Anonymous


Vues: 2596 Created: 2007.10.02 Mis à jour: 2007.10.02

Le Lavement Est Ma Passion

Le Lavement Est Ma Passion

J'ai près de soixante-dix ans et, depuis ma plus tendre enfance, je suis habitué au lavement auquel m'a initié ma mère. Je ne commence aucune de mes journées sauf pendant mes voyages ou déplacements, encore que j'emporte toujours ce qu'il faut dans mes bagages - sans ce grand nettoyage intestinal, et ce à l'aide du bock rempli ras-bord, c'est-à-dire de deux litres d'eau tiède additionnée de savon ou de glycérine.

Je m'arrange pour que ce lavement passe très lentement. Je pose le bock sur un tabouret assez haut près de mon lit puis, après m'être enduit l'anus de vaseline, j'y introduis une longue canule en caoutchouc, elle-même bien lubrifiée, que je pousse jusqu'a ce que le robinet affleure l'orifice anal. Alors je règle le débit et, blotti sous mes couvertures, je savoure cette lente progression de l'eau qui remonte dans mes entrailles. Malgré mon âge, je ressens encore des pulsions dans ma verge que j'aime agiter, remuer et qui, parfois - mais cela devient de plus en plus rare -,finit par éjaculer. Mais mon vrai plaisir n'est plus la, il est dans mes fesses que je serre sur la canule, dans mon anus, dans mon ventre qui se gonfle peu a peu, et il en est ainsi pendant une heure Tandis que le bock se vide, je pense a mon enfance, au temps où maman entrait dans ma chambre, portant le bock en tôle émaillée qu'elle tenait de sa mère - et que j'utilisai par la suite pendant des années - avec son long tuyau rouge et sa canule noire et me disait: " Mon chéri, c'est jeudi, c'est le jour de ton lavement!" Jour de fête, soi-disant pour me purger. C'était jour de congé scolaire. J'étais tout a maman comme elle était tout a moi!

Elle posait le récipient sur la table de nuit, introduisait son long doigt fin dans mon anus et, d'un va-et-vient qui me laissait une étrange impression de bonheur, le vaselinait avant d'y glisser la canule, puis c'était le grand moment. Maman ouvrait le robinet, levait le bock et l'eau savonneuse s'insinuait doucement, lentement mais toujours trop vite a mon gré. C'était il y a bien longtemps maintenant.

Depuis, chaque jour, je renouvelle le rite, la cérémonie, sans me lasser. Mais maman n'est plus la et nous ne pouvons plus, après le lavement, nous asseoir en face l'un de l'autre, a la table de la cuisine, prendre notre petit-déjeuner ensemble.

Philippe, Bretagne

Comments

n/a Il ya 15 ans