Je ne sais quand a débuté cette histoire.
Je suis reçu en urgence par un médecin qui n’est pas le mien, pour des douleurs lombaires insupportables. Celui-ci m’examine attentivement et me prescrit une ordonnance pour des semelles orthopédiques, qui vont atténuer la pression sur le dos. Comme je n’en ai jamais porté, je lui demande où en faire faire, et il me dit que certains pédicures ou podologues sont formés pour cela. Il me prescrit aussi, à titre de prévention, un bilan postural, à faire faire aussi chez un podologue de mon choix, le médecin ne me donnant aucune autre information.
A cette époque, je connaissais une podologue chez qui me rendais 2 à 3 fois par an pour des soins, uniquement : coupage des ongles des pieds et retraits de la corne et des cuticules. Mais quand je l’appelle au téléphone, elle me dit qu’elle ne peut pas faire de bilan postural, n’étant pas équipée pour cela. C’est vrai que, connaissant son cabinet, c’est tout petit ; et en plus, elle le partage avec un kiné, quand ce dernier n’y est pas. Enfin, elle-même n’exerce ici que deux jours par semaine, le reste du temps, elle fait du domicile. Problème insoluble !
Avant de raccrocher, elle me laisse les coordonnées de Malvina, qui travaille dans le même secteur géographique, et qui, elle peut faire un bilan postural. J’appelle Malvina, qui me donne un premier rendez-vous, et dès que je la rencontre, je tombe carrément sous son charme. Je suis comme envoûté par sa beauté, sa présence… Elle est très jolie, bien faite, elle a tout ce qui faut où il faut.
Je m’assieds face à elle, lui présente mon ordonnance. L’adrénaline monte en moi de façon incontrôlée et incontrôlable. Je n’arrive pas à parler, tellement j'ai succombé à son charme.
Malvina passe à l’examen. Je croyais que j’allais me dévêtir, j’étais prêt à le faire, à me mettre à poil, même pour rien… Mais Malvina resta très professionnelle : elle me me demande que de retirer mes chaussures et mes chaussettes et retrousser le pantalon. Elle me fait monter sur une sorte de plaque de verre, sur laquelle elle mesura ma plante de pied et d’autres données encore, captées par son ordinateur. Elle a pris aussi l’empreinte de mon pied pour pouvoir faire les semelles. Le toucher de ses mains sur moi me faisait un drôle d’effet et provoqua une… érection, aussi étrange que cela puisse paraître.
Puis, toujours sur cette plaque de verre, je lui ai fait face, et elle est venue palper mes reins, le bas de mon dos et les mollets, par-dessus mes vêtements : elle ne m’a rien fait retirer d'autre (j’aurais bien voulu) !
Toutes les mesures sont enregistrées sur son ordinateur, et, me retrouvant face à elle, elle me dit qu’elle fabrique elle-même les semelles dont je vais être totalement remboursé par les organismes sociaux. Elle assure aussi le suivi et le service après-vente, en cas d’usure précoce.
Je reste subjugué par son charme, sa façon de s’exprimer… je n’arrive plus à parler, à LUI parler, je suis comme hypnotisé ! Jamais je ne me suis retrouvé confronté à une situation similaire. Un vrai coup de foudre !
Je me rechausse, mais Malvina me dit que puisque je suis là et que c’est compris dans la consultation, elle me propose un soin des pieds, que je ne refuse pas. Rester quelques minutes de plus avec elle, quelle joie ! Je me suis déjà fait couper les ongles des pieds dans des instituts de beauté, c’était très bien, mais je ne peux pas refuser cela à Malvina.
Alors, Malvina m’installe sur un fauteuil semblable à celui des dentistes et elle le fait monter avec une télécommande afin d’avoir mes pieds au niveau de son bas-ventre. Les appareils qu’elle utilise sont les mêmes qu’un dentiste, il n'y a que l’embout qui est différent : elle n’y met pas de fraise, mais une sorte de brosse à polir, une racle pour les cornes... Mes pieds avaient bien besoin de soins, me dit-elle. Elle me coupe, non seulement les ongles, mais aussi me retire la corne, les verrues, les cuticules… A la fin de la séance, elle me fait un petit massage des pieds, de la plante jusqu’à la cheville. Elle me met une sorte de crème reposante et me rédige une ordonnance pour l’achat d’un vernis médical à déposer sur les ongles des pieds pendant 6 mois.
Je la quitte, troublé par cette rencontre et je suis toujours en érection, c’est encore plus bizarre. Je suis resté sous le charme de Malvina, et je me suis décidé à faire soigner mes pieds par elle, uniquement. Dommage pour Christelle, mon ex-podologue qui m’a dirigé vers sa consœur.
Au bout de trois mois, mes ongles de pieds ont déjà repoussé et je reprends rendez-vous avec ma podologue adorée. Elle est ravie de m’accueillir. Je suis toujours aussi excité à l’idée de la rencontrer, encore plus que la première fois. Et là, je me mets à parler avec elle, le temps qu’elle me prodigue ses soins divins. Elle me raconte aussi sa vie, me disant qu’elle vient de vivre une rupture amoureuse très violente avec son compagnon. Elle me dit aussi qu’il l’a chassé de chez lui, et qu’elle ne sait pas où dormir cette nuit. Ce qui me plait aussi chez Malvina, c’est qu’elle parle comme les jeunes. C’est vrai qu’elle l’est, elle ne doit pas avoir 30 ans, j’imagine. Elle emploie aussi des mots vulgaires, ce qui m’amuse énormément.
Malvina m’a pris en sympathie, au fil du temps. Je vais la voir 3 à 4 fois par an, même si ses soins ne sont pas remboursés par les organismes sociaux – il faut être diabétique pour bénéficier du remboursement des soins de pédicurie. Je lui ai dit qu’avant j’allais me faire couper les ongles dans des instituts de beauté : elle m’a dit de faire attention dans ce genre d’établissement surtout au niveau hygiène. Quoique il en soit, depuis que je connais Malvina, je ne vais plus me faire soigner mes pieds ailleurs !
Malvina partage son espace de travail avec un médecin généraliste, qui occupe un poste important au niveau vigilance nationale et régionale. Il n’est pratiquement jamais là, mais il est toujours remplacé par un ou une interne. Or, au fur et à mesure des rendez-vous pris chez Malvina, quand j’attendais mon tour dans la salle d’attente, je me suis rendu compte qu’elle entrait, entre ses consultations à elle, dans le cabinet médical, saluer le médecin qui s’y trouvait. Elle cognait à la porte et entrait, sans attendre la permission, même s’il s’y trouvait un patient… Le médecin ne disait rien !
Et le temps a fait son affaire : je me suis familiarisé avec Malvina, je lui ai fait partager mes déboires amoureux, ma vie difficile avec ma femme, je parle plus facilement avec elle, moi, qui d’ordinaire suis une tombe… Elle me plaint, me prends en pitié… Elle va parfois un peu plus loin que ses soins, en s’attardant par exemple, sur le massage des pieds en fin de consultation. Je lui ai demandé si elle avait le droit de déshabiller ses patients. Elle m’a fait une réponse laconique, m’expliquant qu’elle le fait pour les enfants, mais pas pour les adultes. Et elle s’est mise à me rappeler la première fois qu’on s’est vu, quand elle m’a examiné tout habillé…
Quand je la quitte, elle me tend la main, mais aussitôt, me prend le bras et remonte jusqu’à l’épaule, comme pour me soutenir dans ces moments difficiles que je vis. Je repars et je pense toute la journée à Malvina, qui m’estime, me comprend : j’attends le prochain rendez-vous avec impatience.
Au fur et à mesure des rendez-vous de soins, Malvina s’approche de plus en plus de moi. Lors d’une séance, j’étais sur le fauteuil. Malvina mit ses appareils en marche, me demanda de mes nouvelles et là, j’ai fondu en larmes. Elle a tout arrêté, et m’a prise dans ses bras, un long moment. J’ai senti sa poitrine contre la mienne, j’ai voulu l’étreindre, moi aussi, mais sous le coup de l’émotion, je ne l’ai pas fait. Sa démarche m’a surpris au plus point, je ne m’y attendais pas du tout. Et ce jour-là, en plus, avant de quitter son cabinet, elle m’a, à nouveau serré dans ses bras, et m’a fait une bise, qui m’a totalement retourné.
Nouveau rendez-vous. Malvina me dit qu’elle est heureuse de me revoir, qu’elle s’inquiète à mon sujet. Elle m’a laissé son 06 pour l’appeler, lui parler, quand ça va mal… Je n’ai jamais osé le faire. Lors de ce soin de pieds, Malvina est habillée d’une robe courte. Je ne l’ai jamais vue comme ça, elle est toujours en jean moulant ses formes ou en bas de jogging. Elle fait en sorte que le talon de mon pied frôle son sexe, en me coupant les ongles. Mais aujourd’hui, la robe la rendait hyper sexy : le pied dont elle s’occupait faisait un creux profond dans sa robe entre ses deux jambes.
Elle m’accueille par un bisou, me prend dans ses bras et m’installe sur son fauteuil. Avant de commencer, elle me serre encore une fois dans ses bras, et comme je suis un peu en retrait par rapport à elle, j’ai une vue plongeante sur ses sous-vêtements sous sa robe légère et évasée quand elle s’est penchée vers moi pour m’étreindre. J’étais bien, je suis sûr qu’elle a fait exprès de s’approcher si près de moi.
Elle soigne mes ongles, me donne quelques idées, quelques pistes à suivre, pour aller mieux… Elle jouait avec sa robe, faisait des mouvements amples pour qu’elle se soulève… Mais rien n’y fut.
Malvina me soigne, me fait des beaux pieds, comme elle me le dit souvent. La corne est pratiquement inexistante puisqu’elle pense à la réduire à chaque séance. A la fin de chacune d’elle, elle me sèche les pieds, langoureusement et elle me remet mes chaussettes. J’aurais bien voulu que ce soit un autre vêtement qu’elle me remette !
Je reviens sur le médecin qui partage son espace de travail. Un jour, j’avais rendez-vous avec ce médecin, un cas d'urgence, ma généraliste étant en vacances. Malvina pensait que je venais pour elle : mais je n'avais pas rendez-vous avec Malvina. Elle sortait pour raccompagner un patient et m’a aperçu dans la salle d’attente. La remplaçante du médecin était une jeune interne qui m’a examiné complètement nu, sans que je m’y attende. J’avais espéré alors l’entrée de Malvina dans le cabinet, mais elle n’est pas venue ce jour-là. Elle était en activité, s'occupant au même moment d un patient un peu plus tôt.
Au rendez-vous d’après avec Malvina, je lui ai dit que lorsque j’étais dans le cabinet médical l’autre jour, elle aurait pu (ou dû) entrer et me voir dans le plus simple appareil (c’est ce que je souhaitais en consultant le médecin qui se trouvait là). Malvina m’a répondu en me disant que ce n’était que partie remise, qu’elle n’a pas osé le faire, quoiqu’elle aurait pu, avant de recevoir son patient ou en attendant qu’il se déchausse. Elle savait que j’étais là, mais elle n’a pas osé franchir le pas.
Depuis, quand je veux avoir un moment à moi, un moment de bien-être, de calme, je me rends chez Malvina même si mes ongles ne sont pas si longs, même si cela me coûte une certaine somme d’argent et même si je peux, dans l’absolu, les couper moi-même. Le fait de la voir, de lui parler, de vider mon sac, me fait plus de bien que l’entretien avec un psychologue ou autre médecin.
A ma dernière visite, Malvina était une nouvelle fois en robe : elle a suivi un régime et m’a dit qu’elle doit renouveler toute sa garde-robe. La robe qu’elle porte aujourd’hui est très ample et Malvina flotte dedans. Toujours un bisou pour m’accueillir. Puis elle passe aux soins, durant lesquels je lui dis que rien ne s’arrange dans mon couple, que ça ne pourra jamais aller mieux… Elle me plaint, me dit que je ne mérite pas cela… Je suis au bord des larmes, mais je me retiens : je n’ai pas envie qu’elle me voie pleurer, comme l’autre fois.
A la fin de la séance, Malvina me retient un peu pour discuter, puis elle se lève pour me raccompagner à la porte. Elle me demande de la prendre dans ses bras et de la serrer très fort. J’hésite, je n’ose pas… Malvina me force la main, et je la prends dans mes bras. Comme elle est un peu plus grande que moi, mes bras dans son dos, arrivent au niveau de l’élastique de sa culotte, que j’ai senti sous mes mains. Je les ai laissées là, Malvina n’a rien dit, elle consentait, pensai-je.
J’aurais voulu que le Temps s’arrête, là, maintenant, tout de suite. Malvina dans mes bras, sa tête sur mon épaule… Hélas ! La réalité est toute autre. Elle ouvre la porte de son cabinet pour me raccompagner dans la salle d’attente, où elle me fait encore un gros bisou avant de partir et un signe de la main.
Comme je me sentais bien. J’étais revigoré. Je suis sûr qu’un jour, je finirai ma nuit à ses côtés. Je suis prêt à tout pour ça. J’attends le prochain rendez-vous avec impatience et je la suis sur les réseaux sociaux. C’est elle qui m’a demandé comme ami, pas moi.