Vues: 540 Created: 2015.11.08 Mis à jour: 2015.11.08

Le traitement

Chapitre 5

ANNEXE DEUX : le quatrième jour

C'était l'après-midi. J'étais venu avec Damien jusqu'à la pharmacie du quartier. Cela faisait maintenant quelques minutes que nous étions à l'extérieur, devant la vitrine.

-Allez, on y va, tentai-je de le convaincre. Il n'y a personne et ça ferme dans dix minutes. On demande de la vaseline, et on rentre.

-Tu es sûre qu'ils en ont ? Me demanda-t-il.

-Oui. Allez, ne sois pas timide : c'est moi qui parlerai. Mais tu viens avec moi.

Je dû le prendre par le bras, et l'emmener de force à l'intérieur.

Je me dirigeai alors immédiatement vers la caisse, où un jeune homme était de service.

-Bonjour, lançai-je le plus naturellement possible. On voudrait acheter de la vaseline.

Le pharmacien sembla tiquer. Cette demande ne devait pas être habituelle. Il nous observa une seconde avant de me demander.

-Oui, c'est possible. On a de la vaseline en tube et en pot. C'est pour quelle utilisation ?

Je sentis Damien serrer ma main.

-Euh, c'est pour aider à prendre des suppositoires, répondis-je.

Ne trouvant aucune autre réponse à lui donner, j'avais opté pour la vérité.

La pharmacien sembla un peu surpris, mais quitta le comptoir en direction de la réserve.

-Je reviens tout de suite, fit-il.

Il revint quelques dizaines de secondes plus tard, avec un petit pot blanc de 100mL qu'il posa sur le comptoir. A ce moment-là, je repérai juste à côté du comptoir quelques thermomètres en verres qui étaient sur un présentoir. J'en saisis un et le posai à côté du pot de vaseline.

-Vous pouvez ajouter ça aussi, fis-je.

Il parut une fois de plus un peu surpris, mais ne fit aucune remarque.

-Ce sera tout ?

-Oui, répondis-je.

Il se contenta alors simplement d'encaisser ma commande. On repartit ensuite avec Damien sur le chemin du retour, vers notre appartement.

-Le thermomètre, c'est pour faire quoi ? Me demanda-t-il.

Je lui lançai un sourire coquin.

-Pour jouer au docteur quand on rentrera, répondis-je.

-Tu veux que je te le mette dans les fesses ? Fit-il.

-Je sais pas. C'est toi qui fera le docteur : tu décideras où tu veux me le mettre. Les fesses sont une possibilité, c'est vrai.

On regagna donc l'appartement au bout de dix minutes de marche, puis une fois rentré on partit tout de suite dans la chambre.

Damien me demanda de me déshabiller, et partit pendant ce temps à la cuisine pour revenir avec la boîte de suppositoires.

-Bon, je vais commencer à t'examiner, fit-il. Assieds-toi sur le bord du lit.

Il s'installa à côté de moi, et fit semblant de m'examiner le dos, puis la poitrine, en s'amusant à palper mes seins.

-Bon, je vais prendre ta température rectale, poursuivit-il. Il va falloir que tu te couches sur le ventre, pour que je puisse mettre le thermomètre dans ton derrière.

-Oui docteur, comme vous voudrez.

Je m'installai sur le ventre, sur le lit, excitée moi aussi du petit jeu de rôle qu'on faisait. Il s'installa au-dessus de moi, et commença par écarter mes fesses d'une main. De l'autre, il plongea son doigt de quelques centimètres dans le pot de vaseline, puis il vint étaler le gel sur mon petit trou. Le toucher fut d'abord un peu froid, mais devint très vite tiède et doux tandis qu'il plantait son doigt dans mon cul lentement.

Il retira ensuite son doigt, et le remplaça aussitôt par le thermomètre qu'on venait d'acheter à la pharmacie.

-Voilà, il va falloir que tu le garde un peu dans le cul pour que je puisse vérifier ta température, m'expliqua-t-il. Pendant ce temps, je vais préparer ton suppositoire.

-D'accord.

Je restai dans la même position à attendre, les fesses à l'air, avec le bout du thermomètre qui dépassait. Je m'imaginais à quel point cette simple vue devait l'exciter.

Au bout d'une petite minute, il finit par retirer le thermomètre qui glissa hors de mes fesses sans problème, et lu la température à haute-voix.

-Hum, 37.8°C. Tu as un peu de fièvre. Le suppositoire va régler ça.

Il écarta à nouveau mes fesses, et mit cette fois la pointe du médicament sur mon petit trou, prêt à le rentrer.

-Allez, je compte jusqu'à trois, et je l'envoie, fit-il.

Il compta, et à trois, je poussai sur mes fesses. Il en profita aussitôt pour m'enfoncer le suppositoire, en y allant comme d'habitude bien profondément.

-Voilà, ton suppo est mis, lança-t-il en glissant son doigt dehors. Il va agir en vingt minutes. Tu peux te rhabiller, maintenant.

-Merci, docteur.

Je me redressai sur le lit, mais bien sûr je ne me rhabillai pas tout de suite, je me rapprochai de lui, car quelque chose me disait qu'un de ses organes avait un grand besoin d'être soulagé, à lui aussi.

Comments

patou39 Il ya 8 ans  
mondoi Il ya 8 ans  
clyso Il ya 8 ans