Pecan, qu'on fantasme sur le sujet sur Zity est une chose mais qu'on en fasse une description aussi précise et surtout qu'on le cautionne de façon récurrente (pour n'importe quel motif) sur un forum public parlant de sexualité est anormal. Je m'oppose avec virulence à tous les avis qui laisseraient croire que c'est normal! C'est une mutilation barbare du prépuce qui n'a aucune raison d'être sur le plan physiologique! C'est la loi du silence en France sur ce sujet et je soutiens l'idée que tout homme souhaitant être circoncis ait le droit au consentement libre et éclairé et ait atteint un âge minimum (au moins l'adolescence...) Lisez les articles sur le sujet ou faite des recherches sur le droit au corps sur google.
Messieurs préservez votre prépuce qui a un rôle fondamental dans votre sexualité actuelle ou à venir!
Parents, honte à vous qui voulez mutiler votre garçon mineur par rituel social ou religieux!
Médecins qui pratiquez l'ablation du prépuce, vous ne respectez pas votre serment et vous risquez gros devant des tribunaux si le consentement éclairé du patient majeur en France n'est pas formalisé!
Au cas de la circoncision rituelle de nouveau-nés sans raison médicale, l’article 223-6 du Code pénal est très clair quant à ceux qui participeraient à de tels rituels, qui seraient coupables de « non-assistance à personne en péril » avec une peine encourue de 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende:
Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle de la personne s’abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.
Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours.
Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende lorsque le crime ou le délit contre l’intégrité corporelle de la personne mentionnée au premier alinéa est commis sur un mineur de quinze ans ou lorsque la personne en péril mentionnée au deuxième alinéa est un mineur de quinze ans.