Deux petites aventures arrivées en milieu médical.... dans le désordre.
La première : j'étais un peu plus jeune que maintenant, vers la quarantaine à peu près. Je devais passer une radio, puis un échographie du bas-ventre, des reins et de l'appareil uro-génital. Je me suis rendu dans un cabinet où je pouvais faire tout cela en même temps, le même jour.
Le personnel qui exerce dans ce lieu est revêtu de blouses blanches, que ce soient les médecins (c'est normal), mais aussi les administratifs, les secrétaires, les personnels d'entretien des locaux... Si bien qu'on ne sait pas toujours qui est qui, et qui fait quoi.
Pour des raisons techniques, ces examens devaient se dérouler très tôt le matin, et mon rendez-vous était pratiquement à l'ouverture du cabinet. J'étais le premier patient. Après l'enregistrement de mon dossier, dans la foulée, la manipulatrice de radio m'invite à entrer dans une cabine, dans laquelle je me dévêts à sa demande, pour qu'elle puisse prendre les clichés.
Je me rhabille, et la manipulatrice me conduit dans une autre pièce, dédiée à l'échographie. Mais ce n'est pas elle qui va me la faire, c'est un autre médecin, qui n'est pas encore arrivé. Aussi, me demande-t-elle de me déshabiller à nouveau et d'attendre le médecin qui ne pas tarder.
Oui, mais quand j'entre dans cette pièce, il s'y trouve une jeune femme, avec la blouse blanche, et qui en train de nettoyer la salle qui n'est certainement pas médecin. Elle essuie les appareils, les instruments... Je n'ose rien faire devant elle, puisqu'elle n'est pas médecin à ce que j'ai compris. Mais voilà, je ne peux pas quitter cette pièce, la manipulatrice m'y a enfermé et je ne peux sortir que par une autre porte que l'échographiste seul, peut faire fonctionner. Je n'ose rien dire, mais je sais que cette personne qui est là m'espionne. Veut-elle me voir à poil, puisque l'examen que je vais passer le nécessite ? Je lui demande de sortir, mais elle me dit qu'elle n'a pas fini son travail, et de plus, elle ralentit vachement son ouvrage, prenant tout son temps pour épousseter les appareils. De temps à autre, elle jette un regard dans ma direction pour constater si je suis déshabillé ou pas. Énorme moment de solitude, ne sachant pas quoi faire.
Je finis par enlever, très lentement, ce que je porte en haut. Je suis torse nu et m'assieds ensuite sur le lit d'examen et je dégrafe mon pantalon. Je ne le descends pas encore, je me dissimule. Je remarque que cette fille a les yeux dans ma direction. J'attends, je suis gêné...je ne veux pas lui en montrer plus. Je rapproche les deux pans de mon pantalon pour ne pas lui montrer mon slip.
Sauvé par le gong ! Car le médecin arrive à ce moment précis, et, comme ayant conscience d'avoir commis une bévue, la jeune femme se retire brusquement, sans dire bonjour au médecin. Elle a disparue comme par enchantement. Je finis mon déshabillage intégral et obligatoire, en toute sérénité, et le médecin peut faire son examen, qui s'est déroulé dans de bonnes conditions.
Deuxième histoire, un peu similaire et j'avais 22/25 ans : dans le centre de santé où j'allais quand j'étais étudiant, même chose. Une personne non médicale, trouvait toujours le moyen d'entrer quand j'étais en consultation. Et elle n'entrait que lorsque j'y étais, elle ne faisait ça avec personne d'autre.
Un jour, elle était présente au moment de l'entretien pré-consultation avec le médecin, elle prêtait l'oreille à l'échange entre le médecin et moi. Comme j'avais mal en bas, je risquais de me déshabiller au moins en partie et de finir la visite en sous-vêtements. Cette personne guettait ce moment, épiait la conversation... Au moment où le médecin allait me demander de me dévêtir, il (elle, c'était une femme) lui a demandé de quitter les lieux. Ce qu'elle a fait... 3 minutes. Elle est revenue aussitôt après, en frappant à la porte, mais sans attendre la permission du médecin. Et moi, j'étais allongé, en slip, le médecin avait ses mains sur mon ventre.
Le médecin l'a sévèrement grondé, lui disant qu'elle n'avait pas à entrer quand elle était en consultation... Ce qui n'a pas empêché cette femme de regarder par dessus l'épaule du médecin, tenter de m'apercevoir dans le plus simple appareil.
Elle a quitté la pièce, profil bas, et le médecin m'a dit que cela ne se reproduirait plus. Cette personne, non médicale, était souvent présente dans le cabinet du médecin qui me recevait.
La fois suivante, en retournant chez mon médecin pour renouveler le traitement, j'ai appris que cette femme a été licenciée, non pas pour être entrée impunément dans le cabinet médical, mais parce qu'elle s'est faite passée pour l'un des médecins du centre, qu'elle a reçu un patient, un homme de 65 ans qu'elle a fait entièrement déshabiller pour rien - elle n'en avait pas le droit -.
Je n'en sais pas plus.