Ca pique, saphique, c'est chic

Chapitre Final - Convalescence

J’étais restée au chevet de Méghanne autant que possible. Les médecins l’avaient placée sous traitement et lui avait administrée des bains aux fins de lutter contre la surinfection des boutons.

Malheureusement, je n’avais pu participer aux soins...Je rêvais pourtant de voir Méghanne, dans son plus simple appareil, rentrer et sortir du bain telle une Vénus. Voir l’intégralité de son corps ruisseler d’eau chaude pour ensuite recevoir des massages de crèmes aux fins de sécher les boutons et apaiser les démangeaisons.

J’aurais aimé si mes mains avaient pu l’entourer d’une serviette pour essuyer le mélange d’eau et de savons adoucissants qu’on lui prescrivait….

Deux semaines de traitements énergiques avaient été nécessaires, me poussant à consacrer le peu de temps libre que me laissait l’école du Barreau pour aider Méghanne dans son quotidien. La maladie l’avait épuisée et son traitement était lourd. On envisageait même un temps partiel thérapeuthique voire un aménagement d’horaire pour son taff. A 22 ans à peine, cela lui était dur à supporter.

Elle est chez elle sur le canapé, visiblement renfrognée. Ses pieds magnifiques, recroquevillés dépassent de la couverture blanche tandis qu’elle regarde en l’air, les yeux mi clos.

Je lui apporte une tasse de thé et voit son visage s’illuminer d’un maigre sourire.

- Tiens mon coeur.

Je pose une main sur son ventre tandis qu’elle se saisit de la tasse

- Merci….

Sa voix est encore faible, son remerciement était plus un souffle d’un véritable mot fermement prononcé. J’embrasse doucement son front heureusement normal. J’avais tellement eu l’habitude de la sentir fiévreuse que je m’étonnais presque que sa température revienne à la normale…

- Qu’est ce qui se passe… ??

Elle repose la tasse, dans laquelle elle a juste avalé une petite gorgée, sur la table basse en verre.

- Putain d’infection...J’ai l’impression d’être une larve…..

Elle est magnifique quand elle fait la moue ! Mais naturellement je vais pas lui dire...Non je me plonge dans ses yeux de chien battu et la contemple….Ses beaux yeux verts de jade brillait d’un éclat morne, mais fort heureusement je savais qu’elle n’était pas due à la fièvre.

- Ca va aller mon coeur...Par contre...il est l’heure.

Elle grogne tandis que je sors de la trousse médicale se trouvant sur la table un thermomètre au gallium. Un modèle à l’ancienne avec une petite boule servant de réserve.

- Maiiiss heuuu….

C’est dingue ! Même ses chouinements m’étaient doux...mais malgré tout elle devait prendre sa température pour qu’on la note dans le carnet de suivi…

- Méghanne, ne fais pas l’enfant…(mon visage se fend d’un sourire coquin). Sinon tu seras traitée comme une enfant.

Je caresse tendrement son ventre et descends, mutine, vers ses jambes. Ma caresse rallume dans ses yeux une flamme que je n’ai pas vue briller depuis trop longtemps...et voilà que l’impertinente me tire la langue !

- Tu me prendras pas la température ! Na !

Sa provocation, feinte, visait à pimenter bien sûr le cours de la soirée mais je demeure prudente : elle est encore faible….

Je lui communique mes craintes mais cela fait encore plus sortir sa langue. Joueuse, j’essaye d’attraper la protubérance rose mais Méghanne la rentre, dans un bruit de sifflement, ou de soupe aux nouilles qu’on aspire.

- Nianianianiania tu m’auras pas !

Je fronce les sourcils :

-Ah mais c’est que tu étais moins rebelle il y a quelques semaines !

- Oh ca c’est l’effet du traitement ! Le médecin m’a interdit de montrer ma langue !

- Ah tu veux jouer !!!

M’asseyant sur le canapé, je l’attire à moi en la prenant par l’épaule et d’un geste vif, la rehausse pour que son ventre se retrouve sur mes genoux

- Ehhh !!!

- Tu seras traitée comme une enfant, je te l’ai dit !

D’un geste agile, je maintiens Méghanne dans cette position. Elle essaye de se débattre en dandinant son magnifique derrière, ses pieds fins battant l’air. Je sens l’excitation m’envahir à la vue de la gigue de son fessier, garni d’une petite culotte blanche fine que je ne lui avais encore jamais vue...ce qui ajoutait encore plus de piment à mes pensées.

D’un geste vif, je me mets à fesser vigoureusement mon irrévérencieuse amante

- Aie ! Aie ! Aie ! Aie !

Son cri excite ma gourmandise tandis qu’alternativement, je continue de lui administrer sa correction à chacune de ses parties charnues.

Je profite d’une pause pour lui embrasser tendrement la chute de reins. Je sens alors qu’elle se détend, ne sentant plus la menace de mes mains aux longs doigts.

Alors je passe à l’action : les dix doigts agrippent rapidement le tissu de sa culotte et je la lui retire d’un geste vif. Son abricot magnifique, légèrement nacré, est exposé à l’air. Dans un mouvement d’éclair, je lui insère l’instrument diabolique dans l’anus.

- Ahhhhhh

Elle se contracte, resserrant ses jambes pour les fermer tandis que je ne peux m’empêcher de caresser tendrement sa chute de reins. Nous attendons que le thermomètre fasse son office mais je sens moi même la fièvre monter au creux de mon ventre….Ma propre culotte...n’est justement plus très propre tandis que je regarde l’aiguille des secondes de la pendule tourner.

Arrive le moment tant attendu. Je ressors l’instrument de son emplacement naturel et regarde la ligne bleue…

- 37.2°C...Voila qui est parfait ! Tu retiens ?

- Tu l’écris pas ?

- Non….

Je lui dépose un baiser...puis un autre...puis un autre encore...Sur la chute de reins, sur les jambes.

- J’ai autre chose à faire…..T’aider à te rétablir par exemple…

Mes doigts font de petits cercles autour de ses lèvres puis je me mets à la masturber vigoureusement. Le bout de mon doigt caresse son clitoris excité tandis que de ma bouche, je me mets à embrasser chaque parcelle de sa peau, y compris ses pieds, suçotant ses orteils.

J’entends que Méghanne mordille furieusement le coussin pour réprimer sa jouissance. Ahhh je suis tellement heureuse qu’elle aille mieux ! Fut-ce un petit peu grace à moi !

La jouissance retombe tandis que je la prends dans mes bras et nous échangeons un doux baiser, dans un grand rire légèrement cliché parce que l’auteur s’en branle, littéralement, de savoir comment finir l’histoire !

Fin