Dans le cadre de mon travail, je rends visite à une dame, pas très âgée, contrairement aux autres : elle doit avoir environ 62/63 ans et a besoin de mes services pour l'aider à remplir, compléter en envoyer un bon nombre de dossiers afin d'ouvrir des droits à certaines prestations légales.
Cette dame a été mariée à un Américain, dont elle a divorcé. Mais elle a la garde de son fils, en France, bien que ce garçon ait les deux nationalités. Le père n'a pas voulu vivre en France, et s'est, en quelque sorte, dédouané des problèmes de garde. Ce qui n'empêche pas ce garçon d'aller souvent aux USA voir son père.
Mon intervention chez cette femme que j'appellerai Amanda avait pour objectif de l'aider à trier ses documents, ce que fais chez beaucoup d'autres personnes. Ma collègue qui me délègue pour ce travail me prévient qu'il y a beaucoup à faire, et que de nombreux documents, notamment ceux appartenant au fils, sont rédigés en anglais et en dollars !
J'arrive chez ce " couple ", c'est la maîtresse de maison qui m'accueille et me reçoit. Et, aussitôt, je me trouve dans un appartement encombré, submergé d'objets, de boites, de livres... jusqu'au plafond. Au sol, pas moyen de poser un pied devant l'autre sans esquinter ou abîmer un objet. Tant bien que mal, en suivant Amanda, je parviens à me faire un petit chemin et Amanda a laissé un petit coin libre sur la table de sa salle à manger pour que je puisse m'installer et poser mes dossiers.
Je commence mon travail, proprement dit. Amanda me tient compagnie et m'explique ce qu'est tel ou tel document, si elle veut le conserver ou le détruire. Dans ce genre de tâches, je demande toujours à mon hôte de rester à mes côtés pour le tri de son courrier. Et, en triant le courrier, je retrouve les documents qu'Amanda doit joindre aux dossiers que je suis venu lui faire remplir.
Sort d'une porte derrière moi et que je n'ai pas remarqué, John, le fils d'Amanda... à poil ! Complètement nu ! Il venait de se réveiller, et il a quitté sa chambre dans le plus simple appareil, ce qui ne semblait pas du tout incommoder sa mère. John doit avoir 22/23 ans, à ce qu'il parait et il a traversé la pièce dans laquelle je me trouvais sans se poser de questions, sans aucune gêne, vis-à-vis de sa mère. Il ne savait peut-être pas que j'étais là, mais tout de même ! Amanda l'a regardé, admiré et est restée un moment muette. Non pas par la tenue de son fils, mais je dirais par amour ! Elle le contemplait, le dévisageait... Moi, j'étais plus que gêné devant cette situation. Je ne savais plus quoi faire, et sous le choc et l'émotion, je ne parvenais plus à parler sans buter sur les mots. John a traversé cette pièce en prenant tout son temps, comme s'il voulait qu'on le voit et le regarde dans cette tenue !
Amanda semblait coutumière du fait : voir son fils sortir du lit à poil ne lui faisait ni chaud, ni froid. On dirait même qu'elle attendait ce moment, car avant qu'il ne se réveille, Amanda consultait fréquemment sa montre. Elle ne l'a pas prévenu que je serai là.
John repassa devant moi, toujours à poil et dévisagé par sa mère. Rien ne semblait le troubler, ni le déranger. Je ne savais pas où me mettre. Amanda repris son dossier là où elle s'est arrêtée, faisant comme si de rien n'était.
Amanda est une personne atteinte du syndrome de Diogène : c'est une maladie qui consiste, en gros, à ne rien jeter et à tout conserver. Le désordre de l'appartement est phénoménal, comme je l'ai dit. On y circule avec peine. De tous côtés, on trouve des objets, des livres et même du linge à sécher !
John disparaît dans sa chambre pour quelques minutes, il ne tarde pas à revenir vers sa mère et moi pour... s'habiller devant elle et ... moi ! Du séchoir à linge, il décroche un slip et un T-shirt qu'il pose sur une chaise devant moi. Puis, retournant dans sa chambre, toujours tout nu, il s'en revient avec un pantalon et une chemise. Amanda regarde, ne dit plus rien : elle a la bouche bée et semble immobilisée : son fils se rhabille ici, devant sa mère et moi. Il enfile le slip, lentement, langoureusement, l'ajuste, le descend de quelques centimètres, le remonte, le réajuste encore, fait claquer l'élastique du haut et celui des jambes à plusieurs reprises. Il met bien en place ses attributs masculins devant sa mère et moi, bien ostensiblement. Amanda admire le spectacle, reste ébahie devant ce qu'elle voit. Pour moi, c'est un énorme moment de solitude où j'ai pensé que le temps s'était arrêté !
Sans prévenir, Amanda se lève, et, comme une personne qui vient de se réveiller, un zombie, elle se dirige vers son fils. Elle le prend dans ses bras, lui fait quelques câlins, le serre très fort contre elle... et pose une de ses mains sur son slip, le seul vêtement dont il est revêtu. Sa main caresse le sexe de son fils par-dessus le slip, monte et descend plusieurs fois en un geste langoureux. Puis elle l'étreint à nouveau, et pose ses mains sur ses fesses, qu'elle cajole aussi.
Par ricochet, j'éprouvais la sensation que John devait avoir à ce moment ! Je commençais à avoir une érection incontrôlable. Je détournais ma pensée de ce que je devinais... Amanda baissa le slip de son fils alors qu'elle l'étreignait encore et lui en fit revêtir un autre, plus moulant que celui qu'il avait déjà mis et qu'elle a décroché du séchoir. John s'est retrouvé une nouvelle fois à poil, sans broncher, sans se cacher, le temps pour sa mère de lui présenter un autre slip. D'ailleurs, Amanda a hésiter longtemps avant de choisir celui que son fils allait porter ! Puis elle le lui mit, elle-même, l'ajusta de façon tout aussi langoureuse en faisant aussi claquer les élastiques des échancrures. John finit de s'habiller et quitta l'appartement sans rien dire. Il semblait heureux !
Je suis resté troublé par ce que je venais de vivre. J'ai détourné mon regard à plusieurs reprises pour ne pas voir, mais j'avais un miroir face à moi qui ne m'a pas fait manquer une miette du spectacle qui se jouait. Même en baissant les yeux, les petits cris, les plaintes de l'une et de l'autre me laissait deviner ce qui se passait dans cette pièce.
Amanda revint prendre place face à moi, et fit comme si rien ne s'était passé. J'avais peur qu'elle me caresse moi aussi. Après tout, si elle le faisait avec son fils, pourquoi pas avec un étranger ! J'ai décidé d'évoquer un faux motif pour partir en faisant sonner mon téléphone et en faisant croire à Amanda que j'étais appelé pour une urgence.
Amanda comprend la situation et se lève pour me raccompagner, mais elle se met dos à la porte d'entrée de son appartement. Elle m'explique que son fils, c'est son dieu, et qu'elle aime le caresser et le toucher. Lui aussi, aime bien se faire caresser et laisse faire sa mère, me dit-elle. Par contre, ajoute-t-elle, John ne l'a jamais touché (heureusement, me suis-je entendu penser).
- J'espère que cela ne vous a pas choqué, me demanda-t-elle.
Je n'ai pas répondu.
Amanda a froncé les sourcils, et sans prévenir, d'une façon assez brutale, elle s'approcha de moi et mit ses mains sur mes parties, par-dessus mon pantalon. J'ai arrêté son geste, du moins j'ai essayé. Un revers de main, tout aussi brutal repoussa mon bras dont je me suis servi pour faire barrage.
- Je vais vous faire la même chose qu'à mon fils, je vais voir si vous allez réagir ou pas. Et vous ne repartirez pas d'ici comme ça !
J'étais en sueur, je ne savais plus quoi faire... Les mains d'Amanda étaient tellement douces que j'ai baissé les armes et je l'aie laissé faire, abandonnant le combat pour quitter le plus vite possible cet endroit. Amanda semblait si douce tout-à-l'heure, la voilà devenue un monstre !
Amanda défit ma ceinture, mais j'ai pu stopper son geste. Elle me caressa alors par-dessus les vêtements uniquement. J'y ai pris du plaisir, certes, mais vues les conditions dans lesquelles cela se passait, cela m'a fait plus de mal que de bien.
Amanda était essoufflée et a mit fin à ses caresses. Cela se voyait, j'avais une érection que j'ai gardé une bonne heure.
Amanda me laissa repartir et me demanda de revenir une autre fois, finir ce que j'ai commencé.
Par peur de récidive, je n'y suis jamais retourné. J'ai appris par la suite qu'Amanda a été internée en psychiatrie pour troubles de la personnalité, chose dont ma collègue ne s'est pas aperçue.