Tu nous raconteras comment ça se passe?
J’irais bien par curiosité, mais je pense qu’il faut réserver longtemps à l’avance. Et le seul jour où je pourrais aller est un lundi et c’est fermé. Dommage.
J’ai l’habitude de bains naturistes et je ne crois pas que je serais très impressionné, d’autant plus qu’on ne doit pas voir ce qui se passe sous les tables. Peut-être le chef rajoute-t-il quelques aphrodisiaques dans les plats…
Reste l’imagination… La nudité m’a inspiré hier un petit récit :
C’était un dimanche matin, j’étais sorti pour acheter le journal (oui, ça existait encore), et je rentrais chez moi, sans me presser. J’avais fait un détour pour passer près du parc municipal. Il y avait toujours des joggeurs qui s’entraînaient. Je tombai sur l’un d’entre eux, avec un tee-shirt noir, un sac à dos de la même couleur, je remarquai aussi son tatouage sur le bras et son collier métallique. Il avait la bite à l’air et était en train d’enlever son short blanc. Je m’arrêtai et je regardai son membre plus attentivement, il était assez long et fin, pas circoncis.
— Bonjour, me dit-il. Elle vous plaît ?
— Bonjour, très séduisante, je dois l’avouer. Ici c’est assez rare d’en voir.
— Pourtant ce n’est pas interdit, je ne vois pas dessin sur le panneau.
— Les gens du coin sont plutôt pudiques.
L’homme renfila ses baskets et mit son short dans son sac.
— Ça fait du bien de l’aérer, avec la canicule, fit-il. Vous habitez dans ce quartier ?
— Oui, répondis-je, à un kilomètre d’ici, à la Rue Jules Tartempion.
— Quelle coïncidence, moi aussi, je viens de déménager dans cette rue. On fait un bout de chemin ensemble ?
— D’accord. Nous ne nous sommes pas présentés : je m’appelle Daniel, et vous ?
— Pierre-Yves.
Il n’avait pas l’air gêné de se promener la bite à l’air. Les personnes que nous croisions faisaient semblant de rien. Les gens du coin sont plutôt discrets. Nous passâmes devant la terrasse d’un café, Pierre-Yves me proposa de nous arrêter. Le serveur vint prendre la commande :
— Un café, s’il vous plaît, dis-je.
— Pour moi ce sera un espresso, dit le joggeur, et une crème de masturbation.
— Bien Messieurs, fit le serveur.
Il revint quelques minutes plus tard avec les cafés et la crème, dans une petite verrine. Je sortis mon porte-monnaie, mais Pierre-Yves insista pour payer lui-même. Il me demanda :
— Cela ne vous dérange pas si je l’utilise tout de suite ? Je n’ai pas eu le temps ce matin.
— Pas du tout, je suis gay et j’aime bien regarder les hommes le faire.
— Parfait, je vois qu’il y a assez de crème, puis-je vous inviter à m’accompagner ?
J’hésitai un instant, je ne m’étais encore jamais branlé sur la terrasse d’un café, puis je me décidai, il faut un début à tout. Je baissai mon pantalon et mon caleçon et pris mon pénis dans ma main. Une vieille dame sourit en nous voyant, puis se replongea dans la lecture de son journal.