Mon père gay et médecin
Mon père gay et médecin
Ma mère nous avait quittés, me laissant seul avec mon père. Elle était retournée vivre chez ses parents, comme l’on dit, pour faire le point et, je le pensais, pour se distraire avec son nouvel amant. Il y avait longtemps que j'avais remarqué que ce n'était plus le grand amour entre mes parents, je n'en connaissais cependant pas encore les causes exactes.
Le premier week-end après le départ de ma mère, un samedi d'été, je m'étais retrouvé seul avec mon père pour le petit déjeuner. J'étais enfant unique. Mon père n'avait pas l'air dans son assiette. Je n'avais rien de prévu ce jour-là, je lui proposai donc de passer la journée ensemble, il me répondit :
— Ce sera avec plaisir, je t’offre le déjeuner dans ce nouveau restaurant dont tout le monde parle. Et pourquoi ne pas aller au ciné après ? Il y a des années que je n'ai plus vu de film. À moins que tu ne veuilles aller à Disneyland ?
— Je préfère le restaurant aujourd'hui. Nous pourrons discuter de notre avenir sans maman.
— Bien, ça joue. Je dois passer au cabinet comme tous les samedis matins pour mettre à jour les dossiers. Tu me rejoins en ville après ?
— Non, je pourrais venir avec toi. En fait, je n'ai jamais visité ton cabinet.
— Comme cela te convient. Nous prendrons le métro. Je ne conduis pas après un repas bien arrosé.
Mon père était médecin, un urologue réputé, spécialiste des troubles de l’érection. Nous arrivâmes à son cabinet vers 9h30. Celui-ci était situé dans un immeuble ancien au centre de la ville, au deuxième étage. Nous entrâmes, mon père referma la porte à clef, me fit rapidement visiter les différentes pièces et m’expliqua le fonctionnement de divers appareils. Je pensai alors aux hommes qui défilaient jour après jour pour raconter leurs misères et qui se déshabillaient ensuite pour se faire examiner. Cela me fit une impression bizarre.
Mon père s’assit à son bureau et me demanda :
— Veux-tu aller à la réception ? J’allumerai l’ordinateur de mon assistante et je te donnerai un mot de passe.
— Ce n’est pas nécessaire, j’ai mon nouvel iPhone. Mais…
J’hésitai. Je pensai à quelque chose depuis quelques minutes, je n’osai pas en parler. Mon père le remarqua :
— Qu’y a-t-il ? Tu n’es pas obligé de rester ici, si tu désires aller faire des achats.
— Ce n’est pas cela, j’aimerais… J’aimerais que tu m’examines.
— Ah, c’est donc ça, dit mon père en souriant. Tu as un souci et tu n’oses pas me le dire.
— Non, je n’ai rien. Tu vas me trouver ridicule, ce serait juste pour… pour comprendre ce que ressent un homme qui vient chez toi.
— D’habitude je n’aime pas examiner les membres de ma famille, sauf en cas d’urgence. Je vais faire une exception aujourd’hui. Ce sera à titre éducatif, de l’éducation… sexuelle pourrait-on dire. Assieds-toi en face de moi. Je ne vais pas faire une anamnèse complète, juste quelques questions. Ne pense pas que je suis ton père et réponds sans fausse pudeur. Tu veux donc juste faire un contrôle, tu n’as pas de problèmes ?
— Non, pas à ma connaissance.
— Pas de difficulté pour uriner ?
— Non.
— Tu as des érections satisfaisantes ?
— Oui.
— Pas de difficulté à décalotter le gland ?
— Non.
— Tu as déjà eu des éjaculations ?
— Oui, depuis trois ans environ.
— Des relations sexuelles ?
Je rougis.
— Non, je suis toujours puceau.
— Pense à te protéger lorsque tu en auras. Bien, je vais t’examiner. Couche-toi sur la table et baisse ton pantalon.
J’étais soudain très gêné et je regrettai d’avoir proposé cela à mon père, mais je ne pouvais plus reculer. Je me couchai, décrochai ma ceinture, ouvrit la braguette de mon pantalon et le descendis. Je baissai ensuite mon boxer blanc, exposant mon sexe que mon père n’avait plus vu depuis des années. Celui-ci releva encore les pans de ma chemise pour libérer mon ventre.
Il me contempla intensément, je ne devais pas être pour lui le patient lambda qui défile à longueur de journée.
— Elle est belle, me dit-il, très belle. Crois-moi, j’en ai vu des milliers.
J’étais très troublé, je sentis une excitation dans mon pénis. Pourquoi étais-je si troublé ? Et pourquoi mon père l’était-il aussi ?
À ce moment-là, j’eus l’intuition qu'il allait se passer quelque chose d'inhabituel entre mon père et moi. Aurais-je dû arrêter immédiatement le jeu que j'avais inconsciemment initié ? Peut-être, mais ma curiosité l'emporta. J'étais encore perturbé par le départ de ma mère et j'espérais en comprendre la cause en me rapprochant de mon père, en gagnant sa confiance. Il avait été assez distant avec moi jusqu'à présent, délaissant souvent notre vie familiale au détriment de sa carrière.
Mon père désamorça provisoirement la tension en redevenant plus professionnel. Il mit en route son échographe et me posa la sonde enduite de gel sur le rein gauche. Il tourna l'écran vers moi et m'expliqua les diverses mesures qu'il pouvait faire. Il me demanda également de cesser de respirer pendant assez longtemps. Il passa ensuite au rein droit, puis à la vessie et à la prostate.
— La prochaine fois, me dit-il, tu ne pisseras pas avant la consultation.
Il posa ensuite délicatement une sonde plus petite sur mes testicules, puis sur mon pénis, j'eus un frisson. Mon père me rassura :
— Tu es en parfaite santé, je n'ai rien trouvé d'anormal. Je t’enverrai un mail avec les photos, cela te fera un souvenir.
Il eut ensuite un instant d'hésitation, puis se dirigea vers une armoire qu'il ouvrit. Il sortit un gant d'une boîte et le mit. Il revint vers moi et tâta mon pénis et mes testicules. Il prit tout son temps, examina chaque centimètre carré. Il me décalotta ensuite le gland, tirant le prépuce au maximum afin de bien dégager la couronne. Il ouvrit le méat, puis fit à nouveau coulisser la peau plusieurs fois, j’eus immédiatement une érection. Mon père sourit :
— Je vois que cela fonctionne bien. Encore la prostate ?
Je ne dis pas non, mon père me fit mettre à quatre pattes. Ma bite toujours en érection et mes couilles pendaient entre mes jambes. Un filet de liquide bavait. Le toucher rectal fut à nouveau très long et minutieux. Mon père retira enfin son doigt et me dit :
— Voilà, c’est fini, tu es satisfait ? Il me semble que ça t’a fait plaisir.
— À toi aussi, papa. Je ne suis pas naïf, je sais bien que tu ne m’as pas fait un examen ordinaire.
— Tu as un si beau corps, un si beau sexe, je suis jaloux de ta jeunesse. Bon, prends ce papier et enlève le gel, puis remonte ton pantalon, nous allons mettre les choses au clair.
J’hésitai à nettoyer aussi mon anus, je renonçai. Mon père me fit signe de m’asseoir derrière son bureau en me disant :
— Nous allons jouer à un autre jeu, tu seras le psychiatre et moi le patient. Tu peux me poser toutes les questions que tu veux, j’y répondrai.
Je m’assis, réfléchis un instant et demandai :
— Pourquoi ne t’entends-tu plus avec maman ?
— Rien de spécial, elle a un amant depuis longtemps, je l’ai découvert par hasard. Elle nous disait aller chaque semaine à un cours de yoga, j’ai vu sur Internet que le cours avait été annulé à la suite de la maladie de l’animatrice. Comme dans les mauvais romans, j’ai engagé un détective privé pour la surveiller.
— Mais si tu le savais depuis longtemps, pourquoi cette crise maintenant ?
— Ta mère a vu par hasard que j’avais rendez-vous avec un masseur. Une alerte est apparue sur mon téléphone au mauvais moment.
— Tu as bien dit un masseur, un homme ?
— Oui, un homme. Un massage gay. Ta mère n’a pas beaucoup apprécié.
J’étais abasourdi, mon père gay ? Je lui demandai :
— Mais pourquoi t’es-tu marié avec elle si tu es homosexuel ?
— Pour te concevoir, mon enfant. Tu ne serais pas là si je ne m’étais pas marié avec ta mère. Non, je n’ai pas eu le courage d’avouer mon homosexualité, l’environnement n’était pas favorable, tu connais ma famille conservatrice. Je pense que tu sais l’essentiel, on ne va pas entrer dans tous les détails. Même si ta mère est partie, c’est notre intimité.
— Je te comprends, cela me suffit.
— Échangeons nos places.
Mon père se rassit à sa place habituelle et moi en face de lui. Je sentis que j’allais aussi devoir dire la vérité. C’était bien plus facile.
— Alors mon fils, gay ? Toi aussi ?
— Oui papa, c’est exact. Tu l’avais deviné ?
— Oui et non, je le supposais sans en être sûr. Bon, on pourra en reparler plus tard, j’ai quelques dossiers à traiter.
— J’aimerais en parler tout de suite, termine ce que tu as commencé !
— Qu’est ce que j’ai commencé ?
— À me dépuceler.
J’eus l’impression d’avoir commis une erreur et je le dis immédiatement à mon père :
— Excuse-moi de t’avoir proposé ça. Je n’aurais pas dû. Je t’ai mis dans l’embarras.
— Non, c’est de ma faute, je n’aurais pas dû accepter de t’examiner. Écoute, nous allons faire un compromis. Je ne pense pas que ce serait une bonne chose pour nous deux d’avoir une relation de longue durée. Ce sera donc unique, seulement aujourd’hui. Comme je l’ai dit, de l’éducation sexuelle, pour les deux. Cela nous permettra de faire cette expérience nouvelle d’homme à homme sans devoir trouver un inconnu. D’accord ?
— D’accord.
Maintenant que mon père avait accepté, j’étais un peu anxieux. Je lui demandai :
— Maintenant ? Ou ce soir ?
— Maintenant, ici, il y a une petite pièce avec un lit où mes patients peuvent se reposer après une intervention. Ce n’est pas un cadre très romantique, tant pis. On ne va quand même pas aller dans un hôtel de passe, je ne sais même pas s’ils existent encore.
Mon père se leva, ouvrit une armoire et en sortit une boîte de préservatifs ainsi qu’une plaquette de pilules bleues.
— Ne pense pas que j’ai l’habitude de baiser ici, j’ai parfois des jeunes patients qui n’ont jamais vu de préservatif et je leur montre comment en dérouler un. Rassure-toi, pas sur leur propre pénis, j’ai un modèle en plastique. Quant aux pilules, on dit parfois que les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. Oui, le médecin spécialiste des troubles de l’érection en a aussi, des troubles. Bon, avec toi ça irait certainement sans, je préfère assurer pour ne pas te décevoir. Je pense que tu n’en auras pas besoin, quoique, parfois, la première fois…
Mon père remplit un gobelet en plastique avec de l’eau et prit une pilule. C’était la première fois que je le voyais faible. J’avais toujours eu l’impression qu’il était fort. Il était au milieu de la quarantaine, faisait beaucoup de sport, avait l’air encore jeune. Il était un médecin réputé, gagnait bien sa vie, nous ne manquions de rien. Le père idéal dans l’esprit d’un enfant, même s’il n’était pas souvent à la maison pendant la semaine. D’abord apprendre qu’il était gay, puis qu’il bandait mou…
— Par contre je n’ai pas de lubrifiant, dit encore mon père, on fera avec le gel pour les échographies, ça devrait aller. Alors, on y va ?
— OK, on y va. J’espère que ton assistante ne vient pas le samedi. Elle pourrait être jalouse. Elle doit certainement avoir secrètement rêvé d’être ta maîtresse, comme dans les romans à l’eau de rose.
Nous nous rendîmes dans la petite pièce avec le lit d’hôpital. L’éclairage au néon n’était pas très érotique. Nous étions debout l’un en face de l’autre et personne ne prenait l’initiative de commencer. Mon père finit par dire :
— Daniel, si quelque chose de déplaît, dis-le-moi. Je suis aussi un débutant.
Mon père me serra dans les bras, puis se plaça dans mon dos. Comme nous allions déjeuner dans un restaurant gastronomique, j’avais mis une chemise blanche à manches courtes, les pans sur mes pantalons foncés, deux boutons du col ouverts. Mon père en décrocha un troisième et enfila sa main droite pour atteindre mon buste. Il plaça sa main gauche sur mon sexe, comme pour en ressentir les réactions. Il titilla mes tétons. Il décrocha les autres boutons tout en me caressant le torse, puis le ventre. Il baissa la fermeture éclair de ma braguette et poursuivit ses mouvements sur l’étoffe du boxer. Il décrocha la ceinture et laissa tomber mes pantalons à terre. Mon père mit ensuite sa main sur mes fesses. Il revint face à moi, me dégagea les pieds de mes pantalons, ôta mes chaussettes noires, puis ma chemise. Il ne me restait plus que le boxer blanc avec ma bite à moitié dressée en travers.
Après m’avoir caressé encore un peu, papa baissa mon sous-vêtement, j’étais nu devant lui, le pénis dur comme il ne l’avait jamais été, pointant vers le haut. Il recula un peu pour mieux me regarder de la tête aux pieds. Il me fit faire un tour sur moi-même.
— Tu me refais un examen médical, ne pus-je m’empêcher de dire en souriant.
— Non, je t’admire. Ton corps jeune, ta bite triomphante, tes belles fesses, ta légère scoliose, non, pardon, pas d’examen. Profites-en, cela ne durera pas, le temps ne te fera pas de cadeaux.
Il s’agenouilla devant moi et prit mon gland dans sa bouche.