Chez l'urologue

J’ai des douleurs dans les reins lorsque j’urine et cela depuis 4 à 5 ans de façon épisodique. Je me décide a en parler à mon généraliste qui m’envoie chez un urologue après m’avoir examiné et pratiqué un contrôle de ma prostate qui est douloureuse au toucher, mais je ne lui ai pas dit car j’ai eu mal après ma consultation. Me voilà chez l’urologue avec ma vessie pleine. J’ai dû attendre un quart d’heure à la salle d’attente.

Ouf, voilà mon tour! J’entre dans son bureau et j’ai droit à un questionnaire car il me dit que lui savait ce qu’il avait besoin pour l’examen et il ne me laisse pas le loisir de lui expliquer ce qui m’amène. Durant tout le questionnaire je me tortille sur ma chaise ma vessie pleine me fait des douleurs jusque dans les reins. On passe dans la salle d’examen. Je me déshabille et m’allonge nu comme un ver sur la table. Il me met du gel sur l’abdomen et au moment de commencer les ultrasons le téléphone sonne.Sans s’excuser il part répondre et cela dure au moins 5 minutes avant qu’il ne revienne. J’avais envie d’uriner.Alors au retour il me permet d’évacuer une petite partie de l’urine dans un récipient, là devant lui. Je me remet sur la table et l’examen commence sans la moindre douceur. Il me dit qu’il ne trouve rien d’anormal au niveau de la vessie et que la grosseur de la prostate est encore acceptable. Puis il passe aux loges rénales d’abord la droite puis la gauche il me fait mal mais sans me laisser le temps il me dit que cela lui semble normal. Il m’essuie et m’accompagne aux toilettes ou je dois uriner le reste dans une machine qui contrôle le jet. De retour sur la table il examine la vessie dans laquelle il y a un reste que je n’ai pas évacué. Au pourquoi il me répond que cela est dû à un problème de pression dans la vessie.Alors, il contrôle à nouveau les reins, même diagnostic qu’avant.Il me demande alors de relever les genoux et me plante littéralement son doigt dans mon anus pour contrôler la prostate en 30 secondes pour me dire qu’au toucher c’est acceptable pour mon âge et ne me laisse pas le loisir de lui dire qu’il m’avait fait mal. Il me tend du papier pour m’essuyer et je me rhabille puis le suis dans son bureau. Il dicte alors un compte rendu pour mon médecin et me demande si je suis d’accord pour effectuer une scintigraphie rénale afin de contrôler si il y a un reflux et prend un rendez-vous pour moi à l’hôpital me disant que la suite sera avec mon généraliste. Me voilà soulagé car un médecin comme cela je ne veux plus avoir à faire avec lui et mon généraliste devra m’envoyer chez un autre urologue si cela est nécessaire. Je suis en colère à cause du manque de respect de cet énergumène.

Bon voilà ! Mon venin est sorti et le 11 je vais faire ma scintigraphie avec deviner quoi : la vessie pleine.

Bonsoir Yokyok

Dans votre texte, j'ai remarqué 3 termes dont je ne suis pas certain d'avoir compris le sens :"loge" "renifle" et "paire".

Pouvez-vous apporter des précisions ?

Maintenant que votre "venin" est sorti,j'espère votre colère est calmée et que vous êtes prêt à affronter avec sérénité la scintigraphie qui vous attend et ceci dans un meilleur environnement.

Je suppose que vous vous êtes documenté sur la manière dont se déroule cet examen et donc que vous savez à quoi vous attendre.

Bonne chance pour la suite ...

Pour paire c'est papier qu'il faut lire, pour loge c'est la loge rénale, c'est la façon dont l'urologue a appelé les endroits où sont placés les reins. J'ai corrigé le texte. Mon venin m'a fait faire des fautes de frappe.

Si vous saviez ce qu'on m'a fait à moi...

J'avais des fréquentes envies d'aller faire pipi. Je me réveillais 4 à 6 fois par nuit... J'allais au toilettes 12 à 15 fois par jour... Pendant les réunions, je me faisais remarquer parce que je me levais souvent pour aller soulager ma vessie. Je ne pouvais pas me retenir...

J'ai consulter ma généraliste, qui sans examen plus poussé, m'a dirigé vers un urologue de ses connaissances en milieu hospitalier (ça, c'est à ma demande).

Dès que ce médecin a lu les recommandations de ma généraliste, il a voulu me faire hospitaliser tout de suite. Par chance, on était fin août, et le service urologie de cet hôpital tournait au ralenti. Sur les conseils de sa secrétaire, il a différé mon hospitalisation de quelques jours.

J'ai raconté ces faits dans mon message (Etrier, s'y référer). L'urologue, avec qui je me suis bien entendu, craignait une sténose de l'urêtre (la sténose est un rétrécissement d'une veine, d'un vaisseau, d'un canal).

Je passai donc sur le billard pour un fibroscopie de l'urêtre. Fort heureusement, il n'y avait rien, mais je suis sorti de là avec une ordonnance : je devais faire faire, dans ce même hôpital, un bilan urodynamique.

J'avais peur, j'appréhendais ce jour... Je tremblais.

Le bilan urodynamique se fait à l'aide de trois sondes, de plus en plus grosses qu'on introduit dans la verge. Le tout est relié à un ordinateur. Ces sondes provoquent l'expulsion de l'urine, une fausse expulsion, puisque rien ne sort (rien ne peut sortir).

En gros, ce jour-là, je devais me présenter avec une envie naturelle de faire pipi. Je devais boire et manger comme d'habitude. Je suis reçu dans un cabinet médical, à l'intérieur de l'hôpital, par deux personnes, un homme (le médecin spécialisé dans l'urologie, mais ce n'est pas MON urologue) et une infirmière.

A peine arrivée, l'infirmière me demande de retirer le bas, c'est à dire le pantalon, les chaussettes et le slip, évidemment. Je pouvais conserver le haut, mais j'ai du me revêtir de la chasuble opératoires. Ainsi harnaché, on ne voyait plus rien de mon intimité, du moins, pour le moment.

L'infirmière m'a demandé de faire pipi dans une toilette un peu spéciale, puisqu'elle était reliée à un ordinateur. Pendant que j'essayais de faire pipi, le médecin et l'infirmière sont sortis, me laissant tout seul faire ma petite affaire.

Sous le coup de la peur, de l'émotion, rien n'est sorti, pas la moindre petite goutte !

Les deux personnes reviennent et je leur dit que je n'ai rien fait, que je n'y arrive pas...

Elles ressortent et me laissent tout le temps nécessaire pour faire pipi.

Rien, rien de rien... Pas d'envie... Et pourtant ma vessie est pleine. En arrivant ici, je me suis retenu, j'ai bien cru que ma vessie allait éclater... mais en attendant, rien !

L'infirmière et le médecin reviennent. L'infirmière me propose alors de faire pipi en laissant couler l'eau du robinet qui se trouve dans le cabinet médical. Ce qu'elle fait avec mon accord.

Je ne sais par quel miracle, mais j'ai pu soulager enfin ma vessie. Je cogne sur le mur contigü au cabinet médical, et l'infirmière et le médecin reviennent.

Déception de ces deux personnes : je n'ai pas vidé ma vessie (je n'y peux rien, je n'en avais plus envie - c'est pour cela que je suis là, d'ailleurs).

Je m'allonge alors sur la table d'examen après avoir retiré mon slip, dissimulé sous la chasuble (c'est l'infirmière qui me l'a dit). Je monte sur la table, et, bien sûr, l'infirmière, me découvre entièrement le bas. J'écarte aussi les jambes et je mets bien en évidence mon appareil génital et urinaire, pour la circonstance.

L'infirmière me lave (je n'invente rien) l'endroit de l'intervention, très rapidement (d'où le robinet d'eau à sa portée) et commence à m'introduire une première sonde. Le médecin s'éclipse à ce moment-là : il ne reviendra qu'en fin de parcours.

Je crie, car ça me fait mal, je n'arrive pas à être en érection, et ma verge est au repos, retombant sur mon ventre. C'est pour ça que j'ai maL. Même quand elle la saisit dans sa main gantée pour y introduire les sondes, je ne bande pas !

Et je sens, douloureusement, la sonde descendre, descendre très bas. Je la sens s'arrêter contre la paroi de ma vessie.

Trois lignes de texte supprimé :_ de l'air injecté dans une vessie ne sait pas pénétrer le système digestif (intestins, colon, rectum) pour ressortir par l'anus!

Et ainsi, à trois reprises, en commençant par la plus petite et en finissant par la plus grosse, l'infirmière m'a introduit 3 sondes, tour à tour.

J'étais paralysé par la peur, j'ai même demandé, à un moment, une boisson sucré, je faisais une crise de spasmophilie ! Je n'étais plus qu'un corps mou, qui ne réagissait plus à ce qui se passait.

Entre chaque introduction de sonde, j'avais droit à un lavage des parties. Ce qui fait que durant cet examen, j'ai été lavé 3 fois ! Mais je n'y ai ressenti aucun plaisir, ce n'était pas le lieu, ni l'endroit.

Après l'extraction de la troisième sonde, le médecin est revenu nous retrouver, l'infirmière et moi. J'étais toujours nu en bas, le médecin devant m'examiner.

Et c'est ce qu'il fit : il inspecta mes pieds (?), regarda entre mes orteils (?), examina mes jambes. Il me les fit plier, et, au niveau des genoux, il me donna un coup avec le marteau, pour tester les réflexes.

Puis, il vint sur mes parties génitales qu'il examina longuement : il soupesa mes bourses et scruta ma verge, pour voir s'il n'y avait pas eu de commotions post bilan urodynamique.L'infirmière assista aussi à cet examen, mais cela ne me géna pas du tout, du fait qu'elle m'a vu tout nu durant trois quart d'heure (ce fut la durée de l'examen). Durant la visite du médecin, je ne me suis pas découvert en haut, il n'y avait que le bas qui était à l'air. Et le bas du ventre aussi, depuis le nombril, alors que cette partie ne l'était pas quand l'infirmière me mettait les sondes.

Une fois l'examen finit, le médecin m'autorisa à me rhabiller. Auparavant, je devais ôter la blouse et la déposer dans une corbeille prévue à cet effet. Je me suis donc rhabiller devant ces deux personnes, mais je n'ai ressenti ni gène, ni honte, vu ce que je venais de subir.

Les résultats ont été donné à l'urologue.

Finalement, rien de bien méchant : une vessie un peu paresseuse, qui ne se vide pas complètement, et un adénome de la prostate à surveiller...

Bon courage à ceux qui doivent subir la même chose !

J'ai consulté récemment un urologue avec un peu d'appréhension... Prépuce un peu étroit et frein trop court. J'ai évité la case médecin traitant, et me suis présenté directement chez l'urologue. Après une longue attente et un questionnaire rapide, me voilà dans son bureau. 30 secondes après, je me retrouve en slip sur la table d'auscultation, et le voilà qui me baisse le slip jusqu'aux genoux. S'en est suivi un décalottage dans tous les sens, un tirage du frein pour apprécier la souplesse, et j'ai attendu décalotté, sans slip, sur la table d'auscultation pendant qu'il tapait quelque chose sur son ordinateur. Il m'a ensuite remis une ordonnance pour une crème, et m'a invité à me rhabiller. Expérience un peu douloureuse, mais ça valait le coup !

À Wazabi

Je ne comprends pas le lien entre cette histoire d'insufflation d'air dans la vessie et la pose d'un bouchon anal... En cas normal, il n'y a aucune communication entre la vessie et le rectum (gros intestin) (fort heureusement !)... sauf en cas de fistule... Mais là, les symptômes auraient vraiment été tout différents...

Etes-vous sûr d'avoir bien compris les explications de l'infirmière ?

A Médazur...

Oui, c'est ce qu'elle m'a expliqué. C'est vrai qu'elle était stressée, que le médecin qui l'assistait et qui s'est tiré dès que l'opération a commencé, l'a bousculée, l'a même engueulée, dirais-je devant moi.

L'infirmière, qui a mené cet examen seule, était en rogne. Elle en avait les larmes aux yeux.

Pour ne pas en rajouter, je me suis laissé faire, malgré l'horrible sensation de la pénétration d'un objet dans l'urètre !

J'avais un rendez-vous dans un grand hôpital parisien, en service urologie, donné par un consultant du même hôpital, quelques semaines auparavant. Cet examen, que je devais subir était une fibroscopie. Telle était la mention figurant sur mon carton de rendez-vous. Cette fibroscopie se fait sous anesthésie locorégionale, en ambulatoire.

J'étais un peu et même beaucoup stressé, car je ne savais pas de quoi il s'agissait. Le médecin qui m'a prescrit cet examen ne m'a rien expliqué du tout. Ou c'est peut-être que moi, qui sous l'effet de la peur, n'ait pas osé posé les bonnes questions au bon moment...

Le jour du rendez-vous arrive. J'essaie de me décontracter au maximum. Je suis en avance, bien avant l'heure de mon rendez-vous. Tant mieux, ça me permet de me détendre, car j'ai le temps de lire un bon bouquin, et de penser à autre chose.

Quelques malades passent avant moi, deux hommes, et je ne les vois pas ressortir. L'intervalle entre deux patients est de 25 à 30 minutes, au moins.

Avec une demie heure de retard, une infirmière m'appelle. Je me lève et je la suis. Elle me fait franchir une porte sur laquelle un écriteau précise que l'entrée est interdite au public. Derrière cette porte, un hall pas très grand, sur lequel s'ouvrent 3 ou 4 bureaux, réservés à différents usages (consultations, déchets médicaux, privé...).

Moi, je fais un demi tour sur moi-même. Et l'infirmière qui est venue me chercher, une Antillaise, Colette, qui parle avec un joli accent fortement prononcé, me fait entrer dans une grande pièce, dont elle referme la porte à clé. Dans cette pièce, il y a un fauteuil pareil à celui du dentiste, mais sans les appareils, un chaise, près de la porte, sous une patère, et à l'autre coin du bureau, un ordinateur, près duquel travaille une autre infirmière.

Cette dernière se présente à moi et dit s'appeler Sylvie. Détail important. En août dernier, comme je l'ai dit sur ce site, j'ai eu un problème à l'épaule, et, ayant consulté ma généraliste, j'ai, depuis quelques jours, une attelle, en attendant une intervention chirurgicale inévitable sur l'épaule droite (rupture de la coiffe des rotateurs, dixit le médecin).

Je me suis donc présenté à la fibroscopie urinaire, le bras en écharpe. J'ai, on le devine, quelques difficultés dans la vie quotidienne, telles que manger, m'habiller, écrire... Colette m'aide à accrocher ma veste et mon manteau sur le porte-manteaux, un peu trop haut pour moi.

Colette, qui m'a fait entrer dans la chambre des tortures m'a dit de me déshabiller en bas. Ses mots furent on ne peu plus clairs :

- Vous retirez le pantalon, les chaussures, et le slip, le caleçon, le short...

Me voyant me déshabiller avec difficultés, Colette s'est proposée de m'aider. Et j'ai accepté. Mais j'ai malgré tout, pu retirer mes chaussures tout seul, comme un grand.

Colette s'est approchée de moi : elle a ouvert la ceinture de mon jean, puis les boutons. J'ai apprécié le toucher de ses doigts sur mes parties à ce moment. Mon pantalon, évidemment, a fini sa course, à terre. En pliant les genoux l'un après l'autre, elle a récupéré mon vêtement et l'a posé sur la chaise. Puis, elle m'a fait baisser et retirer complètement le slip. Ce jour-là, je portais une chemise longue, qui recouvrait mon intimité. J'ai osé, pour une fois, demandé à Colette, si elle le souhaitait, de m'enlever la chemise, en cas de gène. Colette dit que cela suffisait : elle m'a installé sur le fauteuil de torture, les jambes biens écartées et posées sur un étrier. J'ai gardé mon bras droit en écharpe, tout ce temps. Cela ne génait pas du tout l'examen. puis, Colette est allée dans une pièce à côté, me laissant aux bons soins de Sylvie, les jambes bien ouvertes et les parties entièrement découvertes.

Pendant que Colette me déshabillait et m'installait, Sylvie consultait son écran.

Une fois en position, elle est venue près de moi. J'avais peur, j'avais froid, peut-être à cause du stress. J'avais recouvert mes parties avec les pans de ma chemise.

Sylvie s'affairait : elle préparait toutes sortes d'instruments et m'expliquait ce qu'on allait me faire. J'avais pris avec moi, et je l'ai remise au secrétariat en arrivant, une piqûre anesthésiante.

Sylvie me montre le déroulement de l'examen, je le décrirais plus tard.

Auparavant, elle s'approche de moi et me lave les parties génitales avec un produit médicamenteux. Ce fut le moment le plus agréable de cette journée ! Et, sous l'effet de la tension, de la peur, de l'appréhension, j'ai éjaculé. Quelques gouttes, seulement. Cela n'a pas dérangé le moins du monde Sylvie, qui a continé son nettoyage, comme si de rien n'était. Je m'en excuse, mais Sylvie me rassure : ça arrive souvent, m'assure-t'elle.

Puis, avec la seringue que j'ai apporté avec moi, Sylvie m'a anesthésié l'urètre, en y faisant pénétrer l'aiguille de la piqûre jusqu'à atteindre la vessie. J'ai eu mal, très mal. Puis elle m'a demandé de tenir ma verge pour ne pas que le produit anesthésiant sorte. J'ai senti pénétré l'aiguille...

Une fois ces opérations faites, le matériel installé, Sylvie est retournée derrière son écran, attendant le médecin pour la suite de l'examen.

Je suis à demi nu, j'ai froid. Pour ne pas exposer mes parties plus longtemps, Sylvie vient me recouvrir avec un papier tout le bas, sauf les jambes. Et j'attends le médecin. Sylvie me dit, qu'en plus de la fibroscopie, qui se révèlera être une endoscopie urinaire, le médecin a aussi ses consultations. Il fait deux choses à la fois, et entre les consultations, il pratique les endoscopies urinaires.

J'attends 20 à 25 mn. Le médecin arrive enfin, et Sylvie vient le retrouver près de moi. Le médecin, un urologue, fait entrer par l'urêtre, une caméra et sonde l'urêtre, mais aussi la vessie. Ca me fait mal, car je crois que l'anesthésique, vu la durée de l'attente du médecin, ne fait plus d'effet. Je transpire à grosses gouttes. Sylvie est là pour me sécher. Elle me prend le bras, pour me réconforter, pose une de ses mains sur ma jambe droite, pour me calmer. Je n'arrive pas à me détendre et à avoir moins mal. Enfin mal, n'est pas le mot : c'est un examen très désagréable !

Du coin de l'oeil, je suis le déroulement de l'opération sur une écran vidéo placé près de ma tête, bien que j'ai mal. J'essaie de me détendre... C'est difficile. En plus, pendant l'examen, on m'injecte de l'eau dans l'urêtre afin de provoquer une mixion.

Le médecin détecte des zones rouges à l'intérieur de la vessie. Au bout de 25 minutes, l'examen prend fin. Le retrait de l'endoscope fait aussi mal que son introduction. Mais on dirait que le médecin s'en fiche !

Le médecin se retire et me laisse avec Sylvie, qui me rhabille : elle a vu toute mon intimité, et je ne vois pas pourquoi je devrais me cacher encore. J'accepte donc son aide pour mon rhabillage.

Et ce n'est pas sans un certain plaisir que j'ai apprécié la remise du slip, ayant gardé mon bras en écharpe. J'ai même poussé le vice un peu plus loin, en lui disant de bien l'ajuster entre les jambes.

Pareil à la remise du pantalon : j'ai kiffé quand j'ai senti ses mains refermer mes boutons. Encore un moment agréable dans cette journée.

Je suis resté dans la salle, le temps de reprendre mes esprits. Sylvie voulait que je reste nu jusqu'à ce que me vienne l'envie d'uriner. Elle m'a précisé que pendant ce type d'examen, les patients font pipi pendant que le déroulement de la fibroscopie : mais moi, je n'en n'avais pas envie. Sylvie m'a dit que si ça venait, je ne devais pas me retenir. Est-ce sous l'effet du stress ? Moi, ça ne venait pas.

Pour faire plaisir à Sylvie, et pour rester à poil encore un peu face à une femme (elle devait avoir la quarantaine, mais était plutôt bien foutue, blonde, aux cheveux mi-longs), j'ai tenté de pisser, mais rien ne venait.

Sylvie m'a rhabillé, je dirai lascivement. Je n'avais aucune envie d'uriner. Sylvie m'a donc congédié en me fixant un rendez-vous dans 3 mois avec l'urologue, après un traitement de la même durée.

En effet ça doit faire mal ce genre de test. Je ne sais pas où vous habitez mais ici il est rare qu'on demande à un patient d'apporter des médicaments. Tout est sur place habituellement.

La seule chose que j'ai eu à apporter avec moi, c'était l'anesthésique, c'est tout !

Et ceux qui ne l'avaient pas ou qui l'avaient oublié, on le leur donnait sur place.

C'est quand même dommage que ça ne soit pas équitable pour tous.Certains paient et d'autres non...

J'ai eu mon premier rendez-vous chez un urologue recommandé par mon médecin de famille. Juste une visite de routine demandée par mon médecin de famille par rapport à mon âge la cinquantaine.

Mon médecin de famille a déjà eu l'occasion de vérifier mon pénis et mes testicules à différents moments mais jamais de manière approfondie. Mon rendez-vous chez l'urologue a eu lieu vendredi passé. Je suis un peu à l'avance, j'entre dans la salle d'attente, je suis seul et j'imagine à qui je vais avoir à faire, qu'est-ce qu'il va me faire, etc.

Environ un quart d'heure se passe et j'entends la porte du médecin s'ouvrir, un homme assez âgé sort et s'en va. Quelques minutes plus tard, le médecin vient me chercher.

Il doit avoir la petite soixantaine, d'allure sportive et courtois. J'entre dans le cabinet et m'assieds face à lui. Il me pose alors différentes questions : le but de ma visite, si j'ai un problème particulier (exemple pour uriner, lors de rapports ou encore si les érections sont encore correctes, ...).

Ensuite, il m'explique le déroulement de la visite et m'invite à passer dans la pièce attenant à son bureau. Là, il me demande de me dévêtir entièrement. Je me déshabille donc. Ensuite, je vais vers lui, il est déjà assis sur un tabouret à roulettes. Il commence par regarder mes organes génitaux, ensuite il prend mon pénis, le soulève, le décalotte, le calotte, il le retourne, il entrouvre le méat urinaire et palpe sur toute sa longueur. Je suis alors déjà en semi érection; il passe alors aux testicules qu'il tâte de différentes manières. Je suis en érection et il me dit " je vois que l'érection est encore correcte"!

Ensuite vient le moment du contrôle de la prostate, il lubrifie un doigt et l'enfonce délicatement dans l'anus. Je sens son doigt tourner à l'intérieur jusqu'à qu'il la trouve. L'érection est alors à son maximun.

L'examen se termine là, il a duré environ 20 min. Il me laisse m'habiller et retourne à son bureau. Je suis toujours en érection.

Je le rejoins à son bureau et il me dit tout est correct et me donne rendez-vous dans 2 ans.

Je suis rentré chez moi et me suis masturbé tellement la tension était à son comble!

Je dois me rendre demain chez un urologue, et, comme toujours chez moi, je n’arrive pas à considérer une telle visite comme quelque chose de banal. Je réfléchis et j’essaie de mettre quelques mots dans la mémoire de mon ordinateur.

C’est un médecin chez lequel je ne suis jamais allé. Je pense que la principale question que je me pose est la suivante : combien de temps a-t-il réservé pour moi ? Un quart d’heure ou une heure ? Et que va-t-il me faire comme examens ? Vais-je repartir avec un inhibiteur de la phosphodiestérase ?

Je vais être attentif à tout ce qu’il me dira, à toutes ses questions. Comment va-t-il me questionner ? Comment va-t-il me demander de me déshabiller ?

Au temps d’internet on note les médecins comme les restaurants, j’ai trouvé une seule évaluation pour celui-ci :

5 étoiles

Extrêmement compétent, honnête, humain.

Encore une préoccupation : il est demandé de se rendre à la consultation la vessie pleine. Combien boire d’eau pour la remplir, sans que ce soit désagréable ?

Il envisage peut-être une échographie de la vessie ?

Au temps d’internet on note les médecins comme les restaurants, j’ai trouvé une seule évaluation pour celui-ci : 5 étoiles

Encore une préoccupation : il est demandé de se rendre à la consultation la vessie pleine. Combien boire d’eau pour la remplir, sans que ce soit désagréable ?

Sur quel site êtes vous allé pour voir sa notation ?

pour la vessie pleine, c'est indiqué lors de la prise de rendez vous, 1 Litre ou 1.5 Litre 1 ou 2 heures avant , il me semble

il vous suffit de contacter le secrétariat de ce médecin pour en avoir confirmation.

Merci pour vos réponses.

Les évaluations se trouvent sur un site qui répertorie les médecins en Suisse. Ce site me paraît peu utilisé vu le peu de commentaires. J’ai regardé deux autres médecins que je connais : l’un ne désire pas d’évaluations et l’autre n’en a pas. Ils n’autorisent pas non plus la prise de rendez-vous en ligne. Rien de plus qu’un annuaire.

Je vais dans un hôpital, les recommandations de boire sont sur le site Internet et valables pour tous les patients et pas pour moi en particulier.

Important pour votre visite:

Dans le plupart des cas nous avons besoin d'un examen d'urine. Pour cette raison nous vous prions de venir avec une vessie pleine.

Pour une échographie il est aussi préférable d’avoir la vessie pleine.

Je vais donc vous raconter cette visite, cela pourrait intéresser quelqu’un, peut-être une personne encore jeune qui n’est pas encore atteinte des ans l’irréparable outrage et qui n’a jamais vu un urologue.

J’ai décidé de ne pas boire trop, environ 1 l d’eau depuis mon réveil, en plusieurs fois jusqu’à ce que je sente la pression sur la vessie.

Je suis arrivé à l’hôpital 20 minutes plus tôt afin de trouver le bon bâtiment. J’avais déjà rempli les formalités administratives à l’avance sur Internet. Après m’être annoncé à la réception, je suis monté au troisième étage et je suis allé m’asseoir à la salle d’attente.

Une assistante médicale (j’utilise ce terme qui ne désigne pas un médecin assistant) est venue me chercher. À l’extérieur, après avoir contrôlé mon nom, elle m’a donné un gobelet pour l’échantillon d’urine. Aux toilettes il y avait les instructions habituelles : se décalotter, se nettoyer avec une lingette humide (il n’y en avait pas), uriner d’abord un peu dans les toilettes. J’ai déposé le gobelet en sortant vers le laboratoire.

Je suis retourné à la salle d’attente pour quelques minutes. Une infirmière m’a mené dans le cabinet d’examen. La fenêtre était grande ouverte et on entendait le chant des oiseaux. J’ai eu tout le temps de regarder le local, assez petit. Une table minuscule avec un ordinateur, deux chaises et un tabouret (j’ai pensé alors aux personnes qui viennent en couple faire l’examen). Un lit avec la tête relevée (on voit ce que le médecin fait) et un appareil d’échographie qui m’a paru déjà assez ancien, des tiroirs et un lavabo, trois boîtes avec des gants de grandeur différentes. Cette prise de contact avec l’environnement m’a fait passer des fantasmes que je pouvais avoir à l’avance au sujet de cet examen à la réalité.

Après quelques minutes, c’est l’assistante qui est entrée, une dame relativement jeune. Elle a rempli un questionnaire pour l’anamnèse. Nous avons discuté pendant presque un quart d’heure. Je lui parlé de ma vie sexuelle et je ne lui ai caché aucun détail, même pas que je suis homosexuel. Elle est repartie avec le dossier pour discuter avec le médecin. Je me suis demandé si elle allait assister à l’examen.

L’assistante est revenue avec le médecin et est restée pour prendre des notes. Le médecin était déjà au courant de mon cas, il m’a encore demandé quelques précisions puis m’a dit : « Je vais vous examiner les testicules. » en me montrant le lit d’examen. J’ai décroché ma ceinture, baissé mes pantalons et mon slip et je me suis couché. Le médecin m’a encore fait relever mon tee-shirt. L’examen a été rapide. Il a tâté mon ventre en me demandant de dire si j’avais mal, puis les testicules et enfin le pénis. Il a ouvert le méat. Il m’a demandé ensuite de me coucher sur le côté, les genoux relevés et a fait le toucher rectal, assez long. J’ai pu tout de suite me rhabiller.

Nous avons discuté ensuite du traitement, la visite éventuelle chez un psychologue ou la possibilité d’essayer les fameuses pilules bleues. J’ai pris congé du médecin et de son assistante avec l’ordonnance et je suis allé vider ma vessie avant de quitter l’hôpital.

Ce qui était nouveau pour moi était la présence d’une assistante qui a fait la moitié du travail du médecin. Cela fera peut-être fantasmer certains, être observé par une femme alors qu’on se fait tripoter le zizi par un homme.

Voua avez certainement encore une question : les pilules sont-elles vraiment efficaces ? Je vous le dirai plus tard.

Merci à celles et à ceux qui sont arrivés jusqu’ici. Cela m’intéresserait de savoir si ce genre de récits de visites médicales réelles et banales vous a intéressés et si cela vaut la peine de les écrire. Pourriez-vous m’indiquer par un « like » ou par un commentaire si c’est le cas ? Merci d’avance.

Bonjour Woyzeck,

merci de ce récit.

Pour répondre aux questions : intéressant oui, très certainement, sujet à fantasme, à moitié seulement 😃

Pourquoi à moitié ? Tout simplement parce que dans mon cas à moi, se faire examiner nu par un homme ne me provoque aucune réaction, en revanche, se faire observer par une femme en provoque. Donc à moitié. 😃

Mais continuez vos récits (surtout s'ils sont réellement vécus), c'est toujours intéressant à lire.

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Voua avez certainement encore une question : les pilules sont-elles vraiment efficaces ? Je vous le dirai plus tard.

Merci à celles et à ceux qui sont arrivés jusqu’ici. Cela m’intéresserait de savoir si ce genre de récits de visites médicales réelles et banales vous a intéressés et si cela vaut la peine de les écrire. Pourriez-vous m’indiquer par un « like » ou par un commentaire si c’est le cas ? Merci d’avance.

Bonjour,

Je ne comprends pas trop cet examen, venu pour une douleur aux reins et ressortir avec une ordonnance de pilule bleue !

Bizarre, bizarre ,

Moi, j'ai dit bizarre, bizarre, comme c'est étrange ! Pourquoi aurais je dis bizarre, bizarre ?

@jaienvie91 Différents témoignages sont regroupés dans ce sujet et ce n'est pas moi qui suis l'auteur du premier post. Je n'avais pas de douleurs aux reins, j'allais bien pour une dysfonction érectile et je l'avais annoncé lors de la prise de rendez-vous.

@Runner Up Merci pour votre intérêt. Pour moi les fantasmes c'est plutôt avant et après, pas pendant l'examen. Après en les faisant partager avec vous par l'écriture.

@jaienvie91 Différents témoignages sont regroupés dans ce sujet et ce n'est pas moi qui suis l'auteur du premier post. Je n'avais pas de douleurs aux reins, j'allais bien pour une dysfonction érectile et je l'avais annoncé lors de la prise de rendez-vous.

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Tout à fait ! Je comprends mieux maintenant la visite chez un urologue.

Merci pour cette' information .

Bonne journée.

Et pour répondre à ta question : "Merci à celles et à ceux qui sont arrivés jusqu’ici. Cela m’intéresserait de savoir si ce genre de récits de visites médicales réelles et banales vous a intéressés et si cela vaut la peine de les écrire. Pourriez-vous m’indiquer par un « like » ou par un commentaire si c’est le cas ? Merci d’avance."

Oui, il y aura certainement des situations intéressantes à lire.

Votre témoignage m'intéresse ,je vous en remercie

Je suis un homme , je vais voir un urologue le mois de février ,

j'imposerai ma nudité complète au médecin, je lui dirai examinez moi tout nu s'il vous plait pas de slips,

ça dépend comme le docteur va acceptez ma nudité

je reviendrai en parler ici

Allez vous en consultation médicale ou sexuelle ?

Ne pensez-vous pas qu'il est déplacé d'imposer vos points de vues et positions en vous rendant à un examen pour un sujet pour lequel vous n'avez aucune compétence ?

Vous sous-entendez par de telles réactions que votre santé est moins importante que de vous montrer nu au praticien !

Mettez-vous à la place du praticien, du spécialiste, du technicien ! vous prenez rendez-vous avec lui pour vous aider et vous imposez votre propre méthode, il pourrait vous proposer de prendre sa place . . . et alors que feriez-vous ?

En fait nu ou pas ,je pense que cela n'a pas vraiment d'importance,le principal est dans le diagnostic de l'urologue et dans son travail.

Fraischa est de retour ... 😃 😃 😃

Petite irritation, douleurs lors de la penetration, je tarde mais finalement consulte mon généraliste . De tendance bi, je me surprend excité à l'idée d'exhiber à mon médecin mon intimité. Je fantasme même sur la tournure que pourraient prendre les événements, vas t'il me demander de me mettre nu, ou seulement baisser mon pantalon. Baissera t'il mon slip sur mes cuisses et palperas t'il mon sexe? Enfin, pourrais je rester de marbre et retenir une érection car je suis très. ...réactif au toucher!

En salle d'attente, je m'interroge sur la propreté parfaite de mon sexe et je m'échappe un instant aux toilettes. J'ai emporté avec moi des lingettes et je raffraichi consiencieusement mon sexe en insistant particulièrement sur le gland et les plis preputiaux. Je retoune en salle et l'attente est très courte. Mon médecin me fait entrer et me demande l'objet de ma visite. Mes explications gênées énoncées, la phrase que je redoutais et espérait en même temps tombe : et bien nous allons regarder ça. Défaites vous.

Je me lève et deboutonne mon pantalon, retire mes chaussures, garde mes chaussettes. Me voici en slip. Le médecin me propose de m'allonger sur le dos et commence son examen en palpant mon ventre. Doucement ses investigations descendent plus bas, à la limite de l'élastique du slip, puis ses doigts glissent dessous, frôlent mon pubis. Je sais qu'il a le contact avec mes poils pubiens. Enfin il retire sa main et glisse mon slip sur mes cuisses. Voilà, nous y sommes, mon sexe est complètement exhibé à sa contemplation. Je ne suis pas déçu car il le regarde fixement, le soupese, l'osculte en me parlant, me decalotte, fait des commentaires du style: vérifions les cavités, bien. Avez vous mal en érection? Votre frein est un peu court, tout cela m'a l'air en bonne forme... durant tout ce temps, mon sexe est touché, retourné, decalotte, recalotte, mon gland tâté, mon frein doigte. Au bout de 5 bonnes minutes, il me dit de me r'habiller. En me relevant, je comprend pourquoi il avait dit que tout ça semblait bien fonctionner car je présentait sans aucune hésitation ce que l'on appelle une demi molle. En plus il m'avait laissé le gland decalotte !

Une fois habillé, il me dit d'aller consulter un urologue et, me serrant la main chaleureusement, me dit surtout de ne pas hésiter à revenir le voir....que pensez vous de cette invitation...je me fais peut être un film.... bref, j'ai rv avec l'uro vendredi prochain. Je vous raconterai.

A propos d'examen urinaire contraignant c'est l'urographie intraveineuse qui est le plus dure à supporté déjà ce qui est bien vous devez avoir le rectum vide donc soit un lavement ordinaire comme tous le monde connaît ou alors avec le Normacol Lavement qui parfois doit être fait le soir et le jour de l'examen et ensuite de suivre un petit régime la veille de l'examen pas de féculent comme haricot en grain ou de salade à cause de la vinaigrette. Une fois sur place chez le radiologue ont m'est une intraveineuse pour injecter le produit de contraste qui vous chauffe tous le corps mais fugace, après quelques clichés vous devez boire au minimum 2 litres d'eaux pour y remplir votre vessie et une fois pleine, vous devez le signalez ensuite nouvelle radio et ensuite ont vous apporte pour les hommes un urinal ou un bassin pour ces dames et là de prévenir au moment de la miction. Pour la prostate soit le toucher rectal et ensuite un prélèvement prostatique par une piqûre via l'orifice anal et qui est un peu douloureux pour l'examen via le pénis là c'est un petite injection d'anesthésiant dans l'urètre pour voir sont état.

Pour l'opération de cette glande une fois l'opération faite vous aurez à 99% de chance d'avoir une sonde urinaire qui envoie de l'eau pour enlevez le sang durant l'opération tous cela relié à une poche à urine.

A 14 ans, un lundi de reprise juste après des vacances scolaires, je me lève le matin, je vais aux toilettes et en urinant, je me rends compte que mon pipi est très foncé et rouge. Grosse montée de panique, j'en parle à mes parents qui appellent le médecin.

C'est un remplaçant qui vient. Il m'examine et me dit que ça peut être soit un type d'hépatite dangereuse, soit quelque chose touchant spécifiquement les reins. Il m'interdit de manger jusqu'à ce qu'il est des résultats d'analyse qui révèle que ça n'est pas une hépatite. Il revient donc me voir et me dit que je vais sans doute devoir être hospitalisé et qu'il se peut que ça soit une maladie rénale.

Le surlendemain, notre médecin de famille revient de vacances et décide lui de m'envoyer en clinique consulter un urologue qui va réaliser une cystoscopie. Je ne sais pas ce que c'est mais quand mon père l'apprend il est en colère et bougonne car il en a eu une et il sait que c'est très douloureux. Moi ça me fait bien grimper dans mon cocotier en attendant le rendez-vous qui a lieu 10 jours plus tard. Je l'ai très mauvaise, car le médecin remplaçant avait parlé de problème rénal, pas d'un truc à la vessie, car normalement j'était trop jeune pour ça. La date arrive. ON part le matin avec ma mère et une amie. Je suis vraiment pas bien car j'ai assez peu, je suis très très anxieux. On arrive à la clinique et là on m'installe dans une chambre à 3 lits où je dois me déshabiller puis prendre une douche à la bétadine. On me donne une blouse verte jettable que j'enfile après ma douche, puis on finit par me transporter vers le bloc en brancard en passant par les ascenseurs.

J'arrive dans une salle avec une table à étriers, brillamment éclairée. Deux personnes sont là avec des masque et m'installent sur la table en plaçant mes jambes dans les étriers, mes organes génitaux totalement en évidence. Une perf placée dans le bras. Voilà l'urologue qui arrive et se place devant moi en tripote mon pénis, remarque la cicatrice à droite et me demande qui m'a opéré. Je lui réponds en balbutiant. Un médecin approche et injecte quelque chose dans là perf en me demandant de décompter et là : pouff. black out.

Quand je me réveille je suis sur le brancard dans l'ascenseur, ma mère et son amie juste à côté. Et là je ne sais pas ce qui passe dans la tête de son amie, elle me dit : "rassure toi il ont tout enlevé" en riant. Panique dans ma tête. Qu'est ce qu'ils ont enlevé ???

Finalement une fois dans on lit je suis rassuré : tout est là ou à peu près. mais je commence à avoir mal progressivement. Ils ont dit qu'ils ne me laissaient partir qu'après que j'ai été uriner. Alors j'esssaie plusieurs fois mais je n'y arrive. Et puis au bout de la cinquième fois c'est bon j'y arrive, mais là, oh mon dieu, qu'est ce que j'ai eu mal ^^ ... ça "brulait" tout le long de l'urètre. Mais j'ai quand même réussi à uriner.

Finalement j'ai été hospitalisé en néphrologie quelques semaines plus tard. C'était bien une maladie rénale. Un examen (douloureux) pour rien :/

J'ai eu des examens de mes organes génitaux pendant mon enfance, mais c'était toujours le même pédiatre, la routine et surtout seulement des examens visuels.

J'ai eu le premier véritable examen à l'âge de 16 ans peu avant mon départ pour un internat. Un questionnaire médical a dû être complété. Mon père était médecin, mais il ne voulait pas m'examiner, sauf en cas d'urgence. Il m'a proposé de faire un check-up à la clinique privée où il travaillait. Ils voulaient introduire un nouveau concept de check-up VIP et ils cherchaient des volontaires pour tester. J'ai dû donner mes impressions à la fin et indiquer les points à améliorer.

Je suis arrivé à la clinique le matin avec mon père. J'avais une chambre disponible entre les examens pour me reposer et me rafraîchir, par exemple après l'ECG. J'ai eu un repas à midi. J'ai suggéré de mettre un bouquet de fleurs pour rendre la pièce plus accueillante.

Je vais donc parler des examens génitaux, qui sont l'objet de ce sujet. C'était le dernier docteur de la journée à 15 heures. Il a eu beaucoup de temps disponible car ils s'attendaient à recevoir de vieux messieurs pleins de dysfonctionnement érectile et de problèmes de prostate. J'étais jeune et je ne m'étais jamais inquiété, je pouvais rétracter mon prépuce, mes deux testicules étaient descendus et je n'avais pas d'énurésie. On m'avait demandé de boire beaucoup avant pour remplir la vessie.

Le docteur était dans la quarantaine, très amical. Il connaissait évidemment mon père. Il m'a d'abord demandé si j'avais des problèmes. Comme je ne l'avais pas, il m'a expliqué les fonctions des organes génito-urinaires sur un modèle. Je ne connaissais pas tous les organes. Il m'a alors demandé si j'avais déjà fait l'amour, je lui ai dit que j'étais vierge. Il m'a demandé si je me masturbais, j'ai répondu que je n'avais jamais eu d'éjaculation, il m'a dit de ne pas m'inquiéter, ça viendrait.

Il m'a alors dit d'enlever les chaussures, les pantalons et les sous-vêtements pour être plus à l'aise. J'ai suggéré que j'aurais préféré garder le slip pour la première partie qui consistait en une échographie des reins et de la vessie. La clinique avait acheté l'équipement le plus moderne pour l'époque. J'ai été troublé lorsque le médecin a mis la sonde sur le pénis et les testicules. Il me semble que le precum coulait déjà de mon méat, le docteur m'a tendu une serviette et j'ai pu me nettoyer. Le médecin a ensuite examiné mon pénis pendant longtemps, rétractant le prépuce à plusieurs reprises, et tâtant les testicules. J'ai eu une érection, il a dit que c'était normal, que je devais me détendre et qu'il pouvait mieux m'examiner. J'étais horriblement embarrassé. C'était la première fois que quelqu'un voyait mon pénis en érection.

Comme il n'y avait pas d'uroflow à ce moment-là, j'ai dû uriner devant le docteur, d'abord avec le prépuce sur le gland, puis découvert. J'ai dû interrompre le flux plusieurs fois.

Le bilan s'est terminé par un examen rectal digital. Je devais me mettre à quatre pattes sur la table. Le docteur a tapoté la prostate pendant longtemps. Du liquide fuyait de mon urètre. J'ai demandé si l'examen serait aussi complet pour tous les patients, le médecin m'a dit qu'il avait discuté avec mon père, ils voulaient que je découvre de nouvelles sensations. J'avais à nouveau le pénis à moitié dressé. J’ai pu alors m'habiller.

J'ai pris une douche dans la pièce en attendant mon père. Il m'a demandé si tout s'était bien passé, en me faisant un clin d'œil. J'ai dit oui, parfait. Je n'avais aucune maladie. Je pense qu'il a demandé à son collègue des détails sur la longueur de ma bite.

Voici un compte-rendu simple et objectif.