J'avais un rendez-vous dans un grand hôpital parisien, en service urologie, donné par un consultant du même hôpital, quelques semaines auparavant. Cet examen, que je devais subir était une fibroscopie. Telle était la mention figurant sur mon carton de rendez-vous. Cette fibroscopie se fait sous anesthésie locorégionale, en ambulatoire.
J'étais un peu et même beaucoup stressé, car je ne savais pas de quoi il s'agissait. Le médecin qui m'a prescrit cet examen ne m'a rien expliqué du tout. Ou c'est peut-être que moi, qui sous l'effet de la peur, n'ait pas osé posé les bonnes questions au bon moment...
Le jour du rendez-vous arrive. J'essaie de me décontracter au maximum. Je suis en avance, bien avant l'heure de mon rendez-vous. Tant mieux, ça me permet de me détendre, car j'ai le temps de lire un bon bouquin, et de penser à autre chose.
Quelques malades passent avant moi, deux hommes, et je ne les vois pas ressortir. L'intervalle entre deux patients est de 25 à 30 minutes, au moins.
Avec une demie heure de retard, une infirmière m'appelle. Je me lève et je la suis. Elle me fait franchir une porte sur laquelle un écriteau précise que l'entrée est interdite au public. Derrière cette porte, un hall pas très grand, sur lequel s'ouvrent 3 ou 4 bureaux, réservés à différents usages (consultations, déchets médicaux, privé...).
Moi, je fais un demi tour sur moi-même. Et l'infirmière qui est venue me chercher, une Antillaise, Colette, qui parle avec un joli accent fortement prononcé, me fait entrer dans une grande pièce, dont elle referme la porte à clé. Dans cette pièce, il y a un fauteuil pareil à celui du dentiste, mais sans les appareils, un chaise, près de la porte, sous une patère, et à l'autre coin du bureau, un ordinateur, près duquel travaille une autre infirmière.
Cette dernière se présente à moi et dit s'appeler Sylvie. Détail important. En août dernier, comme je l'ai dit sur ce site, j'ai eu un problème à l'épaule, et, ayant consulté ma généraliste, j'ai, depuis quelques jours, une attelle, en attendant une intervention chirurgicale inévitable sur l'épaule droite (rupture de la coiffe des rotateurs, dixit le médecin).
Je me suis donc présenté à la fibroscopie urinaire, le bras en écharpe. J'ai, on le devine, quelques difficultés dans la vie quotidienne, telles que manger, m'habiller, écrire... Colette m'aide à accrocher ma veste et mon manteau sur le porte-manteaux, un peu trop haut pour moi.
Colette, qui m'a fait entrer dans la chambre des tortures m'a dit de me déshabiller en bas. Ses mots furent on ne peu plus clairs :
- Vous retirez le pantalon, les chaussures, et le slip, le caleçon, le short...
Me voyant me déshabiller avec difficultés, Colette s'est proposée de m'aider. Et j'ai accepté. Mais j'ai malgré tout, pu retirer mes chaussures tout seul, comme un grand.
Colette s'est approchée de moi : elle a ouvert la ceinture de mon jean, puis les boutons. J'ai apprécié le toucher de ses doigts sur mes parties à ce moment. Mon pantalon, évidemment, a fini sa course, à terre. En pliant les genoux l'un après l'autre, elle a récupéré mon vêtement et l'a posé sur la chaise. Puis, elle m'a fait baisser et retirer complètement le slip. Ce jour-là, je portais une chemise longue, qui recouvrait mon intimité. J'ai osé, pour une fois, demandé à Colette, si elle le souhaitait, de m'enlever la chemise, en cas de gène. Colette dit que cela suffisait : elle m'a installé sur le fauteuil de torture, les jambes biens écartées et posées sur un étrier. J'ai gardé mon bras droit en écharpe, tout ce temps. Cela ne génait pas du tout l'examen. puis, Colette est allée dans une pièce à côté, me laissant aux bons soins de Sylvie, les jambes bien ouvertes et les parties entièrement découvertes.
Pendant que Colette me déshabillait et m'installait, Sylvie consultait son écran.
Une fois en position, elle est venue près de moi. J'avais peur, j'avais froid, peut-être à cause du stress. J'avais recouvert mes parties avec les pans de ma chemise.
Sylvie s'affairait : elle préparait toutes sortes d'instruments et m'expliquait ce qu'on allait me faire. J'avais pris avec moi, et je l'ai remise au secrétariat en arrivant, une piqûre anesthésiante.
Sylvie me montre le déroulement de l'examen, je le décrirais plus tard.
Auparavant, elle s'approche de moi et me lave les parties génitales avec un produit médicamenteux. Ce fut le moment le plus agréable de cette journée ! Et, sous l'effet de la tension, de la peur, de l'appréhension, j'ai éjaculé. Quelques gouttes, seulement. Cela n'a pas dérangé le moins du monde Sylvie, qui a continé son nettoyage, comme si de rien n'était. Je m'en excuse, mais Sylvie me rassure : ça arrive souvent, m'assure-t'elle.
Puis, avec la seringue que j'ai apporté avec moi, Sylvie m'a anesthésié l'urètre, en y faisant pénétrer l'aiguille de la piqûre jusqu'à atteindre la vessie. J'ai eu mal, très mal. Puis elle m'a demandé de tenir ma verge pour ne pas que le produit anesthésiant sorte. J'ai senti pénétré l'aiguille...
Une fois ces opérations faites, le matériel installé, Sylvie est retournée derrière son écran, attendant le médecin pour la suite de l'examen.
Je suis à demi nu, j'ai froid. Pour ne pas exposer mes parties plus longtemps, Sylvie vient me recouvrir avec un papier tout le bas, sauf les jambes. Et j'attends le médecin. Sylvie me dit, qu'en plus de la fibroscopie, qui se révèlera être une endoscopie urinaire, le médecin a aussi ses consultations. Il fait deux choses à la fois, et entre les consultations, il pratique les endoscopies urinaires.
J'attends 20 à 25 mn. Le médecin arrive enfin, et Sylvie vient le retrouver près de moi. Le médecin, un urologue, fait entrer par l'urêtre, une caméra et sonde l'urêtre, mais aussi la vessie. Ca me fait mal, car je crois que l'anesthésique, vu la durée de l'attente du médecin, ne fait plus d'effet. Je transpire à grosses gouttes. Sylvie est là pour me sécher. Elle me prend le bras, pour me réconforter, pose une de ses mains sur ma jambe droite, pour me calmer. Je n'arrive pas à me détendre et à avoir moins mal. Enfin mal, n'est pas le mot : c'est un examen très désagréable !
Du coin de l'oeil, je suis le déroulement de l'opération sur une écran vidéo placé près de ma tête, bien que j'ai mal. J'essaie de me détendre... C'est difficile. En plus, pendant l'examen, on m'injecte de l'eau dans l'urêtre afin de provoquer une mixion.
Le médecin détecte des zones rouges à l'intérieur de la vessie. Au bout de 25 minutes, l'examen prend fin. Le retrait de l'endoscope fait aussi mal que son introduction. Mais on dirait que le médecin s'en fiche !
Le médecin se retire et me laisse avec Sylvie, qui me rhabille : elle a vu toute mon intimité, et je ne vois pas pourquoi je devrais me cacher encore. J'accepte donc son aide pour mon rhabillage.
Et ce n'est pas sans un certain plaisir que j'ai apprécié la remise du slip, ayant gardé mon bras en écharpe. J'ai même poussé le vice un peu plus loin, en lui disant de bien l'ajuster entre les jambes.
Pareil à la remise du pantalon : j'ai kiffé quand j'ai senti ses mains refermer mes boutons. Encore un moment agréable dans cette journée.
Je suis resté dans la salle, le temps de reprendre mes esprits. Sylvie voulait que je reste nu jusqu'à ce que me vienne l'envie d'uriner. Elle m'a précisé que pendant ce type d'examen, les patients font pipi pendant que le déroulement de la fibroscopie : mais moi, je n'en n'avais pas envie. Sylvie m'a dit que si ça venait, je ne devais pas me retenir. Est-ce sous l'effet du stress ? Moi, ça ne venait pas.
Pour faire plaisir à Sylvie, et pour rester à poil encore un peu face à une femme (elle devait avoir la quarantaine, mais était plutôt bien foutue, blonde, aux cheveux mi-longs), j'ai tenté de pisser, mais rien ne venait.
Sylvie m'a rhabillé, je dirai lascivement. Je n'avais aucune envie d'uriner. Sylvie m'a donc congédié en me fixant un rendez-vous dans 3 mois avec l'urologue, après un traitement de la même durée.