Une fois au bureau, je surveillai l'heure, ainsi que Sabrina qui était aussi à son bureau. J'en étais arrivé à compter les minutes qui passaient.

Environ 10 minutes avant notre rendez-vous secret, je la vis se lever de sa chaise et quitter son bureau tout à fait normalement. J'attendis une bonne minute qui me parut une éternité, puis je me levai à mon tour en prenant mon petit sac avec moi.

-Je reviens, lançai-je à haute voix.

Mais les autres collègues n'avaient même pas relevé.

Je pris l'escalier direction le deuxième, puis direction les toilettes. Personne en vue. Je me dirigeai alors, pour la première fois, dans les toilettes des femmes en refermant derrière moi.

-Tu es déjà là ? Fit la voix de Sabrina, un peu surprise.

Elle me tournait le dos. Elle était face au miroir, immobile, à quelques mètres de moi. La pièce était très mal éclairée, et je devinai que c'était peut-être une raison de plus au choix de ce lieu de rendez-vous.

-Je t'ai suivi un peu après que tu sois partie, lui expliquai-je.

On resta plusieurs secondes dans le silence et la semi-pénombre de cette pièce.

-Bon allez, on fait ça vite fait, dit enfin Sabrina d'un air décidé

Elle porta ses mains à son pantalon, l'agrippa et le baissa d'une trentaine de centimètres. Je ne voyais pas très clairement les détails dans la pénombre, mais je devinais facilement qu'elle avait à présent les fesses à l'air.

Conscient que c'était à moi d'agir, je posai le sac sur le bord de l'évier et sortit la boite de suppositoires. C'était des emballages individuels. J'en séparai un des autres et galérai un peu à l'ouvrir, avant de finalement tenir la petite fusée gélatineuse entre mes doigts.

Je la passai rapidement sous un filet d'eau, car je savais que ça aidait à l'insérer plus facilement. Puis je vins me placer derrière Sabrina, probablement aussi stressé qu'elle en cet instant. Mes doigts effleurèrent la peau de ses fesses tandis que j'approchai ma main, et mon estomac se resserra en pensant à ce que j'étais en train de faire.

Avec un peu plus de volonté, je m'aidai de mon autre main pour écarter un peu ses fesses, et emmenai le suppositoire dans sa raie.

Je me retrouvai alors bêtement à chercher la position exacte de son anus en parcourant sa raie avec le suppositoire. Je baissai les yeux, mais ne distinguai absolument rien de précis.

Sabrina me pressa. Elle était visiblement stressée elle aussi.

-Qu'est-ce que tu fous ? Fit-elle. Mets-le et arrête de traîner comme ça !

-Désolé, fis-je. J'y vois pas grand chose, c'est pas simple de faire ça à l'aveugle.

Cette situation insolite était presque marrante s'il n'y avait pas le stress en plus. Je continuai à faire glisser la pointe du suppo dans sa raie, tâtant vers la zone anale, quand elle me lança :

-C'est bon, tu y es.

En effet, je sentais un léger renfoncement où était venu se caler la pointe du suppo. En appuyant un peu le médicament progressa d'un centimètre. Comme j'étais moi aussi stressé de ce qu'on faisait, et que Sabrina semblait elle aussi pressée, je pris la décision de faire ça d'un coup. Le doigt tendu contre l'extrémité du suppo et touchant aussi son anus, je poussai fermement dans le but de faire un rapide aller-retour de toute la longueur de mon doigt. Mon index entra sans difficulté et je sentis aussitôt l'intérieur tiède de son rectum ainsi que son anus qui se resserrait autour de mon doigt. Je ressortis tout aussi rapidement, ne m'attardant pas dans son intimité plus longtemps.

Sabrina n'avait pas bronché.

-Voilà, c'est mis !

-Merci ! Maintenant laisse-moi s'il-te-plait.

Je refermai mon petit sac et sortit des toilettes en ouvrant la porte lentement. Heureusement, il n'y avait toujours personne en vue. Je franchis alors la porte des toilettes des hommes pour aller brièvement m'y laver les mains.

Quand je regagnai mon bureau, Sabrina n'était pas revenue. Les autres n'avaient probablement aucune idée de ce qu'il venait de se passer au deuxième. Cela m'amusa intérieurement, et m'excita un peu aussi. Ce petit rendez-vous secret avec Sabrina avait été en effet plutôt stimulant !

Vingt minutes plus tard, Sabrina n'était toujours pas revenue et je commençai à me demander ce qu'elle fabriquait. "Elle doit être en train de pousser aux toilettes, le suppo a dû faire son effet, pensai-je".

Dix minutes plus tard, Sabrina arriva enfin du couloir et regagna son bureau. Il m'avait semblé la voir jeter un regard un peu gêné vers moi, mais je n'en étais pas sûr.

Je reçu un texto quelque secondes plus tard. C'était elle. J'ouvris discrètement le message. "Efficace le traitement, ça débouche bien 😉" m'avait-elle écrit.

Son message me fit sourire, et je lui renvoyai ma réponse : "Content du résultat ! Hésites pas si besoin d'un autre traitement à l'occaz 😉".

Elle ne poursuivit pas l'échange, et revint à présent à ses occupations du travail.