Veille de noël,un samedi,faute d'avoir trouvé un généraliste je me rends aux services des urgences d'un hôpital.
Deux jours plus tôt j'avais consulté une toubib pour des brûlures urinaires .Au lieu de s’améliorer mes brûlures deviennent insupportables.
L’hôpital le plus proche est en pleine réhabilitation,le bâtiment de cet hôpital doit dater du 19 ème siècle,aussi le service des urgences a été transféré dans des locaux provisoires.
On accède aux urgences par une porte,on entre dans un grand hall dans lequel une cohorte de brancards occupés par des personnes âgées semblent attendre une place dans un service.
Sur le coté il y a une grande pièce ou on peut apercevoir des tables d'auscultations séparées par de maigres paravents,il y a des personnes en soins.
face a ce spectacle
Je m’apprête à faire demi-tour quand une infirmière me demande si c'est pour une consultation et me dirige vers une pièce minuscule pour faire les documents administratifs.Elle me questionne sur le motif de ma venue,je lui explique mes problèmes de brûlures.
Elle me dit qu'un interne va venir m'examiner et elle me dirige vers cette grande salle où j'ai aperçu des tables d'auscultation,elle en profite pour me dire nous sommes dans des locaux provisoires,on campe ,ce n'est pas l'idéal.
Effectivement cette salle n'est séparée du grand hall que par un couloir d'à peine 2 m de long et il n'y a même pas de porte,pire quand je pénètre dans la salle je vois au total 4 tables d'auscultation,dont 2 occupées,l'une par une vielle dame le visage en sang ,l'autre par 2 parents accompagnés d'un jeune garçon d'une douzaine d'années en slip.
L’infirmière me désigne une table qui fait presque face au petit couloir qui sépare le grand hall dans lesquels défilent les familles qui viennent voir leurs vieux allongés sur les brancards,les petits paravents n'arrivent pas à cacher totalement des regards,elle me dit:
- déshabillez vous entièrement , l'interne va venir.
Je m’exécute non sans difficulté,pas facile de se mettre nu dans ces conditions.Je m'assoie nu en bout de table en prenant garde de cacher mon sexe.
L'interne arrive et se dirige vers le jeune garçon d'une douzaine d'années,il lui demande de retirer son slip pour l'examen,les maigres paravents ne suffisent pas à masquer ce garçon chétif mais sacrément bien membré,largement plus que moi en tout cas,surtout que stress,émotivité aidant,mon pénis est complètement rétracté comme si il faisait -50° C.
La visite du jeune garçon se finit par un : "on va t’opérer de l'appendicite , rhabilles- toi on va te transférer en chirurgie." Bravo pour l'intimité.En plus on entend tout.
L'interne arrive vers moi,et me demande ce qui m'arrive. Je luis explique en prenant soin de parler à voix basse.
Il me fait allonger et commence à m'examiner la verge,puis il me dit :
- vous a-t-on fait un toucher rectal?
- Ben non!
Il enfile des gants latex,met du lubrifiant,me fait replier les jambes,met une main au niveau de mon pubis et introduit son doigt dans mon anus.Je ressens une douleur au contact de la prostate . Mais je croise des regards furtifs dans ma direction . Je vois sourire entre eux les parents et le jeune garçon. Je ne peux m’empêcher de penser que c'est à mon sujet ,certainement a cause de la taille de mon pénis ,et je suis hyper gêné.
en tout cas si ce n'est pas cela ils ont forcement vu que malgré mes presque 30 ans je ne soutenai pas la comparaison avec leur enfant .
Le toubib me dit :
- c'est une prostatite aiguë,ça va être long à passer.
Cette histoire est vraie.Si je n'avais pas souffert le martyre et si cela n'avait pas été un samedi 24 décembre,
j'aurai filé vers un autre hôpital,car suite aux travaux cette installation provisoire des urgences ne garantissait aucune intimité.Je ne sais pas combien de personnes ont pu me voir examiné,certainement pas mal.