Cécile


Vues: 19008 Created: 2008.01.11 Mis à jour: 2008.01.11

Une jeunesse humide

Une jeunesse humide

Chapitre 1

Je m'appelle Sophie et voici mon histoire. C'est celle d'une collégienne un peu différente des autres : car je suis depuis des années incontinente. Je n'ai donc d'autre choix que de porter des couches nuit et jour. Je ne me pose maintenant même plus de questions, puisque je n'ai jamais connu autre chose. On s'habitue à tout, même aux couches. Et tout cela ne m'empêche pas d'avoir une vie tout à fait normale ou presque, au collège ou avec mes amies. Les autres ont fini par le savoir ou par le deviner. Peu importe. C'est vrai qu'au collège, il a bien fallu trouver des aménagements pour que je puisse me changer lorsque ma couche était mouillée, ce qui m'arrive en général une à deux fois par jour à l'école. Je vais à l'infirmerie (maman a prévenu l'infirmière), où j'ai toujours quelques couches de réserve. L'infirmière est discrète, me laisse m'allonger sur le grand lit de fer gris et changer ma couche. Elle m'aidait même à mettre mes couches jusqu'en 5ème. Maintenant, je suis en 3ème et elle me juge trop grande !

Les professeurs sont pour la plupart au courant mais n'en parlent jamais : j'ai de bons résultats et cela ne pose pas de problème. Evidemment, ils évitent de m'envoyer au tableau ! Quoique cela me soit arrivé une fois avec un prof remplaçant qui ne le savait pas. Il m'y a appelé, c'était la fin de journée et j'étais bien mouillée. Tous ceux du premier rang l'ont vu, car cela me faisait de grosses fesses, et se sont moqués de moi. J'étais paralysée par le trac et, sous le coup de l'émotion, je n'ai pu éviter de mouiller encore un peu plus ma couche. Heureusement, cette nouvelle fuite ne s'est pas vue, mais je ne suis pas passée loin de la catastrophe ! Surtout, l'histoire a fait le tour du collège et on m'a embêté avec ça pendant quelque temps. C'était en 6ème, tout cela est maintenant oublié.

Aujourd'hui, il n'y a plus que mes meilleures amies qui le savent : et c'est encore parce que je le leur ai dit. Elles ne se moquent pas, je crois même que certaines sont fascinées. C'est notamment le cas de Charlotte. C'est ma meilleure amie et elle vient souvent dormir à la maison. Elle me voit donc avec mes couches sous mon pyjama le soir avant de me coucher et le matin en me levant avec mes couches mouillées (et mon pyjama parfois aussi !). Elle n'arrête pas de m'observer et de me poser des questions sur le sujet, si ça me gène, si ça fait du bruit, quelle impression cela fait quand la couche se mouille, etc... C'est ce qui m'a mis la puce à l'oreille.

Un soir, elle a même voulu que je lui donne une de mes couches pour en mettre une, juste le temps d'essayer une nuit. Maman ne l'a pas su, elle ne veut pas que je m'amuse de mon problème. J'ai donc pour une fois inversé les rôles et langé Charlotte : avant de nous coucher, je lui ai mis une couche, que j'ai bien serré et qu'elle a gardé toute la nuit. Elle était dans un état second, se tortillant dans tous les sens pour sentir sa couche entre les jambes ! Elle trouvait ça très agréable. Mieux : elle a même mouillé sa couche et son lit le matin. Elle en était rouge de honte et m'a dit qu'elle n'avait rien senti venir. Toujours est-il que sa mère a parlé à la mienne, lui disant que, ces derniers temps, Charlotte avait beaucoup changé. Je la suspecte de porter maintenant elle aussi des couches la nuit...

En tous les cas, à chaque fois qu'elle revient à la maison, elle a maintenant le droit à une couche ! Elle veut même que je joue à la maman mettant une couche- culotte à sa petite fille : je dois la gronder, lui dire de ne plus se mouiller, pendant qu'elle simule des pleurs et me jure de ne plus recommencer. C'est assez drôle ! Et comme Charlotte n'est jamais sage, je dois la prendre avec moi dans mon lit où seules des caresses sur sa couche la calment ! Nous adorons ce petit jeu qui nous amuse, Charlotte et moi, toutes les deux !

Il n'y a que papa que ces pipis à répétition ne font pas rire : il ne trouve pas glorieux que sa fille de 16 ans porte encore des couches, surtout que cela finit, c'est vrai, pas représenter un sacré budget (un gros paquet par semaine en moyenne : je porte en général deux couches le jour, une la nuit, encore qu'il m'arrive de devoir me changer en cours de nuit quand je sens que mon lit lui aussi devient trempé).

J'essaie pourtant de prendre des cours de rééducation mais cela n'est pas très efficace. J'ai des séances avec d'autres filles de mon âge qui ont le même problème : nous faisons des exercices toutes ensemble pour, paraît-il, remédier à notre incontinence. Il y en a quelques-unes pour lesquelles ça marche, pas moi. Après un passage au vestiaire, où nous ne sommes même pas séparées (chacune voit la couche de l'autre, c'est plutôt gênant), on se retrouve toutes dans une salle de gym, nos couches sous nos survêtements (ce qui fait des fesses énormes à certaines !), pour ces exercices. On se croirait en maternelle ! Surtout que le fait de s'étirer dans tous les sens fait fuir la couche, même quand elle est juste un peu mouillée ; il y a plus discret ! Je déteste ça mais les parents m'obligent à y aller. Je n'ai pas vraiment le choix...

Le plus humiliant avec ces couches, c'est quand je vais chez le médecin. Comme je ne suis pas souvent malade, je n'ai pas de médecin attitré. Je change donc à chaque fois. Et là, c'est vraiment la honte ! Je suis obligée de me déshabiller et de subir le regard interloqué du médecin devant une jeune fille de 16 ans qui porte encore des couches. Surtout quand ma couche est mouillée ! Je reste alors debout toute gênée, avec mes seuls soutiens-gorge et ma couche, sous une culotte élastique, devant le médecin qui n'en revient pas. La dernière fois, pour un contrôle de routine, il a même fallu que je l'enlève pour qu'il m'ausculte. Ma couche était pas mal mouillée, j'ai enlevé un par un les scotchs et laissé entre mes jambes ma couche puisque j'étais allongée. Il a fallu la remettre quelques minutes après : c'est horrible car la couche était devenue entre temps toute froide !

Enfin, le pire qu'il m'est arrivé s'est passé dernièrement chez l'orthodontiste (je porte des bagues depuis un an). Comme le savent tous ceux qui ont porté un appareil dentaire, ça fait assez mal quand l'orthodontiste resserre l'appareil. J'étais donc paisiblement allongée lorsque celui-ci a commencé à serrer un peu plus fort que d'habitude. Et là, catastrophe, de douleur, j'ai commencé à faire pipi dans ma couche. Une énorme fuite, que je ne pouvais pas arrêter ! Comme j'étais allongée, tout a remonté vers l'arrière de ma couche, qui n'est pas prévu pour ça, trempant en même temps ma culotte, mon pantalon et le drap sur lequel j'étais allongée. Le dentiste allait forcément le voir quand je me lèverais. Heureusement, si l'on peut dire, l'entrejambe de mon pantalon a aussi commencé à s'humidifier. J'ai du lui avouer que j'avais des petits problèmes. Gentiment, il a envoyé sa secrétaire chercher une couche dans la pharmacie d'en face. Il me l'a donnée avec un petit sourire gêné et m'a laissé me changer. Seule problème, la couche était beaucoup trop grosse (je porte normalement le jour des Tena Slip Plus, qui ne sont pas les plus épaisses de la gamme) : je me retrouvais là avec des fesses énormes, pouvant à peine marcher convenablement dans la rue, obligée de rentrer à pied à la maison, maman ne venant pas me chercher ce jour-là. Avec mon pantalon encore un peu mouillé et ma grosse couche, les gens me regardaient d'une façon bizarre. Heureusement, je n'ai croisé personne de ma connaissance !

Enfin, tout cela ne sera jamais pire que les vacances que j'ai passées il y a deux ans à Pâques dans l'Ouest de la France, chez les parents d'une amie, Astrid. J'avais alors 14 ans et mes parents avaient accepté que je parte huit jours dans la maison de vacances d'Astrid donc. Afin de ne pas trop charger mes bagages, car cela prend de la place, maman m'avait mis dans mon sac le nombre juste de couches, huit Tena Slip Maxi pour la nuit notamment (quand je vais chez des amies, je prends par précaution les couches les plus absorbantes : cela évite les mauvaises surprises le matin). Les huit premiers jours du séjour se sont parfaitement passés, ni Astrid ni ses parents ne soupçonnant mes petits problèmes (il est vrai qu'à Pâques en Bretagne, on ne se baigne pas, je ne courais donc pas grand risque). Tout s'est compliqué lorsque les parents d'Astrid m'ont annoncé que le séjour se prolongeait de quatre jours : j'étais à court de couches. Catastrophe... Il était hors de question que je m'aventure dans une pharmacie, étant en compagnie d'Astrid toute la journée. Je ne savais plus que faire. Le petit frère d'Astrid avait 5 ans et ne portait plus de couches. Il ne me restait plus qu'à espérer que je n'aurais pas de fuites en public.

Enfin, mes tourments ont été brefs : dès midi, sans couche depuis le matin comme à l'habitude, je mouillais mon pantalon, faisant apparaître une auréole à l'entrejambe... Pleurs incontrôlés de ma part devant Astrid et sa mère qui étaient présentes à mes côtés... Astrid n'a rien trouvé de mieux que se moquer de moi, en me traitant de bébé. Sa mère a compris, m'a pris par la main et m'a fait monter dans sa chambre, où j'allais bientôt être sauvée ! (j'en ris maintenant, mais cette histoire m'a traumatisé pendant des semaines). En effet, et je ne le savais alors pas, la mère d'Astrid était aussi confrontée à ce genre de problèmes depuis l'accouchement de son petit frère. En attendant, et dans l'ignorance de ce cela, je continuais mes pleurs dans cette chambre, de honte et de rage que cette histoire fût désormais connue. C'est alors que la mère d'Astrid me calma en me disant que ce genre d'accidents arrivaient à tout le monde : pour preuve, Astrid n'avait-elle pas porté des couches jusqu'à 9 ans ? Surtout, elle me confia qu'elle-même, bien que jeune mère de famille, en portait aussi, depuis son dernier accouchement. Je ne voulus pas le croire, pensant seulement que, pour me réconforter, elle était prête à n'importe quel mensonge. C'est alors que, joignant le geste à la parole, elle défit lentement sa jupe, la fit glisser à ses pieds et, toujours debout, fit apparaître une couche sous ses collants. Stupéfaction de ma part ! Mes pleurs s'arrêtèrent sur le coup ; je ne savais plus quoi dire ! Je me jetais dans ses bras, reconnaissante de sa compréhension en même temps que triste de ses problèmes. Sa mère me fit promettre un secret absolu sur cet aveu, Astrid elle-même n'étant pas au courant. Mes problèmes étaient en attendant réglés, mes fuites étaient jugulées pour le reste du séjour, grâce à ces couches providentielles ! Sa mère, dans un geste maternel, m'allongea, alla prendre l'une de ses couches dans une armoire, déboutonna mon pantalon, défit ma culotte trempée, m'en donna une autre et me passa l'une de ses couches. Le reste du séjour se passa ainsi sans encombre. J'expliquais ma situation à Astrid, qui comprit et ne dit mot de cette histoire les semaine suivantes au collège.

Comments

Amano Daichi Il ya 4 ans  
lafont francois Il ya 8 ans