Les études de Marie-Jeanne
Un séjour pénétrant
L’incident routier et ses suites avaient resserré les liens entre les deux femmes. Elles devaient cependant prendre garde à n’afficher envers l’extérieur que les relations que pouvaient entretenir une veuve avec une jeune femme qui lui servait en quelque sorte de dame de compagnie. Madame Granlean avait suggéré que Marie-Jeanne l’appelât Yvonne en privé, voire la tutoyât, mais Marie-Jeanne avait fait observer que si elle prenait cette habitude, elle risquait de s’exprimer ainsi en public et trahir plus de proximité qu’il n’en faudrait. Déjà parfois elles s’étaient demandé l’une comme l’autre si certains gestes ne risquaient pas de paraître trop familiers.
Marie-Jeanne avait observé sa température et sa glaire pendant cinq cycles menstruels, et les courbes et notes prises montraient bien sa période d’ovulation. Madame Granlean lui proposa de poursuivre l’expérience, non plus nécessairement par une prise continue, mais par une prise plus localisée vers les périodes de probable fertilité.
« Je ne sais pas si vous vous marierez, et il est possible, vu les changements législatifs qui s’annoncent, qu’à ce moment des méthodes contraceptives efficaces soient largement disponibles, mais je pense qu’il est important que vous maîtrisiez votre corps.
— Oui madame », répondit fièrement Marie-Jeanne, qui se sentait vraiment devenir femme.
Madame Granlean proposa un séjour à Paris, profitant de la période des vacances universitaires. Marie-Jeanne trouva un prétexte pour ne pas rentrer dans sa famille. Ce fut pour elle un éblouissement. Les gares immenses, les monuments, les boulevards, la foule, le Métro, tout était nouveau pour elle ; ou du moins, c’étaient des choses vues dans les livres et au cinéma qui prenaient de la vie et de la couleur.
Et les musées, les musées ! En vrai ces œuvres fameuses dont elle avait entendu parler ! Marie-Jeanne était éblouie. Par ailleurs, elle se rendit vite compte que la vie parisienne était également épuisante pour les pieds : il fallait beaucoup marcher, et ses chaussures « élégantes » la faisaient souffrir.
Le soir venu, madame Granlean n’y alla pas par quatre chemins. « Allez, ma fille, aux toilettes ! Je vous laverai ensuite. »
Marie-Jeanne ne releva pas la légère indignité de s’entendre ordonner d’aller faire ses besoins, qui lui rappelait les ordres maternels de son enfance. Le passage sur le bidet, avec savonnage soigneux de l’entre-fesse (« vous venez de faire une selle, autant bien laver ») et lavage soigneux de la vulve (« pour que pas que cela sente la petite fille mal lavée ») fut également un peu embarrassant. Madame Granlean avait pris la précaution de faire sa toilette seule, et donc n’était pas en position de subir la réciproque.
Madame Granlean allongea Marie-Jeanne sur le lit, monta à califourchon sur elle, lui écarta les cuisses et se mit à la lécher. Sa vulve et ses fesses s’agitaient devant les yeux de la jeune fille, qui se mit à embrasser les organes offerts. Madame Granlean décida de changer de position. Embrassant les seins de Marie-Jeanne, lui suçant les tétons, elle lui mit un doigt dans le vagin, puis d’une main lui masturba le clitoris tandis que de l’autre elle simulait le coït, tout de même en prenant la précaution de ne pas abîmer l’hymen. Marie-Jeanne jouit.
Lorsque Marie-Jeanne eut repris sa respiration, madame Granlean lui prit la main et l’amena à sa vulve, lui poussant les doigts vers son vagin. Marie-Jeanne sentit qu’elle devait rendre la pareille, bien sûr en adaptant sa prestation à la situation d’une mère de trois enfants accouchés par voie basse. Elle avait bien compris quels résultats elle pouvait obtenir de certaines pressions à l’intérieur. Madame Granlean finit par jouir avec une sorte de petit glapissement.
Un petit incident troubla le séjour parisien. Un pickpocket tenta de dérober le porte-monnaie de madame Granlean. Marie-Jeanne le souffleta violemment. Le pickpocket, surpris, lâcha le porte-monnaie, et voulut frapper la jeune fille « sale garce ! ». Madame Granlean arrêta sa main. Un passant demanda « que se passe-t-il mesdames ? ». Le pickpocket s’enfuit.
Les caresses du soir furent empressées. Madame Granlean monta à moitié sur Marie-Jeanne et lui fit sucer son doigt, avant de le lui enfoncer dans le vagin, certes toujours avec la précaution de ne pas arracher l’hymen. Un simulacre de coït s’ensuivit. Marie-Jeanne rendit la pareille.
Lors d’une insomnie, Marie-Jeanne eut une révélation. Ce voyage était en quelque sorte l’analogue d’un voyage de noces, d’une lune de miel, où la jeune mariée (du moins c’était ce qu’elle supposait suite à des lectures et conversations) subissait chaque jour les assauts de son mari. Elle aimait cela. En fait, elle aurait aimé ne pas avoir à préserver son hymen, elle aurait aimé pouvoir ouvrir son sexe aux doigts de madame Granlean, à son olisbos, se sentir bien pénétrée. Mais elle devait penser à son avenir.
Après ces quelques jours enchanteurs, les deux femmes étaient de retour. Rentrées tard, il ne firent pas l’amour le soir et se contentèrent de dormir ensemble. Mais le lundi matin…
« Marie-Jeanne il me semble que vous commencez tard le lundi ?
— Oui.
— Très bien. J’aimerais m’occuper de votre derrière. Passez aux toilettes pendant que je prépare l’irrigateur. »
Marie-Jeanne remarqua que madame Granlean ne semblait guère lui laisser le choix quant à l’usage qui serait fait de son anus. Docile, elle fit ce qui lui était demandé, et se retrouva à quatre pattes dans la salle de bains pour la petite injection hygiénique. À sa grande surprise, cependant, madame Granlean la suivit dans la pièce voisine pour l’expulsion.
« Madame ? Ne puis-je être seule ?
— Hé bien non, Marie-Jeanne. »
La pauvre Marie-Jeanne dut expulser le lavement devant madame Granlean, qui en plus voulut en vérifier le résultat et torcher la pauvre jeune fille. « Vous voilà propre » dit-elle en se lavant les mains.
Ce que Marie-Jeanne appréhendait un peu arriva : elle se retrouva à plat ventre, la main de madame Granlean sous son pubis, les doigts sur le clitoris, tandis que l’autre main maniait avec précaution l’olisbos fin dans son fondement. L’orgasme qui s’ensuivit, avec sa curieuse sensation de plaisir par l’anus, fut quelque peu humiliant.
« Maintenant, vous allez me lécher. »
À genoux devant madame Granlean allongée sur le lit, Marie-Jeanne s’exécuta.
Voila un bien beau texte dont je vais l…