Je pense en effet que l'on peut devenir dépendant tant cette pratique est intime. Mais le fait qu'il faille toute une mise en scène en espace les séances, surtout si on le fait en couple ou en commun. Et que l'on a conscience que cette pratique ne doit pas être bâclée.
Tant de sensations accompagnent le lavement, depuis sa prescription, sa préparation psychologique, sa mise en place devant le donneur ou la donneuse, ou "les", écarter ses cuisses pour leur faciliter le travail, le devoir de coopérer avec eux, lutter contre les spasmes, serrer les canules, exprimer ses ressentis, savourer le bruit de siphon du bock indiquant la fin, Goutter le retrait de la canule, puis serrer ses fesses de toutes ses forces pour ne rien perdre de ce que l'on vous a donné dans un acte érotique et le conserver le plus longtemps possible jusqu'au rejet dans des conditions prescrites.
Chaque étape est un régal interne, une lutte contre soi-même, un surpassement, un don de soi, un lot de sensations diverses cuisantes ou délicieusement savoureuses, toutes sensuelles, parfois amoureuses.
Lutter aussi contre la dépendance est une épreuve enrichissante de sobriété, comme de tout.