@Asia
Votre post me laisse relativement perplexe. Je ne pense pas qu'un praticien puisse se laisser dicter la conduite de sa consultation par le conjoint de la patiente.
Si vous cherchez à profiter de la vue ou être acteur lors de l'examen d'une soumise, il faut chercher sur d'autres réseaux qui ne relèvent pas du Conseil de l'Ordre.
En gynécologie classique : Pour une personne qu'on n'a jamais rencontrée, on commence par un entretien (au cours duquel il est souhaitable que les réponses ne viennent pas du mari). On doit également évoquer la méthode de contraception utilisée si la patiente est en âge de procréer.
On fait le point sur l'historique gynéco (âges de règles et dates des dernières ; nombre d'enfants ; pathologies éventuelles...) et un bilan des examens passés (bien penser à apporter les résultats du dernier frottis et le cas échéant la dernière mammographie.
Sur le plan clinique l'examen commence par la palpation des seins, la palpation abdominale, la pose du speculum, le frottis ou dosage HPV si besoin, le toucher vaginal et éventuellement le toucher recto vaginal.
La pesée en descendant de la table.
Selon la situation, une échographie mammaire et/ou abdominale et/ou endocavitaire si on a besoin de préciser un doute sur l'état de la muqueuse de l'utérus ou la taille des ovaires.
On termine par une éventuelle prescription médicamenteuse ou de pilule puis une information sur l'échéance de prochaine consultation.