Comme je le disais dans un autre message, enfant, je détestais les suppos. Pourtant, à mon grand embarras, je devais parfois en demander.
Jusqu'à la puberté, j'avais parfois des accès de constipation, on n'a jamais vraiment su pourquoi. Non seulement cela faisait mal au ventre, mais parfois les selles étaient dures et d'expulsion douloureuse.
Ma maman traitait ce problème "par les deux bouts": on me donnait de l'eau d'Hépar, des pruneaux ou encore une espèce de pâte blanchâtre insipide mais sucrée (et on me disputait si je ne prenais pas assez de légumes verts), mais aussi des suppositoires de glycérine. Si je me plaignais de selles dures et de défécation douloureuse, j'en recevais généralement un dans la demi-heure, et ensuite, si je me rappelle bien, c'était matin et soir tant que pas de ramollissement (si je me rappelle bien, le matin avant le petit déjeuner, et le soir après le dîner).
D'un côté, j'aspirais au soulagement, de l'autre, je savais ce qui allait m'arriver... Je ne demandais pas le suppo, mais "maman, j'ai du mal à faire caca" provoquait à coup sûr son arrivée!