Docilité à recevoir des suppositoires

Quand j'étais enfant, je détestais que ma maman me mette des suppos, et je détestais donc quand le docteur en prescrivait ou quand on en achetait à la pharmacie. J'avais un jour entendu l'expression "suppôt de Satan" et c'était un peu le sentiment que j'en avais.

Pourtant, il ne me semble jamais avoir résisté au moment de l'administration; j'étais docile même si je trouvais la manœuvre plutôt humiliante. D'ailleurs ce qui m'embarassait le plus ce n'était pas le doigt de maman dans mon c.. mais l'interrogatoire ("à tu été à la selle ce soir - non mais je n'ai pas envie - vas-y tout de même") avant et le protège-slip après, avant-coureur des fesses grasses, situation que je trouvais écœurante.

Pire, non seulement j'étais docile mais je signalais à ma maman tout début de mal de gorge ou autre problème ORL, qui se traduisaient par les suppos eucalyptus.

Et je signalais les selles dures et le sentiment d'être "bouché", alors que cela voulait dire suppos à la glycérine tant que pas de selles normales spontanément.

Et vous, quel sentiments éprouviez-vous à l'annonce d'un traitement par suppo, et étiez-vous docile?

Tout dépendait du style de suppo. J'aimais en recevoir, mais je faisais parfois le rebelle. Et comme je ne savais pas et sais toujours pas avaler les cachets, donc c'était soit sirop, ampoules, ou suppo.

Une fois, le médecin quand j'avais 15 ans m'avait prescrit des suppos Vogalène.

J'étais content, sans le montrer directement.

J'étais docile quand ma maman me mettait un suppoitoire pour 3 raisons:

-je savais que c'était pour mon bien.

-je ne voulais pas rendre ce moment plus difficile qu'il ne l'était.

-je savais que ça n'était pas la peine de "négocier" avec ma maman.

Je me souviens d'1 exemple parmi les rares fois où j'ai "essayé de négocier", à l'âge de 7 ans.

Dans la cuisine, devant le frigo où il y avait les suppositoires, il y avait ma grand-mère, ma maman me dit qu'elle va me prendre ma température, je fais un peu le ronchon, puis je m'éxécute en allant dans ma chambre en m'allongeant sur mon lit. Puis un bref dialogue s'installe:

-39, bon bah je vais te mettre un suppositoire.

-oh non

-si si

Elle s'en va en fermant la porte, j'attends qu'elle rouvre la porte en étant "très patient", allongé sur le ventre avec mon slip et mon pantalon baissés au niveau de mes genoux, et donc mes fesses à sa merci.

La porte s'ouvre, je vois alors la "fusée blanche" tenue du bout de sa main droite, et là sans aucune parole, la "fusée décolle".

Je me souviens d'une autre fois ou je n'ai peut-être pas été très docile. C'était une fois encore à l'âge de 7 ans.

En revenant de vacances en voiture, ma maman ne me trouvait pas très bien, elle arrêta la voiture pour faire une pause. Elle m'annonça qu'elle allait me prendre la température, j'ai fait un peu le ronchon, puis je me suis exécuté en me mettant en "position" sur les sièges arrières côté portière gauche. Elle a sorti le thermomètre du vanity, puis il y a eu la scène suivante:

-39,2, bon eh bien, je vais te mettre un suppositoire!

Elle ouvre la boîte.

-Oh non.

Elle sort une plaquette, et retire le suppositoire de ses autres "frères", je me dis que ça n'est plus la peine de négocier, d'autant que je suis en position.

-Tu fais attention à ne pas me faire mal

Elle retire le suppositoire de son emballage, je vois alors la belle "fusée blanche" apparaître.

-Tu fais vite pour ne pas me faire mal.

Et la "fusée" part sur ma Lune.

C'était certainement un suppositoire paracetamol.

Je pense oui, que penses tu de ce "cérémonial"?

Terreur!

Essayant désespérément de les dissuader de mettre le suppositoire. Lorsque très jeune en essayant de s'échapper, mais être pris et repris et tenue et suppositoire forcé (moi: douleur, pleurs). Echappant plus tard (temporairement), en pensant qu'ils reverraient. "S'échapper" que de «cacher» dans le grenier ou la cave (où nous avions) ou jardin (quand nous avons eu grande maison).

Moi je n'aimais pas du tout le suppo et j'avais droit à un glycérine tous les jours. D'abord c'était après mon bain, appuyé dans le bord de la baignoire. Je pleurais parce que ça me faisait brûler le cul. Un jour j'ai découvert que si l'on me mettait le suppo avant le bain, avec l'eau chaude ça ne brûlait pas, et je demandais avoir mon suppo avant le bain. Quand maman n'avait pas des suppos, c'était une poire savonneuse.

Mais maintenant, j'aimerais être là.....

Salut, je viens de rentrer chez moi du boulot...j'étais dans le train et à côté de moi il y avait deux dames, assez jeunes, qui papotaient entre elles...la fille de 16 ans de la première avait la fièvre, elle lui racontait, et donc il fallait lui mettre de suppos....et donc finalement elle se conseillait avec l'autre amie si lui mettre le suppo pour adulte ou plutôt encore celui pour les enfants.....c'était un débat très excitant...et ça va sans dire que je m'imaginais volontiers à la place de la fille.

J'ai détesté les brûlures des suppos, mais j'aimais tant l'attouchement anal préparatif...

J'étais docile mais j'avais honte de ce médicament pourtant tout la famille en mettait. Les suppos que j'ai eu étaient pour la croissance et pour les rhume, toux ,mal de gorge. Pratiquement à chaque fois que j'allais chez le médecin c'était pour avoir des suppos.

Quand j'étais enfant c'était très courant que le médecin en prescrive, pour les toux, maux de gorge, ... c'était un basique alors.

Et ce n'était pas le fête alors... quand on se rendant compte qu'il y en avait dans la prescription.

Il faut dire que c'était souvent odorant et causant des "rejets", et :

. assez douloureux au moment de la prise (l'appréhension d'en avoir n'arrangeait rien)

. impression de chaleur localement ensuite

. et impression que ça avait fondu localement donc...

. ensuite fesses grasses et odorantes (à cause de ça ou parce que pendant la nuit cela causait sans doute des flatulences et rejets)

Et bien sûr la "honte" devant les autres si on sentait le suppo. Je me rappelle encore au collège un hiver, ou une fille avait du en recevoir un et avoir un "petit accident" car ça avait senti très fort (eucalyptus ou camphre) toute la journée dans la classe. Et forcément... on avait vite localisé d'où venait l'odeur. Bref.

Tout ceci pour dire que l'on recevait ça à contre coeur tout en sachant que de toute façon... on y aurait droit parce que ça soignait. On n'aurait pas eu l'idée d'aller le rejeter dans les toilettes.

Question: à partir de quand cette "punition" de recevoir des suppos, s'est-elle transformée en quelque chose de troublant, d'émoustillant voire de plaisant?

A vous!

A l'age de 7 ans

Pour ma part il me semble que c'est venu plus tard mais quand exactement je ne sais pas.

Sinon lolo en ce qui concerne la fille dont tu parlais elle devais être quand même assez agée si c'étais au collége.

Maec: Il me semble que ma mère a cessé de me mettre les suppos vers 10 ans, il est possible qu'elle me les ait encore mis quand je suis rentré en sixième.... et puis même quand elle ne me les mettait plus, s'il fallait que j'en prenne, ben je devais les mettre.

Oui c'est vrai remarque Pecan.

Maec, je ne sais pas jusqu'à quel âge on m'a donné (à me mettre moi-même) des suppos à l'eucalyptus mais je pense que j'ai dû en avoir jusqu'en quatrième... Ma mère savait bien que je détestais les suppos mais c'est difficile de refuser! Je mettais de la mauvaise volonté, mais si ordre il y avait...

Et tu as eu les mêmes problèmes que la fille au collège ?

Je me rappelle de graisse de suppo à l'eucalyptus dans la culotte mais je suis incapable de dire en quelle classe. Je crois que ces suppos étaient rares au collège, par rapport à l'école primaire. Quand ma mère me les mettait, elle me mettait un protège-slip sous l'anus... Quelle humiliation!

Maec,

De mémoire, l'odeur en classe, c'était en 5e donc vers 12 ans.

Après ça ne c'est jamais reproduit. Les pré-ados ou ados n'étant pas tendre, ça aurait vraiment déclenché des moqueries.

Lolo69: Déjà qu'une camarade d'école a pouffé en voyant ma mère acheter des suppos pour moi...

Pecan Nutjob,

C'était en quelle classe, que la camarade de classe a pouffé?

Gégé, école primaire

Enfin en primaire elle à pouffé mais elle devait en avoir aussi.

Même réaction que les autres ici… je n'aimais pas en recevoir notamment à cause des fuites ensuite et puis ça impliquait de recevoir le doigt de maman dans le cul ! Mais je ne protestais pas trop.