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Vues: 4381 Created: 2007.07.11 Mis à jour: 2007.07.11

Selon Son Bon Plaisir

Selon Son Bon Plaisir

Je suis arrivée vierge au mariage, à 28 ans, sachant cependant qu'en serrant fortement les cuisses et en me cares-sant le haut de la vulve, j'obtenais du plaisir. J'avais découvert aussi une autre source de volupté : l'anus. De tempérament très constipé, j'ai, depuis l'adolescence, été souvent obligée de me soumettre au lavement. Une chose m'ennuyait: pourvue d'une forte croupe, j'étais gênée de devoir la présenter à ma mère. Sinon j'éprouvais un certain plaisir à me sentir pénétrée par la canule, puis par le liquide.

Aussi m'arrivait-il, pour me satisfaire, d'utiliser simplement la canule. Son va-et-vient m'a plus d'une fois chavirée. Alors que je me croyais perverse, j'ai lu dans un article de vulgarisation médicale que le même muscle pelvien a une double fonction: releveur de l'anus et constricteur du vagin. J'ai été rassurée! Mon mari, qui devait se douter de mes préférences, a su me faire jouir très vite, par des excitations clitoridiennes, mais surtout en m'introduisant l'index dans l'anus.

J'ai profité de l'occasion pour lui avouer l'obligation dans laquelle je me trouvais de prendre des lavements. Entrevoyant sans doute l'aspect érotique de la chose, il m'a proposé ses services. Les préparatifs terminés, je m'en suis remise à lui pour la conduite des opérations. Il me plaisait d'avoir à subir mon lavement. Georges m'a fait coucher sur le côté droit, m'a placé un épais coussin sous les hanches en me conseillant de fléchir les genoux. J'étais dans un grand émoi : ma «majestueuse croupe», selon son mot, était largement offerte. Chacun de ses gestes augmentait ma tension. Après m'avoir écarté les fesses, il m'a enduit l'orifice de vaseline, intérieurement et extérieurement.

Ensuite, avec un grand doigté, il a enfoncé la longue canule jusqu'au renflement. J'éprouvais un plaisir indicible à cette pénétration, d'autant plus que l'opérateur était mon mari. J'aimais me sentir en son pouvoir. Je dois dire que les doigts de Georges en profitaient pour s'attarder sur ma vulve et sur mes fesses. Il prenait tout son temps pour me contempler dans cette posture offerte. Il s'est décidé à ouvrir le robinet de la canule, j'ai retrouvé l'agréable sensation du jet chaud inondant mes entrailles.

Quelques instants plus tard, je connaissais la délicieuse appréhension due à la pression du liquide sur mon sphincter assoupli. C'est fini, déjà! Georges referme le robinet. Mais il laisse la canule en moi, je lui en suis reconnaissante. Quand il se décide à la retirer je me sens un peu frustrée. Il me fait alors étendre à plat ventre pour que je puisse mieux retenir le liquide et profite de l'occasion pour me couvrir les fesses de baisers. C'est bon, mais je m'inquiète: saurai-je résis-ter à la poussée de l'eau? Je crains, en me redressant qu'il ne m'arrive malheur.

A pas lents et sans doute comiques, je me rends à la salle de bains attenante en serrant les fesses. La séance de lavement, puis son expulsion, m'ont mise dans des dispositions amoureuses.

Aussi, lorsque Georges m'enlace, m'embrasse avec ardeur, me porte sur le lit, m'embrasse les seins, je fonds; il me relève les jambes et s'enfonce sans la moindre peine dans mon vagin trempé. Il me laisse quelques minutes reprendre mes sens, me retourne, m'agenouille, la tête sur l'oreiller, puis me fait me redresser et écarter les fesses. Je suis une poupée entre ses mains et j'aime ça. Va-t-il me prendre en levrette, comme j'adore, ou désire-t-il plus? Je suis totalement offerte, j'aime l'idée qu'il peut disposer de moi selon son bon plaisir.

Ah, il me pénètre par la voie habituelle, mais après quel-ques va-et-vient il se retire et je le sens me vaseliner la petite entrée. Mes muqueuses mises en éveil par le lavement accueillent bien cet attouchement. Son index se retire, je suis émue, car je vais être déflorée de ce côté-là aussi.

Mon expérience de la canule me prouve que c'est très agréable là aussi. J'ai lu des confessions de femmes tellement contradictoires, les unes parlent de volupté sublime, d'autres de douleurs insupportables, celles qui parlent d'humiliation me paraissent stupides, comment serait-on humiliée par l'homme qu'on aime? Pour me rassurer, je me dis que Georges est un amant attentionné. Il ne voudra pas me faire souffrir. Debout derrière moi Georges approche son pénis, son gland est en contact avec mon entrée. J'en sens la pression, puis soudain une douleur, je pousse un cri, ça y est, Georges est en moi, il m'attire à lui et, une main sur ma vulve, l'autre sur mon sein gauche, il me masturbe. Moi-même je m'empale progressivement.

Je le sens progresser dans mon fourreau, quelle merveilleuse sensation ! Je ne me suis jamais sentie Si intimement soudée à lui : en même temps il m'excite le téton et mon bouton de plaisir. Soudain ses spasmes me secouent, le jet tiède m'inonde, je hurle de bonheur. Je n'ai encore jamais connu un orgasme aussi parfait. Je découvre la puissance de l'or-gasme anal. Après cette découverte je n'ai plus eu qu'un désir: recommencer. Le seul frein à ce désir est la crainte d'un relâchement sphinctérien. Sinon la douleur de l'intromission est maintenant très atténuée.

La force de l'orgasme anal tient à la conjonction d'éléments physiques et psychologiques: la sensation d'être pénétrée dans son tréfonds, la volupté donnée par l'anus maintenu dilaté et en même temps la posture imposée par ce genre de pé-nétration qui vous oblige à rester prosternée, la croupe offerte, enfin une certaine difficulté d'intromission qui donne l'illusion d'un viol !

Par comparaison, la pénétration vaginale me paraît maintenant anodine. Toutefois, pour ne pas risquer de me nuire mon mari ne me sodomise qu'une ou deux fois par semaine. La rareté accentue le désir.

Sophie, Paris