Derrière la porte, j'entendis la voix du docteur :

- Florence, vous avez le dossier suivant ?

Une voix féminine répondit, aussitôt suivie de pas. Silence. Puis, de nouveau la voix du docteur :

- Vous pouvez le faire entrer.

Les pas féminins s'approchèrent de la porte et celle-ci s'ouvrit. J'étais assis, en slip, sur le petit banc, alors qu'une infirmière d'une quarantaine d'années, en blouse blanche, brune, aux cheveux attachés et aux bras nus et blancs me dit d'entrer. J'eus tout de suite l'impression qu'elle avait posé ses yeux sur mon entrejambe.

Je me levai et entrai. Le docteur, un homme d'une cinquantaine d'années, changeait le papier protecteur sur la table d'examen. Il se retourna vers moi sans sourire et me fit signe de venir sur la balance. L'infirmière nota mon poids. J'étais maigre, je n'avais pas un beau corps masculin et j'avais un peu honte devant cette jolie femme.

- Allongez-vous.

Je m'exécutai alors que l'infirmière se tenait derrière la table d'examen. Ma bosse était toujours présente. De plus je commençais à avoir envie d'uriner sévèrement. Trop bu de café à midi. Pas assez fait pipi dans le flacon...

Il commença par me regarder la gorge, puis le nez et les oreilles. Ses gestes étaient rapides et presque brutaux. Il me palpa le cou puis enfila son stéthoscope. Il m'ausculta la poitrine, puis me fit asseoir pour m'ausculter le dos. Je sentis mon érection décroître et cela me rassura.

Il me prit la tension et la trouva trop forte.

Une fois rallongé, il commença à appuyer sur mon ventre. Sa main pénétrait profondément dans ma chair et écrasait littéralement mes organes. Il insista au début sur le foie, plongeant ses doigts sous mes côtes. Puis il descendit sur le nombril et ce fut au tour des intestins d'être malmenés. Il descendit encore. Mon ventre frémit. Il palpait la région de l'appendicite, puis celle de la vessie. L'inconfort causé par ces palpations brutales et profondes cumulé à l'envie d'uriner et à la gêne occasionnée par la nudité et la présence de l'infirmière firent que je sentis de nouveau une érection arriver.

- Bien, descendez votre slip, on va regarder la cicatrice de la hernie.

Je descendis modérément l'élastique du slip pour découvrir les poils pubiens dans lesquels se cache la cicatrice. Mais le docteur attrapa les deux côtés du slip sur mes hanches et la descendit plus brutalement jusqu'à mi-cuisses. J'avais mon sexe exposé aux yeux du médecin et de l'infirmière.

Il fouilla dans mes poils, appela Florence :

- Vous voyez, ici.

Florence se pencha un peu pour voir. Il commenta la longueur de la cicatrice. L'érection grandit encore et, mon sexe étant libre, la verge se mit bientôt droite.

Les mains du docteur palpèrent toute la zone pubienne, descendirent vers les testicules, les étirèrent. Il rentra un doigt dans le scrotum pour vérifier une éventuelle hernie. Puis, sans prévenir, il décalotta ma verge déjà rouge et dure.

- Vous avez des pratiques sexuelles normales ou à risque ?

Je restai interloqué. Je fis mine de ne pas comprendre la question. Le docteur, tout en continuant de palper ma verge et mon gland, reformula la question :

- Vous n'êtes pas homosexuel ? Vous êtes en couple stable ? Vous avez plusieurs partenaires ? Vous vous protégez ?

- Euh... je suis célibataire... je...

- Ça n'empêche pas d'avoir des rapports sexuels.

- Je n'en ai jamais eus.

Il ne répondit pas et s'éloigna de la table.

- Ok, vous pouvez descendre. Avez-vous d'autres questions ?

Je rajustai ma culotte, et descendis de la table, tout penaud, mon slip gonflé par ma verge turgescente, alors que Florence retirait la papier protecteur pour en tirer un autre.

- Euh... non.

- Bien, vous pouvez aller vous rhabiller. Bon après-midi.

Je retournai dans ma cabine, me rhabillai hâte et sortis. Je rejoignis Anne-Marie au bureau, la tête pleine de mille pensées.

- Alors, me dit-elle, ça s'est bien passé ?