drtl43


Vues: 4970 Created: 2012.07.08 Mis à jour: 2012.07.08

Mes deux premiers lavements

Mes deux premiers lavements

Author: drtl43

Ceci est un récit véridique, pas un fantasme

J’avais onze ans, je venais d être hospitalisé en clinique pour une intervention bénigne qui me force à rester alité pour la semaine, mes parents on choisi une chambre seule. Le soir,aprés le départ de mes visites j’ai droit à la visite de l’infirmière de nuit pour la prise de température, et dans ces années la le dogme de la prise rectale est absolu.

« Tourne-toi » me demande t’elle, et c’est elle-même qui me place l’instrument et le retire ensuite.

Le deuxième soir, même opération, mais cette fois ci en retirant le thermomètre, elle me demande « as tu bien dormi la nuit dernière ? »

Pas très bien, dus je reconnaître. Sans autre explication je la vis alors prendre un suppo qu’elle me mit en place d’un index latexé, ce suppo m’envoya immédiatement KO pour le compte, puisque je ne me réveillais qu à dix heures, vaseux le lendemain.

Chaque soir ensuite, le même cérémonial, prise de température et ensuite sans me demander si je dors correctement, suppo de barbiturique. Au quatrième soir, mon infirmière s’empara de la pancarte et me demanda

« Je vois que tu ne demandes pas le bassin pour la grosse commission, tu n’as pas envie ? »

La aussi je dus reconnaître qu’en effet…

Cette fois ci elle me mit un suppo différent puisque 3 minutes après je sentais une vague envie que je pu maîtriser car je ne voulais vraiment pas du bassin.

La soignante revint dans la chambre « tu n’as pas besoin ? » « Ah! Je vois un récalcitrant », c’est drôle je ne savais pas ce qu’était un récalcitrant.

Elle revint 3 minutes plus tard, poussant un chariot qui portait vous le devinez, le classique bock en émail blanc prolongé du tuyau de caoutchouc rose et de la canule noire en ébonite courbée et évasée en son extremitée. Ce qui se passe ensuite vous vous en doutez. Mais je ne savais absolument pas ce qui allait arriver, elle sort du plateau inférieur du chariot le redouté bassin.

« Soulève-toi » et elle glisse l’engin sous mon dos, un tissu isole le dos du froid, mes fesses surplombent l’ouverture. Ecarte bien les jambes, fait comme une grenouille !

Elle à bien sur saisit la canule et elle appuie le bout contre mon anus qui se crispe de façon réflexe, mais cela rentre très facilement car c’est très lubrifié. Ces canules du fait de leur courbure et de leur évasement à l’extremitée restent en place même si l’on s’agite un peu…

Je suis très penaud car contrairement à la cérémonie du thermomètre et du suppo, je fais face à l’infirmière, la canule en place le tuyau me sort entre les jambes, elle tourne le robinet de sa main libre et puis commence à lever le bock. Bien sur moi je sens tout de suite que quelque chose coule par la, mais je ne comprends pas ce qui se passe. Je commence à ressentir un petit inconfort, puis l’envie augmente peu à peu. J’essaye de me soulever en appuyant sur les pieds écartés de part et d’autre du bassin, mais cela ne fait que d’agiter assez ridiculement le tuyau.

Puis le premier spasme arrive sans prévenir, je commence à geindre et je suis contraint de serrer les fesses au maximum autour de la canule. J’ai l’impression effrayante que je ne vais pas pouvoir me retenir. J’ai cette crainte depuis que plus jeune encore pour une petite constipation l’on m’avait fait sucer une pastille de Fructine Vichy le soir et que le matin je n’avais pas pu aller assez vite aux toilettes…

Je suis paniqué par ce que je ressents. L’infirmière agit sans brutalité, cela dure assez longtemps, après le premier spasme qui m’a vu gémir une série plus ou moins cohérente de « j’ai envie, j’ai envie » j’ai un bref répit, cela devient une simple envie d’évacuer, puis un deuxième spasme, je me raidis et resserre le plus possible autour de la canule. La série des gémissements laisse de marbre mon infirmière. Là encore cela se calme un peu. L’eau me remplit peu à peu je vois mon ventre se distendre. Le bock est maintenant bien levé, de nouveau une crampe, et je me retrouve à balbutier des « j’ai envie, j’ai envie » suppliants.

Court répit si l’on peu dire, puisqu’une nouvelle crampe, mais irrésistible celle la, elle vient buter et presser contre l’anus avec une force que je ne peux maîtriser même en serrant les fesses a bloc. Je pense que c’est à ce moment que le bock maintenant bien levé se vide complètement, et comprenant à ma mimique désespérée que je lâche prise, l’infirmière retire la canule, et j’explose sur le bassin, heureusement qu’il n’y a pas de fuite, mes fesses obturant l’ouverture. Puis des vagues me parcourent tout le ventre et viennent également s’achever en besoins violents qui s 'expriment en de longues giclées, que je ne peux retenir non plus car les efforts que j’ai fait pour essayer de me retenir mon épuisé.

J’ai ensuite droit aux soins de toilette. Je suis complètement éberlué par ce qui vient de m’arriver. Je n’ai pas de mot pour étiqueter ce que l’on m'a fait, jamais le mot lavement ne fut prononcé.

Les deux soirs suivants virent se renouveler la classique prise de température puis l’introduction du suppo de barbiturique. Puis au troisième soir après l’introduction du suppo l’infirmière prend la pancarte du pied de lit.

Pas de selle depuis deux jours ! et tu sors demain a10h, il faut régler cela, je repasserai demain avant la fin de mon service !

Je devinais ce qui risquait de m’arriver le lendemain, j’esperais m’en tirer avec un suppo de glycérine jusqu'à ce que le somnifère ne m’assomme. Le lendemain, je sentis que l’on me secouait, je vis l’infirmière et le chariot qu’elle avait placé à dix centimètres de ma tete, le bock et ses accessoires emplissaient mon champ visuel…

Mon réveil fut brutal.je larmoyai un assez piteux « J’veux pas j’veux pas »

L’infirmière me demande de me soulever et me glisse le bassin détesté.

« Plie bien les jambes ! »

Cette fois ci c’est cuit. Je pleure un « Pas le tuyau pas le tuyau ».

Mais la canule est introduite, puis très doucement elle lève le bock…Le même inconfort se transforme en besoin expulsif progressif. Je crains l’arrivée des crampes dont j’ai pu ressentir l’effet déstabilisent, la première est vite là, puis une seconde plus forte encore, le pire est que l’on essaye de résister, cela se fait de façon réflexe, mais je sais depuis le premier épisode qu’à la fin cela devient impossible. Cette fois ci à nouveau le dernier spasme vient buter très bas et impossible de se retenir. L’infirmière comprend et retire la canule. Même explosion finale.

« Et bien te voilà prêt pour ta sortie » est le seul commentaire pendant que je me vide.

Je ne saurai jamais si l’infirmière appréciait ce qu’elle m’a fait subir, cette première expérience fut plutôt traumatisante. Ce n’est que deux ans plus tard que toutes ces impressions troubles furent brassées par la puberté et remises en place différemment…

Je n’aurai jamais la moindre certitude… L’avis des lecteurs serait le bienvenu.