Parce que je suis un aidant social, certains usagers du service dans lequel je travaille, se permettent de me demander de leur faire des choses en dehors de mes attributions. Ainsi, plusieurs fois, on m'a pris pour un bricoleur, un plombier, un kiné et même un médecin. Cette histoire d'aujourd'hui prend place chez une femme de 70 ans, très bien conservée pour son âge et qui en paraît facilement 15 de moins. J'aimerai être comme elle à son âge ! Elle a toujours été très sportive et a su s'entretenir. Elle n'a jamais été mariée et n'a pas eu d'enfant. Je la connais depuis bientôt un an, et je l'ai aidée dans bien des démarches, relevant de ma fiche de poste.
Trois ou quatre fois par an, je me rends chez elle avec pour objectif, de lui ranger, classer et trier son courrier, et c'est vrai que, contrairement à d'autres personnes du même âge chez qui j'effectue ce même travail, cette dame que j'appellerai Mathilde, reçoit énormément de courriers. C'est que, malgré son âge, elle est très active : membre de plusieurs associations, amicales, clubs de l'amitié...Ceci explique le nombre de lettres qu'elle reçoit : demandes d'adhésion, chèques de cotisations...
Son appartement du centre de Paris est tout petit, cela lui suffit : 50 m², pas plus, de surface habitable. Sa chambre lui sert de salle de séjour, et c'est là qu'elle m'a reçu et me reçoit chaque fois. Il n'y a rien d'autre ici, qu'une banquette lit et une petite table avec 4 chaises. Tous ses dossiers sont rangés par associations, dans son placard. Elle habite au 6ème étage, sans ascenseur direct, c'est à dire que pour monter chez elle, il faut prendre l'ascenseur jusqu'au 5ème, puis suivre un couloir alambiqué, franchir une porte palière s'ouvrant sur un escalier secondaire qui finit à l'étage où habite Mathilde. Elle est la seule locataire de cet étage, et est, ma foi, assez isolée du reste de l'immeuble.
Comme prévu, début avril, je la rencontre pour la première fois de l'année. Elle me reçoit avec autant de plaisir, mais j'ai une certaine appréhension. A chaque visite, Mathilde s'est rapprochée un peu plus, à chaque fois, de moi. Quand je suis allé chez elle en fin d'année dernière, elle m'a serré dans ses bras en arrivant, serré très fort. Ses bras se sont mis sur mes fesses ! Puis, relâchant son étreinte, elle s'est à nouveau empressée de me reprendre dans ses bras une seconde fois, me serrant encore plus fort au niveau des omoplates cette fois. J'étais mal à l'aise, je ne savais pas que faire. Sans compter les bisous collés sur mes joues... Mathilde n'a jamais été aussi prévenante depuis que la connais. Son comportement m'a surpris !
Puis, en s'excusant et en se justifiant, elle m'introduit dans sa salle de séjour : elle a déposé sur la table, bien rangé en tas mais dans le désordre, les courriers de ses divers associations, les chèques à déposer en banque, les factures à payer... J'en ai bien pour deux bonnes heures de travail. Et le plus urgent, c'est de faire établir par Mathilde, les cerfa pour les déductions d'impôts....
Je commence mon travail, Mathilde se tient près de moi pour me guider dans le classement. Elle seule connait le nom de ses adhérents et elle seule sait de quelle association ils font partie. Dans ce domaine qui est le sien, Mathilde est une experte.
Tout en travaillant, nous parlons, elle et moi, de tout, de rien... Mathilde est assise, très proche de moi, tellement que sa jambe gauche se frotte à ma jambe droite. Je tente de m'écarter, mais Mathilde se rapproche de plus en plus, et me colle de plus en plus.
J'abdique, je la laisse faire, si ça peut lui faire plaisir ou lui apporter du réconfort... Après tout, je suis là pour ça aussi...
Je l'interroge sur la nature de tel ou tel document : elle seule en connait la nature. Elle me le fait classer alors, ici ou là, selon l'origine et le destinataire. Malgré sa culture, Mathilde n'arrive pas à ranger ses papiers et elle se noie très vite sous les documents.
Au bout de quelques minutes, Mathilde me propose une boisson chaude, que j'accepte volontiers. Et pendant qu'elle se trouve à la cuisine préparer du café, je poursuis ma tâche. Je suis quand même sur mes gardes, j'essaie de deviner ce qu'elle manigance.
Dix minutes plus tard, Mathilde sur un plateau, apporte deux tasses de café fumantes qu'elle dépose près de moi, sur un coin de table libre. Pendant son absence, j'ai mis de côté des documents dont je ne savais quoi faire. Mathilde, qui est restée debout se place derrière moi et met ses deux bras de part et d'autre, m'entourant ainsi. J'ai tourné ma tête vers elle, comme pour lui dire : comment, que faites-vous ? Avant même que je trouve les mots à lui dire, elle pose sa tête sur mon épaule droite, me disant qu'elle se sent bien comme ça. Puis, elle me demande d'arrêter de travailler, une minute, le temps de boire le café.
De toutes les façons, pour moi, de partir arrivait. J'ai bu le café, Mathilde ayant toujours sa tête sur mon épaule. Puis je me lève, prenant congé de Mathilde, qui me retient, me supplie de rester un moment encore.
Je cède. Après tout, si cela la réconforte... Je veux bien.
Mathilde me dit :
- S'il vous plait, monsieur, avant de partir. Je peux vous demander un petit service ?
- Si je peux, pourquoi pas... Mais si c'est pour du bricolage, je ne sais rien faire.
- Non, me dit Mathilde. C'est juste là, dans la salle de bain. Une lampe à changer. Je ne sais pas comment on fait et puis j'ai peur de le faire.
Elle me conduit dans sa salle de bain, qui est vaste, mais sans aucune lumière naturelle. Un grand néon est au-dessus du meuble et le reste de la pièce est éclairé par un plafonnier à 3 ampoules. Une de ces lampes est grillée, semble-t-il. Afin d'accéder au plafonnier, je demande à Mathilde une chaise, un tabouret, un escabeau pour atteindre la lampe à changer.
Mathilde m'apporte aussitôt une chaise et la lampe à changer. Et je rends ce service à Mathilde, qui me regarde faire, et, pour que je ne chute pas, tient fortement ma jambe gauche (elle m'a fait mal, tellement elle l'a tenue...). Sur le point de descendre de la chaise, en un geste simultané, je sens la main de Mathilde sur mon entrejambe, et qui vient se placer (volontairement, j'en suis sûr) juste sur mes bourses, lourdement. Je ne comprends pas tout de suite ce qui se passe, et je ne réagis pas à l'instant... Mathilde a cru alors qu'elle avait l'aval de ce qu'elle faisait, pensant que je la laissait faire.
Je me suis ressaisi. J'ai bloqué la mains de Mathilde, là où elle se trouvait et l'ai retiré. Je ne lui ai rien dit, mais j'étais rouge comme une tomate, offusqué de m'être fait tâter mes parties intimes. Mathilde s'en est rendu compte de mon indisposition et retira elle-même sa main, mais ne s'excusa pas. Elle me dit :
- Depuis le temps que vous venez chez moi... Vous m'attirez... J'ai toujours eu envie de vous toucher... Voilà, c'est fait... Ne m'en veuillez pas...
Ces compliments me sont allés droit au cœur. Je ne savais plus où me mettre. Que faire maintenant ?
J'étais encore dans mes pensées quand Mathilde m'en tira en disant :
- Maintenant que je vous ai tout dit, je peux ? Encore une fois ? S'il vous plait, monsieur ! J'en ai trop envie...
Je n'ai pas répondu, mais j'ai laissé Mathilde faire, qui a appliqué le bon vieux principe de qui ne dit mot, consent.
Mathilde s'est mise face à moi, puis s'est rapprochée de plus en plus. Je n'ai rien fait, pas bougé de ma place. Mathilde est venue se coller à moi, m'a serré dans ses bras, et, dans le même temps, a mis sa main gauche dans mon pantalon, par derrière, et sa droite, par devant. Les deux mains agissaient de concert, et caressaient, chacune, en coordination, la zone qu'elle touchait. J'ai fermé les yeux. Comme dans d'autres cas similaires, j'étais bien et mal à la fois, ne pouvant discerner le bien du mal.
Mathilde ne m'a déshabillé du tout. Elle a simplement introduit ses mains dans mon pantalon, et comme j'ai perdu quelques kilos, l'introduction fut très aisée. Je l'ai laissé faire, j'étais en pleine érection, ce qui prouva à Mathilde qu'on pouvait encore l'aimer. Durant tout ce temps, je n'ai rien dit, tout comme Mathilde. Cette scène s'est jouée dans un silence sépulcral.
Je commençais à transpirer, la sueur me perlait au front. Mathilde voyait que j'étais mal à l'aise. Elle retira tout doucement ses mains, l'une après l'autre, en commençant par celle de derrière qui passa tout de même sous mon slip et atteint le bas des fesses. Je me suis affalé sur la banquette qui était derrière moi. Mathilde pensait que je faisais un malaise, mais je l'aie rassurée tout de suite et à prendre congé. Mathilde me serra dans ses bras, encore une fois, me remerciant pour ce fabuleux moment qu'elle a passé grâce à moi (je cite ses mots), et qu'elle souhaite qu'on se revoit très vite.
Je ne dis rien, je reste encore sous le coup de l'aventure que je viens de vivre.
Mathilde me tend la main pour me dire au revoir sur le seuil de sa porte, mais c'est mon bras qu'elle prend, avec ses deux mains, et elle enserre mon bras entre les deux siens.
Sortie manquée, car elle m'attire avec force dans son logement et me dit :
- Je vous ai touché, vous avez le droit de me toucher aussi. Allez-y, faites.
Je n'ai pas osé, j'étais comme cloué au sol, traumatisé par la demande inattendue de Mathilde.
Elle revint à charge :
- Vous n'osez pas, n'est-ce pas ? Je suis vieille, hein, c'est pour ça...
- Non, madame, mais...
- Mais quoi ? Je vous ai touché, vous avez le droit d'en faire autant, après tout !
Je suis resté stoïque.
Ce jour-là, détail important, Mathilde portait une robe lui arrivant à mi-mollet. Devant ma réaction, elle la retira, d'un coup, apparaissant à mes yeux en sous-vêtements (en culotte, sans soutien-gorge). Sa robe gisait à terre, et elle l'a repoussé d'un bon coup de pied.
- Ah vous ne voulez pas me toucher, eh bien, tant pis. Regardez-moi.
J'ai baissé les yeux, j'ai voulu partir, mais la porte était fermée à clé.
- Rhabillez-vous, Madame, je vous prie. Je ne peux pas...
Et Mathilde se jeta sur moi, prit mes mains et les posa sur elle, sur sa peau nue. Ses seins étaient encore fermes, tout comme son corps, sans ride, dans chair flasque. Elle guida ma main dans sa culotte et j'ai frôlé son sexe à la pilosité abondante. J'ai voulu l'arrêter, mais l'autre main de Mathilde était sur ma bouche, m'empêchant de parler, de crier, et elle y appuyait très fort.
Je l'ai laissé faire, et quand elle vu que je ne résistait pas, elle a ôté sa main de ma bouche, à condition que je la caresse. Partout.
C'est ce que j'ai fini par faire, en tremblant de tous mes membres. Ces 5 minutes, seul au monde, m'ont paru durer une éternité...
Et pour finir, Mathilde a exigé que je la déshabille complètement. J'ai refusé, j'ai voulu partir... Mathilde n'ouvrira la porte que si je me plie à ses exigences.
Toujours en tremblant, je me suis approché d'elle et je lui ai enlevé ce qu'elle avait comme vêtements sur elle. J'ai eu peur qu'elle me demande par la suite d'en faire autant. Alors, j'ai pris les devants et lui ai dit :
- Je vais faire comme vous, Mathilde. Nous serons d'égal à égal.
Mais Mathilde n'a pas voulu. Elle voulait qu'on la regarde, qu'on lui dise qu'elle est encore désirable (et elle l'est, sans mentir). Rien de plus.
Avec quelques sanglots dans la voix, elle s'est rhabillée devant moi, lentement, mais j'avais déjà baissé les yeux. Elle a revêtu sa robe avant sa culotte, qu'elle a remis en seconde position, remontant sa robe jusqu'aux cuisses. Mathilde alla chercher dans son placard les clés de son appartement : elle ouvrit la porte, ce qui me permit de partir, sans un mot, sans un au revoir et sans me retourner.
Arrivé au fond du couloir, j'ai entendu sa porte claquer.
Je dois retourner chez Mathilde vers la fin juin, début juillet. Comment dois-je me comporter ? Va-t-elle aller plus loin cette fois ? Comment va-t-elle me recevoir ?
J'avoue avoir un peu peur...
D'autres aventures de ce genre me sont arrivées ces derniers temps avec de nouveaux demandeurs, que je ne connaissais pas auparavant. Et moi qui m'interrogeais sur la libido des personnes âgées...