Vues: 533 Created: 2012.09.11 Mis à jour: 2012.09.11

Le stagiaire

Le stagiaire

Une seule fois, en me rendant chez mon médecin du moment, j'ai eu affaire à un stagiaire (c'est en ces termes que cette personne m'a été présentée). Mais je pense plutôt que c'était un étudiant en médecine.

Comme souvent et encore aujourd'hui, des maux de ventre me tenaillent. Je ne suis pas le genre de personne à aller consulter, mais comme ça dure plus de 3 ou 4 jours, je me rends chez mon médecin qui me suivait à ce moment, et qui reçoit sans rendez-vous.

Arrivé sur place, je suis reçu assez rapidement. Au moment des faits je devais être dans la vingtaine, et je me plains au médecin de maux de ventre, fréquents, douloureux et qui me gâchaient la vie.

Devant le médecin, et à sa demande, il me demande de me défaire du haut. Je me mets torse nu et le médecin m'examine, d'abord debout. Il palpe mon ventre de ci, de là, prend ma tension et pose son stétoscope par endroits. Puis, il me fait allonger, me faire ouvrir mon pantalon et examine le bas du ventre. Il me baisse de quelques millimètres mon slip et, après avoir explorer cette partie, me demande de me rhabiller.

Je me rhabille je retrouve le médecin devant son bureau. Mais avant de me donner l'ordonnance, il m'adresse une étrange demande :

- Avant de vous congédier, me dit-il, acceptez-vous l'idée de vous refaire examiner par ma stagiaire ? Je ne vous force pas, c'est si vous voulez...

Comme j'ai toujours pensé que les jeunes doivent avoir leur place dans la société, j'ai accepté. Cela a toujours été ma façon d'agir : j'ai toujours, dans toutes les entreprises où j'ai travaillé, accepté des stagiaires !

Ce jour-là, j'ai accepté cette seconde visite. Le médecin me dit alors :

- Voilà, j'ai posé mon diagnostic. Je ne vous en parlerai qu'après, juste pour voir si ma stagiaire ne se trompe pas. Même chose pour les médicaments. Ah ! vous avez bien fait de vous rhabiller, je vais voir comment elle se comporte avec vous. Je vous préviens que je ferai comme si je n'étais pas là : c'est à elle de vous examiner. Vous êtes toujours d'accord ?

Je ne savais pas que la stagiaire était une femme. Je n'ai pas voulu revenir sur ma parole, et j'ai confirmé au médecin mon choix.

- Très bien, fit le médecin, je vais la chercher et vous la présenter.

Quelques secondes plus tard, une porte s'ouvre et le médecin entre, accompagné d'une jeune femme, brune, élancée, aux cheveux longs. Ses vêtements du haut et du bas moulait son corps. Elle me salue, et je suis estomaqué par cette personne que je vois pour la première (et dernière) fois.

En deux ou trois mots, le médecin explique à la stagiaire, Anne, ce qui me fait venir ici. Puis, il s'assied derrière son bureau, et, tout en étant présent, assiste à l'examen que va me faire passer Anne.

Anne m'interroge sur les causes et l'origine des douleurs. J'essaie de lui répondre du mieux que je peux, ou, au moins, de lui faire les mêmes réponses que celles que j'ai données au médecin. De temps à autre, Anne se tourne vers le médecin pour savoir si elle agit bien, mais le médecin ne dit pas un mot : il fait comme s'il n'était pas là, comme il me l'a dit tout-à-l'heure.

Anne, me semblant un peu perdue, ou stressée, me demande alors de me déshabiller. J'ai le temps d'apercevoir le médecin qui approuve ce que vient de dire Anne.

Comme tout-à-l'heure, je me défais des vêtements du haut et j'attends le bon vouloir d'Anne. Mais, cette dernière me demande, très timidement de retirer aussi mon pantalon. Je me tourne en direction du médecin, et je lis, chez lui, un regard approbateur.

De plus en plus gêné, je me retrouve en slip, face à une jeune femme, superbe, jolie et bien foutue. Mais à cette époque, j'étais pudique : je ne savais plus où me mettre.

Obéissant au médecin, je suis venu m'allonger sur la table d'examen près de laquelle Anne vient me rejoindre.

A son tour, méticuleusement, peut-être avec plus de délicatesse que mon médecin, elle m'examine partout, me fait passer un chek-up complet. Prise de tension, écoute du coeur, de la respiration... Puis, elle passe aux choses sérieuses, le ventre, là où j'ai mal.

Au-dessous de l'abdomen, elle me palpe, tapote sur des points précis de mon ventre et me demande si j'ai mal. Du coin de l'oeil, je surveille mon médecin, qui ne dit rien mais qui voit tout. Il semble tout à fait d'accord avec les investigations de sa stagiaire. D'ailleurs, quand Anne lui pose une question, il ne répond pas, laissant Anne se dépatouiller toute seule.

Arrivée au bas-ventre, Anne me demande de baisser mon slip, juste pour dégager la base du ventre. Ce que je fais en tremblant. Anne aussi, n'est pas sûre d'elle, elle m'examine du bout des doigts, contrairement à la fermeté du médecin.

Mon slip est descendu jusqu'à la base de la verge, et dans le même temps, sans le faire exprès, le haut de mes fesses (mais elle ne le verra pas) est découvert dans le même geste. Anne m'examine alors et pose ses deux mains, l'une sur l'autre, sur mes parties. Elle appuit très fort et me demande de tousser.

- Pas de souci à ce niveau, me dit-elle. Voilà, j'ai fini, rhabillez-vous. Merci de votre gentillesse.

Le médecin, enfin, quitte son bureau et vient retrouver Anne, près de moi.

- Ne vous rhabillez pas, me dit-il. Attendez un moment.

Je m'étends à nouveau sur la table, mon corps offert aux quatre yeux.

Le médecin, très rapidement et avec son jargon, me refait une autre visite et commente l'intervention d'Anne. Mais, il finit par la féliciter et par lui dire que son diagnostic est bon. Le médecin me permet de me rhabiller, enfin. Cette visite a duré au moins 1/2 heure.

D'un commun accord, Anne et le médecin rédigent l'ordonnance. Anne s'en va en me remerciant de ma coopération, et le médecin la félicite. Elle sera un très bonne médecin.

Mon docteur me raccompagne, me remercie d'avoir accepter Anne et m'avoir remis l'ordonnance qui convient.