@Nans Effectivement, comme le dit @bri83, les pratiques en gynécologie ont évolué au fil des années. Les sondes d’échographie endo-cavitaires ne sont apparues que dans les années 90.
Une consultation de suivi périodique annuel comporte généralement un examen des seins avec palpation, un examen du col après pose d’un speculum et réalisation d’un frottis pour typage HPV tous les 3 ans, une palpation abdominale associée à un toucher vaginal puis éventuellement recto-vaginal.
L’échographe est un outil complémentaire pour compléter un diagnostic, il n’est donc, à priori, pas utilisé systématiquement.
On pourra faire une échographie mammaire en cas de doute à la palpation et l’échographie endo-vaginale permettra de vérifier l’épaisseur de la muqueuse utérine (recherche de fibrome) et de valider l’absence de nodules sur les ovaires. Cette technique peut également vérifier la présence du dispositif intra utérin au cas où on ne verrait plus les fils.
En cas de doute à l’examen au speculum à l’œil nu, on réalise également une colposcopie qui permet après coloration de diagnostiquer d’éventuelles traces suspectes sur le col et de les biopsier pour en trouver la cause.
C’est probablement ce qu’a subi @caroledel pour le dépistage et traitement de son papillomavirus.
D’autres techniques peuvent être mises en œuvre au cabinet selon les besoins comme une hystéroscopie (introduction d’un endoscope très fin relié à une caméra pour regarder l’intérieur de l’utérus)
En France, le programme national de prévention permet à toute femme de bénéficier d’une mammographie gratuite chez un radiologue référent tous les 2 ans.
Enfin, bien entendu, l’échographie est un outil indispensable de confirmation et de suivi de grossesse mais là il s’agit d’obstétrique.