Vues: 808 Created: 2012.09.07 Mis à jour: 2012.09.07

Mon ancien médecin

Mon ancien médecin

Avant de confier ma santé au docteur Isabelle, ma généraliste actuelle, j'étais suivi par un autre médecin, dont je vais vous parler ci-après. Ce médecin, que j'appelerai le docteur Michel, est un homme peut-être un peu plus jeune que moi.

Au début, Michel était le remplaçant du médecin qui occupait le cabinet médical, le docteur Jean-François, médecin en titre. Mais avec la multiplicité de la patientèle et la très bonne réputation dont jouissait le dr Jean-François, le docteur Michel devint le second médecin en titre de ce cabinet. Les deux médecins s'étaient associés et recevaient suivant leurs horaires respectifs, mais sans rendez-vous. Cependant, dans la salle d'attente, certains venaient pour l'un et d'autres, pour le second médecin. Par la force des choses, chaque médecin avait fidélisé sa patientèle. J'ai déjà parlé dans un autre post de ces deux médecins, je voudrais aujourd'hui y revenir avec plus de détails.

Les deux médecins exerçaient dans le même cabinet, mais le dr Michel restait plus tard le soir, et assurait la permanence en plus, les mercredi et samedi. Quant au dr Jean-François, il ne recevait que jusqu'à 18 h, tous les jours, sauf le mercredi et un samedi sur deux.

Depuis plus de 10 ans, j'étais suivi par le dr Jean-François, très bon médecin, s'il en est. Il posait toujours le bon diagnostic et parlait franchement au malade. J'ai presque toujours eu affaire au dr Jean-François. Il savait tout sur moi, connaissait mon corps intimement. Avec lui, c'était plutôt speed : il ne faisait déshabiller ses patients qu'en cas de nécessité absolue et ne faisait retirer que le nécessaire. Pendant les 10 années de suivi chez lui, je ne me suis en mis en slip que deux fois, et jamais à poil. Je ne sais pas comment cela s'est produit, mais un soir, je me suis présenté, sans rendez-vous au cabinet médical. Les deux portes des cabinets étaient fermés et la salle d'attente bondée comme elle ne le fut jamais. Je n'avais pas d'autre choix que d'attendre. J'avais de quoi lire avec moi, et finalement, le temps d'attente me servirait de repos avant la soirée. Une heure passe, et enfin, la porte du dr Michel s'ouvre : il n'y avait plus que lui dans le cabinet, l'autre médecin a fini ses consultations plus tôt et a fermé son cabinet. Déduction logique : tous ceux qui étaient là venaient pour le dr Michel, donc. J'ai voulu repartir et remettre ma visite à plus tard, mais en venant chercher un patient, le dr Michel a vérouillé la porte d'accès à son cabinet, ceci afin de ne plus recevoir personne d'autre. Me voilà coincé, condamné à attendre mon tour. Je suis le dernier, personne n'étant plus entré après moi.

Au bout de trois longues heures, il n'y a plus personne d'autre que moi dans la salle d'attente.

C'est bientôt mon tour, enfin. Il est alors plus de 20 h 30. Le docteur Michel libère son dernier patient et me fait entrer. Nous faisons connaissance parce que nous ne nous connaissons pas. Certes, il connait mon dossier, il y a accès via l'ordinateur, puisque les deux médecins travaillent en réseau. Mais physiquement, il ne m'a jamais vu. Moi non plus, d'ailleurs. Il me pose les questions d'usages sur mon travail, ma vie... A son tour, il m'apprend qu'il n'a pas eu une seconde de répit dans la journée, qu'il a à peine eu le temps de manger quelque chose à midi, et que pour ce soir, il ne sait à quelle heure il va finir. Un peu amusé, je lui dit que je suis le dernier de la journée, ce qu'il sait évidemment.

Et malgré sa journée harassante, aucun signe de fatigue ne se lit sur son visage : le docteur Michel est frais comme un gardon, bon pied, bon oeil. Vue l'heure avancée de la soirée, je m'attendais donc à une simple visite de routine, envisageant même un bâclage total. Moi aussi fatigué par une journée passée dans les chiffres, je n'avais qu'une hâte, en finir le plus vite possible. Je tousse, je suis enrhumé et ça me met à plat !

Pour ne pas retarder le médecin et aussi pour ne pas rentrer trop tard chez moi, j'ai vite fait d'expliquer au médecin ce pour quoi je venais. Le docteur Michel note tout sur son écran et me propose de passer à l'examen.

Des yeux, j'observe son cabinet : je connais celui de son collègue, mais celui du dr Michel, non : c'était la première fois que j'y pénétrais. Le docteur Michel se lève et j'en fais autant : je m'aperçois alors qu'il déplie un fauteuil qui se transforme en table d'examen. Il y déroule dessus un drap de papier, qu'il a au préalablement détaché d'un rouleau. Le médecin ne me demande rien, et, de par moi-même, je me mets torse nu et je viens m'allonger sur la table. Il n'y a rien pour se dissimuler au moment du déshabillage et donc le médecin ne peut rien faire d'autre qu'assister au déshabillage de son patient.

Mais le médecin objecte :

- Mettez-vous en slip, ce sera mieux.

Un peu surpris par cette demande, je fais comme le médecin me dis, mais je suis géné, ayant plus l'habitude avec son collègue. C'est la première fois que je rencontre le docteur Michel, et dès la première, il me met presque à poil. Qui plus est, quand je vais chez un médecin, surtout en fin de journée et que je prévois de finir la visite en petite tenue, je pense à me changer, c'est la moindre des choses. Un peu de respect pour le praticien ! Mais ce soir-là, je n'ai rien prévu de rechange : je suis resté dans mes vêtements et dans mes sous-vêtements, les mêmes depuis ce matin !

Et pourtant, je n'ai pas insisté, pas rouspété, pas fait de commentaire. Avec une grosse difficulté, je me mets en slip et j'ai beaucoup de peine à retirer mes chaussettes. Dans un premier temps, je suis assis au bord de la table. Et le docteur Michel m'observe de partout. Il prend ma température dans l'oreille, me fait tirer la langue, regarde mes yeux, ma bouche, mon nez, mes ganglions sous le coup, écoute ma respiration par-devant et par derrière, teste mes réflexes.

La deuxième partie de l'examen se fait allongé : je m'étends sur la table. Le dr Michel refait les mêmes examens et reprend ma tension quand je suis couché. Il examine mon ventre, le trouve chaud et sans que j'ai pu deviner la suite, il fait rentrer sa main sous mon slip, pour toucher un quart de seconde, mes bourses. Mais ce quart de seconde, je l'ai senti passé, et j'ai... Aimé... C'était pour ça qu'il voulait que je sois en slip, peut-être. Il finit l'examen par les jambes et les pieds.

Diagnostic : une bonne petite grippe. Il me délivre une ordonnance pour 4/6 jours et ordre de revenir le voir à la fin du traitement. Je descends de la table, un peu étourdi et je me rhabille. Je remonte mon slip qui n'était plus à sa position initiale : croisant le regard du médecin pendant que je me rhabille, je fait claquer l'élastique du slip. Le médecin et moi restons à parler encore un peu, et quand je quitte le cabinet, il n'est pas loin de 22 h. Je suis resté sous le coup de cette visite médicale, presque à poil, alors que cela ne se justifiait pas (à mon avis). Mais après tout, j'ai trouvé le docteur Michel excellent médecin, et je commençais à le préférer à son collègue.

Quelques jours passèrent, et le traitement antibiotique prit fin aussi. Plus de 10 jours après, je retourne au cabinet médical, toujours en fin de soirée. Je ne pensai passer qu'un examen de routine et de contrôle. D'ailleurs, la salle d'attente est pleine, mais nombreuses sont les personnes qui ne patientent que pour présenter au docteur Michel, entre deux portes, entre deux visites, un résultat d'examen ou de radiologie. La salle d'attente se vide très vite.

Moi, j'attendais le bon moment pour en faire autant.

J'attends moins longtemps que la première fois, mais quand le docteur Michel me reçoit, je suis encore... Le dernier patient de la journée. Il me fait entrer dans son cabinet, et ferme la porte à clé. Face à face, je lui explique que je me sens mieux, que je n'ai pas eu de fièvre, que je n'ai pas cessé mon travail... A ma grande surprise, le voilà qui se lève de son bureau et me dit :

- Nous allons voir ça.

Je fais comme lui et je le suis, mais je reste habillé. Il me dit :

- Déshabillez-vous, je vais vous examiner.

- Encore, docteur ? Vous l'avez fait il y a dix jours.

- Dix jours, c'est dix jours. Allez-y, s'il vous plait.

Là encore, je n'avais pas prévu de sous-vêtements de rechange. Je ne pensai pas le moins du monde que le dr Michel allait m'examiner encore une fois. Sa table d'examen était prête, dépliée, il l'avait déjà utilisée pour d'autres malades. Après avoir posé un autre morceau de ruban de papier, je m'installe sur la table : mais je n'ai retiré que mes vêtements du haut et mes chaussures. Le médecin n'a rien dit en me voyant comme ça.

Avant de commencer l'examen, le docteur Michel prend la peine de m'ouvrir le pantalon et m'en défait. Il m'ôtera aussi mes lunettes et mes chaussettes, et m'examinera en... Slip, pour la seconde fois en mois de 10 jours. Suivant la course du pantalon, le slip glisse de quelques centimètres, et dévoile la base de ma verge. Je rougis, j'ai honte, je me saisis de mon slip et tente de le remonter. Le docteur arrête mon geste, se justifiant en disant que dans quelques minutes, il allait examiner l'endroit. J'abandonne tout autre acte de résistance, et j'ai droit au même examen que la première fois, aussi intense, aussi méticuleux, aussi sérieux. J'ai droit encore et aussi à un examen des bourses.

Depuis ces deux épisodes, j'avais (enfin) compris que le docteur Michel examinait ses patients en petite tenue (sauf certaines femmes, eu égard à leur pratique religieuse). Aussi, chaque fois que j'allais le voir, j'anticipais et je revêtais de beaux sous-vêtements, puisque je savais qu'à un moment ou à un autre, j'allais devoir me montrer en slip. Pour lui, je ne mettais que des slips ou des tanga, jamais de caleçons. J'avoue avoir pris goût à la chose ; j'aimais me présenter en slip face au docteur Michel. Entre les deux praticiens, je choisissais toujours le dr Michel pour cette raison. Je ne me rendais au cabinet médical que lorsque je savais que le dr Michel y était.

Et, quelle que soit la raison pour laquelle je venais le voir, j'étais toujours en slip, j'avais toujours droit sinon à une palpation, au moins à une mise à l'air de l'appareil génital. Et j'aimais ça. J'aimais me montrer à lui, en slip ou même à poil. C'est arrivé plus d'une fois d'être entièrement nu devant lui, je le raconterai peut-être une autre fois. Jamais le dr Michel ne m'a contrarié en me mettant en slip, sans même qu'il le demande : je pense au fond de moi-même que c'était ce qu'il voulait.

Peu de temps après, les deux médecins décidèrent d'embaucher une secrétaire : désormais, les visites ne se feraient que sur rendez-vous. Ce qui franchement réduisit le temps d'attente dans la salle du même nom, mais ce qui a permis aussi de chosir le médecin que l'on voulait rencontrer.

Pour moi, le choix était tout fait.

Un jour, en fin d'année, j'ai pris rendez-vous chez le dr Michel. Avec surprise, en arrivant devant la porte de son cabinet, j'ai trouvé (et je n'étais pas le seul) un écriteau :

- Veuillez excuser le départ précipité et sans prévenir du Dr Michel, qui a cessé brutalement toute activité. Veuillez vous adresser au dr Jean-François. Là, j'ai pris une douche froide. Je me suis trop attaché au dr Michel. Je trouvai que c'était un excellent médecin. Et je n'étais pas le seul à le dire ou à le pense... Certes, son confrère était aussi compétent, mais il ne prenait pas le temps avec ses malades.

Quatre mois plus tard, en nous prévenant, le dr Jean-François aussi, cessait son activité et vendait le cabinet. C'est ce qui m'a poussé à choisir aujourd'hui, le dr Isabelle. Malgré tout ce que j'ai pu faire ou dire au dr Isabelle, je n'ai jamais été examinée par elle en slip ou à poil : c'est mon rêve le plus fou aujourd'hui, retrouver l'accueil du dr Michel chez le dr Isabelle !

C'est-à-dire, et on aura compris : visite médicale en slip !