Anonyme


Vues: 6090 Created: 2007.09.03 Mis à jour: 2007.09.03

L'orpheline

L'orpheline

(extrait d'un des premiers petit livres de la série "les interdits)

Le docteur s'avance vers le lit en brandissant un objet de verre qui scintille furtivement.

Une bouffée de chaleur monte dans la gorge de l'orpheline quand elle reconnaît ce mince tube de verre ; c'est un thermomètre.

Toute moite, elle se laisse retomber sur l'oreiller et tire sur elle l'édredon qui avait glissé.

- je vais vous visiter Mademoiselle,

déclare alors d'une voix un peu pompeuse le docteur,

- mais auparavant, nous allons voir si vous avez de la fièvre, une mauvaise grippe court dans la région, préparez-vous.

Comme Agnès, paralysé par la honte, se contente de remonter encore un peu plus l'édredon sous son menton, sans parvenir à détacher ses yeux du thermomètre, que le médecin continue à agiter, celui-ci se retourne vers la gouvernante.

- et bien, êtes-vous sourde Agnès, on vous a dit de vous préparer !

Sans lui laisser le temps de faire quoi que ce soit, elle lui arrache l'édredon des doigts et le rabat à ses pieds.

Le docteur qui s'était penché pour mieux voir ne peut cacher sa déception en constatant Agnès, sous l'édredon, a conservé ses vêtements.

- mais elle est habillée !

Dans sa contrariété, il a élevé la voix ; au chevet Agnès, l'aveugle sursaute nerveusement ;

- vous êtes là kaminsky ?

balbutie-t-elle d'une voix ensommeillée. La vieille dame avant sa tête, comme une tortue qui sort de sa carapace et tend l'oreille. Le docteur s'est figé, son thermomètre à la main.

Hélène kaminsky a posé un doigt sur ses lèvres et de l'autre main lui a désigné l’aveugle ; il hoche la tête, un peu inquiet. Hélène renouvelle cette mimique, s'adressant cette fois-ci à Agnès à qui elle fait les gros yeux.

Agnès, tout effrayée, lui fait oui de la tête ; tous les trois restent ainsi un moment, absolument immobiles.

Peu après, la tête de l'aveugle retombe sur son épaule et elle se remet à ronfler légèrement, de ce ronflement discret des vieilles dames.

Alors, faisant signe au docteur de bien regarder, Hélène prend l'ourlet de la jupe d'Agnès et la lui retrousse au-dessus de la taille. Agnès, absolument passive, se laisse ensuite relever et séparer les cuisses.

Pour ce faire, Hélène Kaminsky l’a empoignée sous les genoux. Brûlante de honte, la jeune fille détourne le visage ; à son tour le docteur lui attrape une cuisse.

Sous le coton de la culotte marquée d'une tâche humide, la plaie pubienne vient de s'ouvrir.

- n'est-ce pas plus amusant ainsi, comment trouvez-vous sa petite culotte ?

- délicieuse, ma fille porte les mêmes ;

- regardez maintenant, regardez bien.

Agnès ferme les yeux ; elle sent qu'on lui soulève l'empiècement de la culotte et est qu'on en déplace de côté la partie qu'elle a mouillé, pour exhiber sa fente ouverte.

Le docteur retient son souffle ; à travers ses cils, Agnès le voit se pencher sur son ventre pour mieux scruter cette partie de son anatomie.

La boule chaude familière remonte dans sa gorge et elle se sent se déplier ses lèvres cachées. Le docteur ne peut s'empêcher de rire à voix basse, imité par Hélène Kamensky.

Ces rires sont si insultants, si méprisants, qu’Agnès voudrait mourir de dégoût ; le plus terrible pour elle, c'est de savoir que les deux autres peuvent voir suinter d’elle le liquide chaud qui descend goutte à goutte dans la raie de ses fesses.

Comme pour mieux en suivre le trajet, la Russe lui ravalait genoux sur la poitrine et sa chatte s'écarquille. Suffocante, Agnès émet une faible protestation, mais elle prend bien garde de ne pas élever la voix pour ne pas réveiller Madame Ambrosini.

Sa chair baille impudiquement ; le docteur se penche sur son calice, comme pour humer la corolle d'une grosse fleur velue. Sa main descend le long de la cuisse d'Agnès, deux doigts se posent entre ses fesses, lui pincent la collerette de l'anus et appuyant dessus de chaque côté, l'oblige a s'ouvrir.

Tout à coup, quelque chose de froid remonte dans le rectum de l'orpheline qui ne peut réfréner un cri de surprise. Elle est si ouverte que le docteur lui a enfoncé la totalité du thermomètre dans le derrière.

Agnès n'ose plus bouger ; quelle étrange sensation. L'index du docteur et posé sur le gros bout du thermomètre et l'enfonce si profond qu'une partie du doigt pénètre derrière la tige de verre dans le petit trou de la jeune fille.

Ce doigt tourne sur lui-même, d’un mouvement régulier, comme pour savourer le contact de la souple muqueuse anale qui s'est refermée autour de lui. Agnès respire a petits coups, comme un chien effrayé.

Au bout d'une éternité, le docteur consent à retirer son doigt. Poussé du dedans par le réflexe rectal, le tube de verre s'échappe. Le docteur le rattrape à la sortie et le porte à ses narines pour le humer.

- A-t-elle de la fièvre ?

- un peu, mais c'est normal ; si vous le permettez, cher amie, je vais profiter de la situation pour examiner plus attentivement notre petite malade, ouvrez-la bien.

- je n’ai que deux mains, comment voulez-vous que je l'ouvre ?

- qu'elle tienne elle-même ses jambes,

- vous avez entendu, Agnès, tenez vos jambes vous même, prenez les sous les genoux et gardez-les bien écartées, que le docteur examine votre intimité.

Tout en glissant précautionneusement un doigt dans le pertuis inviolé, le docteur interroge,

- lui prenez-vous souvent sa température ?

- chaque fois que c'est nécessaire,

- c'est insuffisant, vous devez l'habituer à se faire pénétrer le fondement régulièrement ; par le thermomètre d'abord puis n'hésitez pas à lui administrer des lavements, prétextez par exemple un thermomètre douteux.... Préférez la poire, avec une canule vaginale, vous devrez la retirer, puis la réinsérer à plusieurs reprises.

Prenez sa température à n'importe quelle heure de la journée, éventuellement en présence de camarades, de visiteurs…

- Agnès est fiancée…

- alors le fiancé doit assister au prises de température et même participer, il devra prendre le relais.

Pour bien souligner son statut de petite fille soumise, le thermomètre et la poire doivent toujours être posés sur la table de nuit, bien en vue.

Le docteur introduit son doigt entièrement, puis le ressort, le tourne, le replante, puis simultanément, il pénètre l'anus de la petite, lui tirant un gémissement sourd.