Aujourd’hui, mon généraliste habituel est absent. Au lieu d’un vieux bougon barbu, c’est un homme charmant qui m’accueille et me fait signe de le suivre dans son cabinet. Je m’installe devant son bureau et lui dit que je viens pour une visite de contrôle suite à une estafilade à la jambe qui s’est infectée. Pendant que je lui explique ce qui m’amène, je ne peux m’empêcher de le détailler : la trentaine, brun, halé, on devine sa carrure sous sa chemise. Je croise son regard, il a d’intenses yeux verts et un léger sourire flotte sur ses lèvres. Prise en flagrant délit de contemplation, ce regard et ce sourire me font immédiatement rougir. Ma réaction semble l’amuser énormément, son sourire devient plus franc et, curieusement, un peu carnassier. On dirait un jeune loup surveillant sa prochaine proie. J’en frissonne, mais un peu d’excitation se mêle à mon appréhension.

Il recouvre son sérieux pour me demander de lui montrer ma jambe. La blessure, presque guérie maintenant, se trouve sur l’intérieur de ma cuisse, assez haut. Je commence à me déshabiller quand je me rends compte que je suis habillée bien plus sexy que je ne suis ordinairement quand je vais chez le docteur. Un haut assez décolleté, une jupe, des bas, des talons hauts. Même mes sous-vêtements sont en dentelle noire. J’essaie de ne rien montrer du trouble qui m’envahie pendant que j’ôte ma jupe et mon bas. Mais je me sens à fleur de peau lorsque que je m’allonge sur la table pour le laisser examiner ma jambe.

Il se penche sur moi pour regarder l’entaille, il écarte mes jambes pour mieux voir, ses mains palpent doucement la blessure. J’essaie de me détendre, de ne pas frissonner au contact de ses mains sur ma peau, je ferme les yeux pour éviter de voir son visage à quelque centimètres de mon sexe. Peine perdue. Je n’arrive plus à penser à autre chose et mon excitation grandit de secondes en secondes. Ses mains bougent lentement le long de ma jambe pendant qu’il m’explique qu’il vérifie qu’il n’y a pas d’inflammation qui indiquerait que l’infection est toujours présente. Ces mouvements sont doux, ses mains se posent délicatement, à la limite de la caresse. Il remonte prés de l’aine pour vérifier les ganglions. Ses doigts sont posés tout contre mon string et je sens que je suis trempée. Je suis morte de honte et en même temps frissonnante de désir. Le mélange est grisant.

Brusquement, il retourne à son bureau et me prononce en bonne voie de guérison. Je ne sais pas s’il s’est rendu compte de l’état dans lequel je suis mais sa voie est un peu rauque et il évite de me regarder. Je baisse également les yeux et commence à me rhabiller, enfilant mon bas. Je suis en train de mettre en place la jarretière quand je lui glisse un regard : il fixe tous mes gestes de ses yeux brulants. Je suis encore assise au bord la table, la jambe qu’il a examiné pliée dessus pour enfiler le bas, l’autre jambe pendante sur le coté et mon string couvrant à peine mon sexe ouvert. J’ai l’impression que s’il pouvait, son regard me mettrait nue et s’enfoncerait en moi.

Cela finit de mettre tous mes sens en émoi. Je me lève de la table pour aller chercher ma jupe. Je m’arrange pour lui tourner le dos et bien lui présenter mes fesses au moment où je me penche pour la ramasser. Je reste de dos pendant que je l’enfile, prenant soin de me cambrer pour qu’il profite du spectacle. Je sens son regard sur moi, qui détaille tout, qui effleure mes formes, qui me caresse. Je trouve ce moment extrêmement sensuel alors je prends mon temps, je fais durer le plaisir.

Quand je me retourne, il est là, juste devant moi. Son regard ardent me fait fondre et je ne résiste pas quand il me prend dans ses bras. Ses baisers m’enflamment et j’y réponds avec fougue. J’ai terriblement envie de lui. Il me plaque contre lui, épouse mon corps du sien. Ses mains, sa bouche sont partout, achèvent de me faire perdre la tête. J’ouvre sa chemise, découvre un torse musclé et lisse, d’une douceur extraordinaire. Je laisse courir mes mains sur son corps et la sensation est délicieuse.

Pendant ce temps, ses mains ont empoignées mes fesses et les caressent avec une sensualité incroyable. Il enlève la jupe que je viens de remettre, ouvre mon haut pour caresser mes seins. Toute ma peau frémit sous ses doigts qui m’effleurent à me rendre folle. Il achève de me déshabiller, ne laissant que mes bas puis il m’allonge sur la table d’examen. Il reste debout devant moi, reprend ses caresses. Ses mains entourent mes seins, descendent lentement sur mon ventre, écartent doucement mes cuisses, ouvrent ma chatte. Je ne peux que m’abandonner à cet inconnu qui s’est si incontestablement rendu maitre de mon corps.

Sa bouche vient se poser sur mon sexe dans un doux baiser. Ses lèvres bougent délicatement, embrassant les miennes, m’épanouissant lentement comme le soleil ouvre une fleur. Sa langue vient me gouter avant de s’aventurer plus loin. Elle m’explore inexorablement, darde dans mes recoins les plus secrets, déclenche des gémissements que j’essaie d’étouffer. Elle trouve un bouton sur lequel elle s’acharne, m’arrachant un cri de plaisir. Tout mon corps se tend dans un fabuleux orgasme.

Je me redresse en même temps que lui, l’entoure de mes bras, l’embrasse. Malgré le plaisir que je viens de ressentir, je ne suis pas rassasiée. Et puis, je ne peux pas le laisser dans cet état. Je sens une énorme bosse dans son jean qui demande mon attention. Je recommence à caresser son torse, je ne m’en lasse pas. Ses seins semblent particulièrement sensibles, tendus et gonflés comme ceux d’une femme. Je les lèche doucement avant de les mordiller, le faisant gémir à son tour. Mes mains s’aventurent plus bas, caresse son sexe à travers le jean, font sauter les boutons gênants, passent langoureusement sur ses fesses, se faufilent pour l’empoigner, le mettent nu.

Il agrippe mes fesses pour m’approcher du bord de la table, de lui, de son sexe dressé. Je l’accueille en moi avec un soupir de plaisir, noue mes jambes autour de lui pour nous rapprocher encore. Il bouge lentement en moi, laisse nos corps, nos sexes s’apprivoiser. Ses mouvements prennent de l’ampleur maintenant, il m’explore posément, profondément. Je soupire à chaque fois qu’il revient au fond de moi, je me mords les lèvres pour retenir les cris de plaisir qui ne cessent de monter en moi. Ses mains continuent à caresser mes fesses en même temps qu’il va et vient entre mes cuisses et les sensations sont démultipliées. Il accélère brusquement, ses mouvements deviennent plus fort, presque violents, mais je ne demande pas mieux, mon plaisir monte en flèche, je suis au bord de la jouissance. Dans un dernier coup de reins, nous explosons tout les deux, essayant de ne pas hurler.

Je quitte son cabinet comme une somnambule, assommée de plaisir. C’est la première fois que je paie une consultation en nature.