Un extrait d'un petit livre de la série "Darling poupée du vice"

( Marie-Ursule chez le docteur Lépine )

Avant que j’aie pu m’étonner de cette confidence, Margot posa une main sur le front empourpré de sa maîtresse.

«Elle est brûlante, dites donc, manquerait plus qu’elle ait chopé la grippe dans le square. Vous voulez pas lui prendre sa température ?»

Les yeux de la bonne, luisants de malice, croisèrent les miens. Inutile de me faire un dessin. J’allai prendre un thermomètre dans ma boîte à pansement et revint en le secouant. Comme Marie-Ursule ouvrait la bouche, Margot se mit à rire.

«Mais pas dans la bouche, idiote. Tu es chez le médecin ! Allons, lève-toi pour nous offrir ta petite pastille.»

Je n’eus pas à intervenir ; Margot la tira du fauteuil et comme Marie-Ursule regardait autour d’elle d’un air égaré, sa bonne la poussa dans le dos vers mon bureau et l’obligea à s’y appuyer des deux mains, le buste courbé. Tandis que les pointes érigées des tétins entraient en contact avec mes paperasses, Margot, qui riait sous cape en me fixant dans les yeux, s’accroupit derrière sa patronne et lui remonta sa jupe sur les reins. Marie-Ursule n’avait pas de culotte. Superbe fessier d’une blancheur ivoirine, fesses un peu grasses, un brin trop lourdes, mais très féminines.

«Ouvre le derrière, Marie-Ursule, fais comme dans le square !»

En soupirant, la patiente écarta les jambes. Des deux mains, Margot lui sépara les fesses et m’adressa un clin d’œil. L’anus était du même rose cru que les bouts des seins ; Et soigneusement épilé.

«Pousse !» chuchota Margot.

Marie-Ursule poussa et la corolle se déploya, dans laquelle j’introduisis la pointe du thermomètre, que je poussais ensuite à l’intérieur du rectum très profondément. Dix minutes de silence. Margot et moi contemplions ce magnifique cul de femme. Au-dessus des bas sombres, il ressortait avec la splendeur d’une pleine lune d’été. Il fallait s’en douter, la patiente avait une température tout à fait normale. Trente-sept trois. .

C’est beaucoup, non, me dit Margot. Trente ,sept trois derrière ! Je suis sure que devant, elle a au moins trente-huit. C’est surtout devant qu’elle est chaude. Vous voulez pas lui prendre sa température sexuelle, docteur ?»

Pourquoi pas ? J’éprouvais un plaisir enfantin jouer au docteur avec cette exquise créature. Marie-Ursule, évitant soigneusement nos regards, se retourna donc et appuya ses fesses au bord du bureau. Je dénichais un autre thermomètre.

Margot et moi, nous nous baissâmes. La bonne écarta les babines de la vulve charnue, qu’un discret duvet de blonde ombrageait et, d’un doigt, je vérifiais que le vagin était assez humide. Il était brulant.

«Ouvre bien la moule, Marie-Ursule. Fais comme au bord du Lot.»

Les yeux fermés, la patiente avança le bassin et la caverne rose du vagin se déploya autour de mon doigt. Je l’en retirai et y introduisis le thermomètre … tout en l’accompagnant du doigt déjà humide qui avait sondé le vagin, et que je laissai dedans, en attendant que monte le mercure. En même temps, Margot s’était emparé de l’autre thermomètre et l’avait renfoncé dans l’anus. Un parfum iodé de mollusque marin s’échappait de la vulve béante. Et comme sans y penser, Margot, du bout d’un doigt, lui titillait le clitoris tout en maintenant le doigt sur le petit bout de verre qui émergeait du cratère anal.

«Quand je le lui suce, son bouton, m’informa-t-elle, il s’allonge comme une petite quéquette. C’est normal ?»

Plus de cinq minutes s’étant écoulées, je retirai mon doigt et le thermomètre et la bonne m’imita. Devant, il y avait la même température que derrière, bien sûr. Mais la question n’était plus là. Tandis que Marie-Ursule se rasseyait après avoir baissé sa jupe et refermé son corsage, sa bonne répondait à la question que je ne pus m’empêcher de lui poser : pourquoi donc suçait–elle les seins et le clitoris de sa maîtresse ?

«Parce que j’aime ça, pardi ! me répliqua-telle. Et elle encore plus que moi. Pourquoi se gêner parce que je suis la bonne ?» .