Non pas les suppos

Je me souviens, enfant, d'avoir montré à la doctoresse ma désapprobation d'une prescription de suppos, et de son sourire un peu condescendant, vous savez, le sourire que les adultes ont quand un enfant fait une requête déraisonnable et prend un air boudeur.

Ce soir, j'ai croisé une petite fille qui disait à ses parents: “non ! pas de suppo ! j'aime pas les suppos !” ; son père a alors chantonné un petit truc ironique.

Pourquoi la forcer ?

@clyso J'ai croisé cette famille dans la rue, je n'ai aucune idée de pourquoi ces parents envisageaient de donner des suppositoires à cette enfant. Peut-être est-elle constipée ?

Je me reconnais aussi dans ce témoignage ,par contre j'étais trop timide pour en parler au médecin, mais il avait remarqué que j aimais pas donc il évitait dans prescrire.

Mais une fois à cause de l'asthme ma mère avait pas le choix de devoir me donner un suppo, j ai fait une scène donc elle a pas insisté .

Je me souviens d'une autre anecdote un jour j'avais tellement d'asthme c'est moi qui est demandé à ma mère si il reste des suppo Trentadil car j'avais déjà pris de de la Ventoline etc sans succès.

Moi aussi je me retrouve dans ces témoignages. Petite, une fois, en allant chez la nourrice, je devais être malade et celle-ci avait dû dire qu’il fallait me mettre un suppo … j’avais fait une crise de larmes disant que non, je ne voulais pas de suppos etc… Finalement, ce médicament n’est jamais arrivé dans mon fondement, j’avais vraiment peur. Du coup, quand d’autres enfants étaient malades, et qu’ils étaient soignés avec des suppos, elle faisait exprès de ne plus utiliser ce mot en ma presence.

Sinon, pour les anecdotes chez le pédiatre, il me demandait toujours à moi et pas à ma maman quel médicament je préférais entre du sirop, des suppos ou des piqures… évidemment je demandais le sirop.

Un peu plus grande, vers 9-10 ans, je toussais beaucoup, et là, le médecin (qui n’était plus mon pediatre), m’a dit « bon, je vais te prescrire des suppositoires » … à ce moment là, j’ai dû me décomposer et j’ai pleuré, le medecin a finalement renoncer à me prescrire les suppos… et dans la voiture, mon pere m’a un peu grondée en me disant « ´t’exageres, t’aurais pu prendre les suppos »

j’ai regretté car ça m’excitait déjà à cette époque, mais je ne sais pas pourquoi, par pudeur je pense… je n’avais sans doute pas envie de me mettre nue devant ma maman …

Bref, ce post de @Pecan_nutjob vient de me faire remonter plein de souvenirs …

Alors @Pecan_nutjob a bien fait de témoigner.

@drsup À 9-10 ans, votre mètre vous mettait-elle encore les suppos elle-même ?

@Pecan_nutjob non elle ne m’en mettait plus a cet âge là. Je pense que j’en ai vraiment reçu uniquement bébé (3 ans maxi). C’etait tellement la crise, je pense qu’elle voulait éviter les conflits

Aujourd'hui apperement drsup les choses ont bien changé concernant l utilisation des suppositoires et leur utilisation.

Nous avons peu utilisé de suppositoires sur nos enfants. Des suppositoires de paracétamol à l'âge où les enfants essayent d'arracher la pipette de la bouche et recrachent le sirop. Quelques suppositoires de glycérine quand l'enfant se plaignait de sentir qu'il devait aller à la selle mais n'y arrivait pas (dans un cas, nous avons donné un lavement car le suppositoire n'a pas fonctionné).

Jamais eu de protestations.

La sensation de constipation basse, avec envie d'aller à la selle mais que ça ne sort pas, ça semble bouché, est angoissante pour l'enfant, et le suppositoire est donc une délivrance.

Je pense que nous aurions eu des protestations si nous avions donné ce remède plus souvent que nécessaire, notamment pour administrer des médicaments qui auraient pu aussi bien l'être par voie orale.

Le dernier suppo je l ai eu à 11 ans et demi de ma mère. C était quand j étais très malade seulement. Après j ai dit que je savais me les mettre tout seul. Mon choix a été respecté. Je dois avouer que les suppo ne m existaient pas du tout, c était pour moi comme un comprimé.