Pissou
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Vues: 46420 Created: 2009.01.29 Mis à jour: 2009.01.29

Le Plan de Stéphanie

Le Plan de Stéphanie

L'arrivée

Nous étions en voiture, Stéphanie et moi, roulant vers la maison de convalescence de Kerberiou. Je subis actuellement un gros coup de fatigue et le Docteur Lagadec Lénaïc, une amie de Stéphanie, m'a prescrit une semaine de repos.

Et oui, je travaille trop. Du moins je suis trop longtemps devant mon PC. Officiellement je travaille, ce qui est vrai. Mais je glande aussi beaucoup. Je passe un temps fou sur des sites comme ABKingdom. Je suis un fétichiste des couches-culottes. Stéphanie le sait, même si elle ne l'a pas dit au médecin. Mais voila, mon corps est fatigué et je dois me reposer. Alors, avec l'aide de Stéphanie, j'ai fait ma valise et maintenant elle me conduit vers ma semaine de repos.

Elle m'a demandé de porter un pull-ups sous mon pantalon, comme nous le faisons parfois dans nos jeux. Je n'étais pas d'accord, mais elle m'a convaincu. Après tout, je ne vais là bas que pour me reposer. Je me changerai dans ma chambre, à ma guise. J'ai tout de même pris la peine de passer un caleçon par dessus.

Stéphanie conduit, je l'observe à la dérobade. Quelle femme Magnifique ! Des yeux bleus verts, des cheveux entre blond et châtain, mi-longs. Un sourire illumine son visage. Elle sait que je la regarde et qu'elle me subjugue. Je l'aime, ses seins, ses fesses ... Elle porte toujours de la lingerie qui me fait tourner la tête. En plus de cela elle est toujours attentionnée. Je suis un homme chanceux et heureux.

Il est seize heures lorsque nous arrivons à la maison de Kerberiou. C'est un grand manoir, au milieu d'un parc entouré d'un mur. Le parc est magnifiquement ensoleillé en ce début mars, le printemps avant l'heure. Au moins je sens que je vais passer une semaine reposante dans un cadre agréable.

Nous nous garons devant l'entrée. Stéphanie descend de voiture et me demande de la suivre.

- Viens Régis nous sommes attendus à l'accueil.

Je sors de voiture. Je m'apprête à prendre mon sac à l'arrière, Stéphanie m'en dissuade et m'encourage à la suivre sans traîner.

- Ne t'encombre pas, tu le prendras après.

Je la suis donc à l'intérieur de la maison de convalescence.

Dès le seuil de la maison de convalescence franchi, nous sommes accueillis par une femme dans la trentaine. Sa chevelure rousse ondule au gré de ses pas. Ses grands yeux bleus semblent conçus pour hypnotiser les hommes. Sa voix, douce et sensuelle vous ensorcelle dès les premiers mots. Une femme à laquelle ont ne peut résister.

- Vous êtes madame Bellec ? Bonjour. Isabelle Lescop, heureuse de vous voir parmi nous. Dit-elle en s'avançant une main tendue vers Stéphanie.

- Enchantée de faire votre connaissance. Répond Stéphanie en serrant la main tendue.

- Je vous présente Régis, dont je vous ai parlé au téléphone. Enchaîne-t-elle immédiatement.

- Bonjour Régis, vous avez fait bonne route ?

- Oui merci.

Isabelle est vraiment très élégante, elle m'impressionne beaucoup.

- Ne perdons pas de temps et passons aux choses sérieuses, suivez-moi. Nous demande Isabelle en nous conduisant dans une pièce ressemblant à un cabinet médical.

La pièce est munie d'un divan recouvert d'une alèse et de nombreux placards.

- Tu vas rester ici, Régis. Léa va venir s'occuper de toi. Je vais remplir les documents administratifs avec Stéphanie.

- Kenavo mon bébé ! Me lance Stéphanie.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'Isabelle a refermé la porte, me laissant seul. Qu'est ce que ça veut dire ? J'ai à peine le temps de commencer à comprendre ce qui m'arrive que la porte s'ouvre et qu'entre une femme la quarantaine avancée, vêtue d'un uniforme de nurse semblant remonter aux années cinquante. Elle porte une robe bleue arrêtée à mi-cuisse.

- Bonjour, je suis Léa, déshabillez vous que je vous mette votre tenue de pensionnaire.

- Me déshabiller ? Complètement ?

- Oui, j'en ai vu d'autres vous savez ! Dit-elle en souriant.

Elle se plonge dans mon dossier médical. Tout en me posant la traditionnelle question.

- Qu'est ce qui vous amène ici ?

- Le surmenage, il me faut du repos.

Je me retrouve en caleçon devant cette femme qui en a vu d'autres et qui me toise. La nurse, que je suppose être Léa, interrompt sa lecture.

- Ah, bien ... Je ne savais pas ça.

Levant les yeux de son dossier, elle me regarde avec un sourire situé à mi-chemin entre l'amusement et le dédain. Son regard se pose sur mon caleçon, légèrement déformé par le pull-ups.

- Je reviens.

Elle sort en claquant la porte me laissant à nouveau seul. Décidément ça commence bien !

Je regarde autour de moi, la pièce est entourée de murs matelassés. Le divan est en fait un lit scellé au sol, plus large qu'un lit une personne, et recouvert d'une sorte d'alèse. Sous le lit, est fixé un placard de rangement que je m'apprête à ouvrir. La porte s'ouvre, Léa entre en poussant un chariot. Elle est accompagnée d'une autre nurse. Plus jeune, âgée d'environ vingt-cinq ans, blonde coiffée au carré, lunettes strictes. Cette fois Léa semble plus détendue.

- Allonges-toi. Je dois te mettre une protection. Me dit-elle d'un air presque amusé.

- Une protection ? dis-je en rougissant.

- Oui, une couche si tu préfères.

- Une couche ?

- Oui, c'est précisé dans ton dossier médical.

- Euh... mais non, ce doit être une erreur.

- Je lis ici ... énurésie et fuites urinaires.

- Mais, ce n'est pas possible, je n'ai que trente-cinq ans !

- C'est bien toi Régis Bellec ? Je ne me trompe pas de dossier ?

- Mais je vous assure ! Ou alors c'est une plaisanterie, c'est ma femme qui a rempli le dossier. Sans doute pour se venger de ... Dis-je avant de me reprendre. Enfin vous comprenez, des petites vacheries de couple ? Elle est encore à coté dans le bureau du Docteur. Mais allez lui demander !

- Ecoute Régis, je n'ai pas de temps à perdre. Tu enlèves ton caleçon ou tu t'allonges en pull-ups. Je fais mon boulot. Tu géreras cela avec le docteur Lescop. D'accord ?

- Mais...

- Tu préfères que j'appelle de l'aide et que j'emploie la manière forte ?

- Non, je... Dis-je en me ravisant.

- Alors allonges-toi en pull-ups !

J'obtempère et je m'allonge sur le lit, qui est en fait une table à langer géante. L'alèse est froide et son contact me donne le frisson. Pendant que Léa déplie une couche, je tente de me justifier une dernière fois.

- C'est sûrement une blague, ma femme veut me taquiner avec ça.

- Tu expliqueras ça au médecin. Mon boulot c'est mettre les couches, pas de savoir pourquoi. Lève tes fesses !

- Ça c'est aussi une blague de ta femme ? Me demande-t-elle en retirant le pull-ups que je porte.

Mort de honte je rougis à n'en plus finir.

Léa déplie une couche, je reconnais une Abriform Xplus Large. Elle y ajoute une couche droite. Même si j'ai fantasmé des milliers de fois cette situation. Je suis extrêmement embarrassé. La réalité m'effraie, me confronte à mon ego. Je suis humilié. Elle présente le paquet pour le glisser sous mes fesses, que je soulève sans rien dire. D'ores et déjà soumis à mon sort.

- Je pourrai la retirer pour aller faire pipi ?

La réponse de Léa est un simple sourire avec un clignement des yeux. Je l'interprète comme un accord tacite. Elle fait son boulot et je me débrouille après. La nurse me saupoudre de talc parfumé.

- Je mets le même à mon bébé de six mois. Dit-elle en me regardant dans les yeux.

Je suis humilié. Les larmes me montent aux yeux. Je fixe le plafond à la recherche d'un secours illusoire.

- Rentre ton ventre. Ajoute-t-elle en me dévisageant.

Je rentre le ventre. Elle rabat l'immense couche sur mon entrejambe, et positionne les scratch sur le paquet. D'abord ceux du bas, puis ceux du haut. Je n'avais jamais porté ce genre de couche. La sensation, entre les jambes, me ramène vers des sensations oubliées depuis l'enfance. .

- Voilà, mon bébé. Murmure-t-elle en posant une main douce sur le devant de ma couche. Me faisant rougir à nouveau.

- Ma femme doit passer me voir. Elle va se moquer, si elle me voit ainsi. Naïvement je précise que je l'enlèverai avant qu'elle ne vienne. Léa me repond à nouveau d'un sourire compréhensif.

Elle retourne vers son chariot, prend un vêtement, le manipule et me tend des jambes à enfiler.

- Debout et enfile ça !

- C'est quoi ?

- Ton pyjama. Tous les incontinents portent ce modèle.

Je me redresse sur le bout de la table à langer, en position assise. Je glisse mes pieds dans les jambes du vêtement. Léa le remonte sur mes jambes, tandis que mes pieds touchent terre. L'épaisseur du change, trouble ma perception et ma démarche. Léa en profite pour remonter le vêtement et me tend maintenant des manches à enfiler.

- Cela s'appelle une grenouillère, passes tes mains.

J'enfile les manches du vêtement qui s'avère être une immense grenouillère. Elle me recouvre le corps et moule parfaitement le change énorme. On ne voit que lui.

- Retourne-toi.

- Mais on ne voit que ma couche ! Dis-je en balbutiant.

- Et alors ?

Léa me fait pivoter en me tournant les épaules et remonte le zip de la grenouillère.

- Ça se ferme dans le dos ?

- Oui, c'est plus pratique.

- Plus pratique, je ne trouve pas ! Je vais avoir du mal à l'enlever !

- Oui c'est sûr ! Attends une seconde. Dit-elle en éclatant de rire.

"CLICK" - C'est quoi ce bruit ?

- Le petit cadenas. Dit-elle en me montrant une petite clé qu'elle glisse dans sa poche.

- Un cadenas ?

Je tente immédiatement de porter les mains au dos de mon encolure. Mais c'est difficile, le vêtement est visiblement conçu pour gêner ce mouvement. J'arrive juste à attraper la fermeture et tente de tirer dessus. Elle doit être positionnée de biais car je n'arrive pas à saisir le petit cadenas.

- Mais comment vais-je faire pour l'enlever ?

- Tu n'as pas à l'enlever ! Me rétorque Léa.

- Mais si je veux... enfin, pour faire pipi !

Léa pouffe de rire, et me tapote les fesses pour seule réponse. Je me tâte les fesses, la couche est proéminente sous le vêtement. Il n'y a pas de doute sur ce que je porte.

- Attends, ce n'est pas fini, une dernière chose, après j'ai fini mon boulot. Ensuite tu pourras faire ce que tu veux.

- Quoi encore ?

- Tends les deux mains.

La nurse et la blonde m'enfilent chacune une grosse moufles sur chaque main.

- C'est quoi ?

- "CLICK" ... Des moufles ! Me répond-t-elle elle serrant quelque chose sur le poignet droit.

- Des moufles ?

- "CLICK" ... des moufles de contention s'esclaffe la femme blonde en faisant écho à sa collègue.

- Des moufles de contention? Mais pourquoi faire ?

- Maintenant essaie d'enlever ton pyjama. Disent-elles en riant.

Je tente d'agripper la fermeture, mais mes doigts glissent à l'intérieur des moufles épaisses. Je réalise également l'absence de pouce.

- Mais vous m'aviez dit qu'après je pouvais faire ce que je voulais ? Dis-je stupéfait.

- Oui, tu es libre.

- Maintenant, tu es bien protégé et ne feras plus de bêtise. Dit-elle en me tapotant les fesses.

Je baisse les yeux, vaincu. Une larme de honte coule sur ma joue.

La porte s'ouvre. Le Docteur Lescop entre, suivi de Stéphanie qui pouffe de rire en me voyant.

- Alors mon grand bébé qui passe ses soirées sur Abkingdom ? Enfin en couche ?

- Cela c'est bien passé, Léa ? Demande le docteur Lescop en prenant la parole.

- Oui parfaitement. Il s'est laissé faire. Il est même un peu naïf ce grand bébé !

- Stéphanie ? Pourquoi tout ceci ?

- Tu me délaisses Régis. Tu passes plus de temps devant ton ordinateur qu'avec moi. Tu en salis même tes slips !

- Coté slip, je crois que c'est réglé madame. Ajoute Léa en éclatant de rire. Certaine de m'humilier à nouveau.

Elle réussit au delà de toute espérance, car je baisse les yeux et rougis à nouveau.

- Dans une semaine il sera vraiment incontinent, et il ne se tripotera plus ! Affirme le docteur Lescop

Eclat de rire général cette fois, alors que cette dernière remarque me terrorise.

- Mais de quoi parlez-vous ?

- Fini de jouer avec ton petit robinet qui fuit. Précise Stéphanie.

- Comment ça ?

- Tu es malade, Régis. Tu es atteint de compulsion sexuelle, et nous devons te guérir. Demain tu recevras une injection de Zoladex. C'est un médicament qui inhibera ta libido pour les trois mois à venir.

- Inhiber ma libido ?

- Oui, ton taux de testostérone va chuter à zéro. Tu n'auras plus d'érection. Mieux, tu n'y penseras même plus. Précise le docteur Lescop.

- Fini de se retourner sur les petits culs dans la rue. Ajoute Stéphanie.

- Ce sont les petits culs qui vont se retourner sur ton gros popotin ! Affirme Léa.

Les filles éclatent à nouveau de rire. Je n'en peux plus. Je tente à nouveau de me dévêtir. Mais je ne peux rien faire. Ces maudites moufles sont vraiment redoutables.

- Bon, il est temps que tu rejoignes ta chambre et que tu te calmes. Me dit le docteur Lescop.

- Léa, voulez-vous le conduire à sa chambre ? S'enquière la Doctoresse.

- Bien sûr Docteur Lescop, allez, suis moi petit pissou. Me dit Léa.

- Fais moi un bisou mon bébé. Demande Stéphanie.

Je m'approche de Stéphanie qui me tend sa joue. Comme on tend la joue à un enfant qui dit bonne nuit aux grandes personnes. Je lui fais un bisou. Elle me tapote les fesses. Je suis Léa vers le couloir.

Nous nous arrêtons devant la chambre numéro trente-deux. Léa ouvre la porte. J'entre, je découvre une chambre avec un lit, un lavabo et une caméra de surveillance dans l'angle. Sur le lit, un de sac de couchage ouvert m'attend.

- Allonges toi sur le sac.

J'obtempère. Léa ferme le sac. J'observe qu'elle utilise une sorte de clé pour fermer les épaules. Puis elle tend une sorte de sangle qui me serre au dessus de la taille. Elle quitte alors la pièce en me disant qu'elle revient.

Pendant ce temps, je tente de me relever. Le sac de couchage, une turbulette géante, me retient plaqué sur le lit. Je peux relever le buste, remuer les jambes. Mais je reste allongé bien en place. Je tourne la tête pour observer les épaules. Elles sont fermées par une sorte de bouton pression muni de deux trous latéraux. Evidemment mes moufles n'y peuvent rien.

Léa revient. Elle me tend un énorme biberon, il fait bien deux litres.

- Tiens prends-le avec tes deux mains et bois. Redresse-toi, je vais mettre un oreiller sous ta tête. Tu seras plus à l'aise pour boire.

Je prends le biberon entre mes deux moufles.

- Que va-t-on me faire ici ? C'est illégal !

Léa me regarde cette fois avec de la compassion.

- Malheureusement pour toi, tu es venu ici avec un ordre d'internement. Tu n'as plus aucun droit. Comporte-toi correctement et tu ressortiras vite. Autrement, tu pourrais bien avoir un bail à long terme.

- Mais pourquoi ?

- Régis, tu as entendu le médecin et ta femme ? Tu as un problème de comportement sexuel qui met ta vie en danger. Tu dois être pris en charge. Bois ton biberon, je n'ai pas que ça à faire.

Je me mets à téter le biberon. Ça a un goût de lait chocolaté. Pas mauvais. Mais deux litres, c'est beaucoup. Mon estomac est saturé au bout d'un litre et demi descendu en quelques minutes.

- Allez, plus que quelques gouttes. M'encourage Léa.

Je finis à grand peine le biberon. Déjà ma vessie se distend et demande à se vider. J'en fais part à Léa qui me répond par un sourire tout en massant le devant de ma couche au travers du couchage.

- Tu vas faire dodo, on te changera demain.

Je commence à avoir une érection, Léa amplifie son mouvement. Assise au bord du lit, elle a légèrement remonté sa jupe. J'aperçois le haut de ses bas. Je n'en peux plus, ma semence se répand dans la couche. Je suis exténué. J'ai envie de dormir.

Léa se lève, me retire les oreillers et se penche sur moi.

- On sait même que tu es éjaculateur précoce. Me susurre-t-elle à l'oreille.

- Bonne nuit bébé. Me souhaite-t-elle en me donnant un bisou sur le front Je suis frustré. La salope ! Elle m'a fait ça que pour me dire ça ! Elle s'éloigne vers la porte, s'arrête et ajoute avant de quitter la pièce.

- Je pense que c'était la dernière fois avant longtemps ... mon bébé.

Elle éteint la lumière et ferme la porte. La dernière fois avant longtemps ? Le biberon est drogué ? Trop de questions sans réponses, ma tête tourne, j'ai envie de dormir. Ma vessie se relâche. Je m'endors.

Le Lendemain

La lumière s'allume. Le docteur Lescop pénètre dans la chambre, suivi d'une jeune infirmière que je ne connais pas.

- Vous avez bien dormi ?

La lumière m'éblouit et j'ai mal au crâne. Je distingue les deux femmes qui sont désormais de chaque côté du lit. L'infirmière ouvre la turbulette et passe sa main.

- Il est trempé, docteur. Précise-t-elle.

- Très bien, se réjouit la Doctoresse.

- Je vais m'occuper de toi personnellement ce matin. On commence par la douche. M'assure le docteur Lescop.

L'infirmière me détache. Les deux femmes me guide vers une salle carrelée avec un siphon au sol. L'infirmière me retire les moufles, et ma grenouillère. Je découvre qu'elle est trempée aux fesses. Ma couche se détend et tombe sur mes genoux. Avant que je ne réagisse le docteur Lescop passe sur mes poignets des menottes reliées chacune à une chaîne. Une fois celle-ci tendue, je me retrouve les mains en l'air, vulnérable et exposé.

Le médecin m'enlève la couche et la soupèse.

- Tu t'es réveillé cette nuit ?

- Non...

- Toutes mes félicitations. Bienvenue dans le monde de l'énurésie.

Je suis estomaqué. Le docteur Lescop ne s'arrête pas là elle continue ses investigations.

- Tu avais la trique ce matin ?

- Non. Dis-je en baissant les yeux.

- C'est normal. Il y avait des petites choses dans ton biberon d'hier soir. Tu veux que l'on fasse un test ?

- Un test ?

Le Docteur Lescop manipule vigoureusement mon sexe. Mais rien ne se passe, que du contraire, cela m'ennuie. Elle me regarde au fond des yeux. son regard me glace.

- Ok... stop ! Dis-je en cédant.

- Ok stop quoi ? Me reprend-t-elle.

- Je n'y arrive pas ...

- Mon pauvre petit. Dit-elle en me souriant.

- La douche et puis à la table de gynéco ! Informe-t-elle Léa.

Léa ouvre un robinet et je me retrouve sous une douche. Froide, elle me fait hurler et attaché, je ne peux m'y soustraire. Puis la température se tiédit, et devient agréable.

- Savonnage ! Annonce Léa en arrêtant l'eau.

Elle s'approche de moi avec Véronique, la nurse blonde au carré, et me savonnent énergétiquement. Véronique, malicieuse, insiste sur mes parties flasques. Puis Léa prend un pot de crème et en applique le contenu sur mon corps. Ça pique et colle aux poils. Je le fais remarquer à Léa qui sourit.

- Oui, et après ce sont les poils qui restent collés à la crème. Déclare Véronique en souriant.

Oh non ! Elles m'épilent. Rien ne me sera donc épargné dans cet endroit. Je commence à regretter d'avoir accepter de venir ici.

Une fois complètement tartiné de crème, les filles me laissent seul quelques instants. La crème me démange. Les mains attachées au-dessus de la tête, je ne peux rien faire. Ma position est inconfortable et j'ai froid. Après ce qui me semble être une éternité, Véronique réapparait et ouvre l'eau. La douche tiède me réchauffe. C'est confortable. La crème part, entraînée par l'eau. J'observe ma peau, désormais glabre. Mon sexe dégarni est ridicule. Véronique remarque mon expression et affirme que je ressemble vraiment à un bébé !

Quinze minutes plus tard, je me retrouve attaché sur une table gynécologique, les pieds immobilisés dans des étriers. Je ne peux plus bouger. Léa vérifie une dernière fois les attaches. Le Docteur Lescop entre dans la pièce.

- Alors ? Tu sais ce qui t'attend ?

Je fais non de la tête. Je vais te faire une injection de Zoladex. Un médicament qui inhibe la production de testostérone sur une longue période. Au minimum trois mois mais sans doute pour six mois.

- Tu vas être castré chimiquement. M'annonce-t-elle en marquant une pause.

- Tu seras un eunuque pendant quelques mois.

A l'annonce de ce mot, je me débats vainement dans mes liens pendant que les filles rient.

- Les effets sont impuissance, désintérêt pour le sexe, perte de la libido et plus de branlette sur le web ! C'est pour ton bien et te guérir de ta paraphilie. Ajoute avec certitude le Docteur Lescop.

Elle saisit une grosse seringue et applique l'aiguille sur mon bas ventre.

- Je vais t'injecter un implant sous la peau de ton abdomen qui distribuera le produit pendant les prochains mois.

Elle enfonce l'aiguille, ce qui me fait un peu grimacer, et injecte l'implant contenant le Zoladex.

- Voilà qui est fait. Maintenant, nous allons te donner une petite leçon de la part de Stéphanie. A ces mots, le visage de Léa s'illumine d'un grand sourire.

- Tu aimes les couches ? Me demande le docteur Lescop.

Je zappe la question, rougis et détourne les yeux du regard du docteur Lescop.

- Tu vas devoir en porter pendant toute la durée de ton traitement. Je vais te poser un Sten. Cela va maintenir ton sphincter strié ouvert, laissant ton sphincter lisse vider ta vessie comme un bébé. Poursuit-elle avec calme et sérénité.

- NON ! Pas ça ! Je vous en prie ...

- C'est une demande spéciale de Stéphanie, je ne peux pas lui refuser ça ! Ajoute le docteur d'un ton sarcastique.

Le docteur Lescop se saisit d'un endoscope et enfonce l'extrémité dans mon pénis. Je ferme les yeux. Je ressens une petite sensation douloureuse le long de mon urètre. Cela dure quelques instants, puis une seconde sensation, de mouvement. Ensuite, je ressens un étirement qui me fait plus mal. J'ouvre les yeux sous le coup de la douleur.

- Ça y est le Sten est en place comme prévu. Finalement, c'était simple.

- Mais ça me gène.

- Ne t'inquiète pas tu ne sentiras plus rien dans quelques instants. Ton sphincter est en permanence ouvert de quelques millimètres. Ça ne te laissera pas de séquelles.

Les filles se regardent et pouffent de rire.

- A part ton incontinence, ajoute le médecin.

- Léa, vous le langez et le ramenez à sa chambre, même tenue qu'hier.

Léa me détache les jambes et me lange à nouveau dans un Abriform Xplus Large garni d'un insert. Ensuite elle m'enfile une culotte de plastique de couleur laiteuse et bruyante. Je me retrouve à nouveau en grenouillère et moufles sur les mains. Elle me confie à Véronique qui me reconduit à ma chambre. En chemin, je sens de l'humidité se répandre dans ma couche. Je m'arrête net et porte mes mains, tout au moins mes moufles, à mon entre-jambes. Ce geste tout à fait ridicule fait éclater de rire Véronique.

- Alors bébé a déjà fait pipi dans ses couches ? C'est sorti tout seul ?

Je rejoins ma chambre, complètement dévasté. Véronique m'attache sur le lit dans la turbulette.

Elle me présente un verre d'eau et des cachets que je prends sans résistance. Puis, elle me fait ouvrir la bouche pour être certaine que je les ai bien avalés.

- C'est très bien ! Maintenant bébé va être bien sage et faire un gros dodo. Dit-elle en quittant la pièce.

Elle éteint la lumière et sort en fermant la porte.

Humilié au plus profond de moi-même, je fonds en larmes. Mais que vais-je devenir ?

Comments

lafont Il ya 8 ans  
bbtyty Il ya 10 ans