J’ai déjà mentionné à plusieurs reprises que je considère une session de lavements un « rituel holistique », puisque, à mon sens, il englobe « un tout ». En fait, comme beaucoup d’entre nous, amateurs de ce noble art, j’éprouve diverses sensations qui vont d’un bien-être corporel, donc physique, en passant par une « légèreté d’esprit », une purification dans un sens large et, pour ainsi dire, termine par un épanouissement sexo-érotique.
Cela dit, je pourrais définir la relation d’avec le lavement, comme une pratique qui m’accompagne probablement depuis toujours, même si dans l’état conscient, elle n’était pas toujours présente, autrement dit, j’ai passé aussi un laps de temps, ou manifestement ce fétiche était refoulé à un état latent.
Donc, finalement une relation qui perdure dans le temps et qui a encore et toujours un impact important sur mon psychisme et qui a aussi entravé avec souffrance, l’accomplissement d’une relation hétérosexuelle. Cette dernière constatation a évolué (heureusement) dans un sens positif, dans le temps.
Je crois aussi, étant donné que cette pratique est, dans mon cas, fortement liée à la sexualité, elle m’accompagnera à toujours. Ce serait un peu comme demander quelqu’un, la relation qu’il maintient avec une partie « innée » de lui-même.
Au-delà de ce constat, il faudrait peut-être voir « la « qualité » de cette relation, si elle apporte du bonheur, si elle est plutôt inconvénient/dérangeante ou encore si elle remplace une sexualité hétéro/homo sexuelle par une paraphilie.
Pour qu’une relation soit belle/constructive/épanouissante, il faudra probablement la reconnaître d’abord, c’est-à-dire, voir en soi-même, qu’est-ce qu’elle emmène, dans la vie.
Nous avons beaucoup de cas de figure qui en témoignent dans ce forum ; il y a qui aime recevoir le lavement, « presque seulement » pour des raisons de santé et ainsi améliorer/maintenir son état physique, d’autres l’utilisent comme un « support » sexuel (tout en bénéficiant de ses vertus prophylactiques), d’autres encore qui sont « accrochés » et finalement encore ceux qu’ils l’intègrent dans des pratiques sexuelles hors contexte « normale » (ceci sans aucune discrimination, bien entendu), comme par ex. le lavement punitif.
En conséquence, j’imagine bien que la relation, pour les exemples précités, ne soit pas la même.
Mon souhait serait d’arriver un jour à intégrer cette relation avec le lavement, dans une relation de couple.
Salutations Thony