent un peu vicieux…Combien m’ont demandé, sur le ton de la blague, certes, ce que je portais sous ma blouse (il y avait encore peu de pyjamas pour les soignants à ce moment là !)

Certains se masturbaient quasiment devant nous ! Et quand, rarement c’est vrai, on découvrait sous le drap un pénis érigé, nous pensions toujours à cette histoire qui circulait à l’hosto, d’une infirmière qui passait un coton imbibé d’éther sur la verge provocatrice ! D’une efficacité redoutable, paraît-il, et pas dangereux car seule la hampe était badigeonnée !

3e épisode

Peu de patients nous étaient reconnaissants de notre dévouement ! Pourtant, dans un service d’urologie, plus de 80% des patients sont des hommes, qui, dit-on sont souvent « charmeurs » avec les femmes…C’était loin d’être le cas !

La plupart de nous, les soignantes, étaient pourtant très dévouées, bosseuses et respectueuses ! Je ne me considère pas comme telle, même si je ne rechignais pas au travail…En tout cas je n’avais que peu de respect pour les hommes dont je sais bien quelle est le plus souvent leur mentalité vis-à-vis de la gent féminine et leur manie de voir dans chaque femme d’abord un objet de leur plaisir ou une servante, à la rigueur une mère !...

Je les traitais le mieux possible, jamais brutale, mais parfois brusque, et toujours sérieuse, ne souriant pas, sauf sous cape lorsque l’un d’eux était penaud ou gêné…Je posais mes gestes professionnellement et voilà tout.

Une verge c’était une verge ! Sauf quand le propriétaire s’en servait comme de l’étendard du machisme banal, faisant tout soit pour se faire materner, soit pour prétendre à quelque supériorité liée à son appendice !!! Dans les 2 cas cela me rendait très mal à l’aise, voire irritée, et le mâle fautif était traité avec un rude professionnalisme, sans douceur et sans égard pour toute pudeur ou faiblesse ! Lorsqu’une bonne copine IDE devait poser une sonde et que je l’assistais, après la toilette génitale que je pratiquais sans douceur particulière, je lui faisais un clin d’œil et je décalottais brutalement le macho pour présenter sa verge « au zénith » selon les termes employés professionnellement à l’époque pour indiquer la position verticale de la verge…

On en riait toutes les deux une fois de retour à la paillasse ! On les connaissait les machos et on ne leur faisait pas de cadeau ! Les rasages étaient pratiqués sous le regard du voisin de chambre, les directives données sans ménagement, et, dans les cas les plus patents de machisme primaire, le rasage était fait à l’eau à peine tiède, sans aucun savonnage. Il est vrai que cela rabougrissait sérieusement l’appendice de petit monsieur et le calmait généralement….

J’en ai vues des verges de toutes formes et de toutes tailles, mais je ne me suis jamais lassée de rire avec les copines de la bêtise de ces mâles, si fiers de leur bout de viande, si hautains parfois avec les soignantes, mais si faibles et fragiles lorsque le moment de la (légère) souffrance était venu…

Je m’étais juré que le macho qui m’insupporterait trop et qui se prendrait à m’exhiber un pénis presque érigé, je lui ferais le « coup de l’éther » ! Je n’ai jamais osé…

Comments

Wazabi Il ya 12 ans  
clyso Il ya 12 ans  
clyso Il ya 12 ans  
chacha Il ya 12 ans  
clyso Il ya 12 ans