Vues: 521 Created: 2019.05.08 Mis à jour: 2019.05.08

Deux cousins (extraits)

La comtesse russe

Après le dîner, la comtesse russe demanda à Daniel :

— Dites-moi, jeune homme, vous vous y connaissez en T. S. F. ?

— En T. S. F. ? De quoi parlez-vous ?

— On dit radiodiffusion de nos jours. J’ai un de ces nouveaux postes, à transistors, pourriez-vous passer dans ma chambre pour le régler ?

— Bien sûr, Madame.

La dame de compagnie aida la comtesse Cheremetievskaïa à se lever et voulut lui donner le bras lorsque celle-ci la rabroua :

— Laissez donc le jeune homme me conduire à ma chambre, c’est un garçon très galant et il doit avoir l’habitude avec sa fiancée.

— Bien, Madame.

— Je n’ai point de fiancée, Madame, avoua Daniel en rougissant.

— Eh bien, donnez-moi le bras quand même, vous apprendrez ainsi.

Daniel était assez embarrassé, ils réussirent à atteindre l’ascenseur sans trop d’encombre. Ils montèrent au quatrième étage. La comtesse logeait dans une grande suite, elle avait déménagé la moitié des meubles de sa résidence. Elle s’assit dans une chaise et demanda à la dame de compagnie de servir le thé, de l’eau chaude était déjà prête dans un samovar. Elle montra le poste à Daniel.

— J’aimerais avoir Radio-Genève.

— J’ai vu chez mon cousin, c’est l’émetteur de Sottens, mais il est en ondes moyennes et vous avez sélectionné les ondes longues.

Daniel régla le poste et finit par trouver le programme préféré de la comtesse.

— Merci, jeune homme, dit celle-ci. Vous prendrez bien une tasse de thé ?

— Volontiers, je n’ai rien à faire cet après-midi.

— Moi non plus je n’ai plus beaucoup de soins. Je suis venue finir ma vie ici.

— Finir votre vie ici ? s’étonna Daniel.

— C’est un bel endroit pour mourir, ne trouvez-vous pas ?

— Oui, mais vous comprendrez que j’aimerais vivre encore quelques années avant.

Daniel s’assit pour boire le thé. La dame de compagnie ouvrit un paquet de cigarettes russes.

— Apportez-nous encore un verre de vodka, Olga.

— Bien, Madame.

Daniel et la comtesse trinquèrent à leur santé.

— Montrez-nous donc votre prépuce, dit l’aristocrate, la tasse de thé en main, et le petit doigt en l’air.

— Madame !

— Oh, mon p'tit jeune homme, j'ai sucé plus de pines que vous n'aurez l'occasion d'en apercevoir en toute votre existence, affirma Madame.

Daniel était interloqué, abasourdi par l’audace de la vieille dame. Celle-ci continua :

— Olga, ce jeune homme est bien timide, il doit être encore puceau. Voudriez-vous l’aider à se déshabiller ?

— Bien, Madame.

Olga invita Daniel à se lever. Celui-ci obéit, comme un automate. Elle lui enleva d’abord ses pantoufles, puis décrocha les boutons de la chemise blanche et écarta les pans afin de dégager le torse.

— Trop maigrichon, fit la comtesse, vous devriez manger plus et faire de l’exercice.

La dame de compagnie décrocha ensuite la ceinture, les boutons de la braguette du pantalon bleu et le descendit jusqu’au genoux.

— Ce slip américain est vulgaire, dit Mme Cheremetievskaïa, il serre trop les couilles. Vous devriez en mettre des suisses d’une marque réputée. Je n’aurais jamais toléré que mes maris en portent d’autres. Voyons plutôt le contenu.

Daniel soupira. Olga lui baissa aussi le slip jusqu’au genoux.

— Assez joli, votre zizi. Il est évidemment encore un peu petit pour contenter une femme aussi exigeante que moi. Olga, enlevez-moi tous ces habits et aussi ces chaussettes blanches horribles, nous ne sommes pas sur un court de tennis.

— Bien, Madame.

Daniel se retrouva entièrement nu, la vielle dame le fit approcher de sa chaise, elle manipula longuement le prépuce.

— Et vous pouvez quand même bander sans découvrir entièrement votre gland ? demanda-t-elle.

— Oui, Madame, sans aucun problème.

— Je n’ai jamais vu ça, dire qu’il m’a fallu attendre d’avoir 90 ans pour le découvrir. Une fille vous a-t-elle déjà sucé ?

Daniel hésita avant de répondre par la négative. Il ne mentait pas, c’était un garçon qui l’avait sucé.

— Olga, passez-moi un verre, je vais enlever mes dentiers.

— Bien, Madame.

— J’ai toujours de la peine avec mes fausses dents, elles ne tiennent pas bien et je mors mes amants.

La comtesse but un verre de vodka pour se désinfecter la bouche, elle en versa aussi sur le méat. Elle avait 75 ans d’expérience et cela se sentait, elle fit une magistrale fellation à Daniel, le meilleure qu’il n’eût jamais eue (vous me direz que ce n’était pas difficile vu son expérience limitée). Elle ne lui laissa aucun répit jusqu’à l’orgasme et avala son sperme avec un nouveau verre de vodka pour le faire passer.

— Tu as aimé, Daniel ? Excuse-moi, je tutoie les hommes après les avoir baisés.

— Oui, Madame. C’était une expérience intéressante.

— Tu peux revenir quand tu veux, si tu désires me pénétrer. Nous ne risquons plus d’avoir des enfants… Ta queue était bien tendue, j’ai été déçue en bien.

— Je préférerais déflorer ma fiancée pour la première fois.

— Veille à ne pas draguer ton infirmière Dominique, tu pourrais avoir une mauvaise surprise.

— Vous êtes bien informée.

— Oh, je suis ici depuis assez longtemps pour être au courant de tous les ragots de la maison. Olga, lave la verge de ce jeune homme.

— Bien, Madame.

La dame de compagnie prit une lavette, la mouilla et l’enduisit de savon, puis nettoya Daniel, elle n’oublia pas la raie des fesses à la fin. Elle l’aida ensuite à se rhabiller et lui offrit une tasse de thé chaud.

— Dis-moi, Daniel, demanda la comtesse, tu ne serais pas un inverti ?

— Qu’est-ce qui vous fait penser cela ?

— Une intuition. Je les aime bien, ils sont très doux avec les femmes.

Daniel ne répondit pas.

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