Je découvre ce sujet qui m'avait échappé et qui me parle ..
Ma mère avait sans doute tendance à me couver. Dès lors qu'elle estimait que j'avais l'air malade ou fatigué, elle me prenait la température rectale. Ceci arrivait à peu près tous les quinze jours. Si j'avais de la fièvre, ma mère appelait éventuellement le médecin, ma grande peur tout au long de mon enfance. Si je n'avais pas de fièvre, il n'était pas rare que la mère me gratifie d'une deuxième prise de température.
Ma mère me faisait m'allonger sur le ventre sur mon lit. Sans se départir de son infinie tendresse, avec force sourires, elle me baissait mon pantalon, puis mon slip, juste assez pour m'écarter, avec un mélange de douceur et de fermeté, mes fesses et glisser un thermomètre dans mon rectum. Elle n'utilisait pas de lubrifiant et elle l'enfoncais assez profondément Je ne crois pas qu'elle m'ait jamais mis sur ses genoux. Elle maintenait alors le thermomètre en place pendant les trois minutes règlemenaires Je ne me souviens pas non plus l'avoir jamais vue jouer avec le thermomètre.
Curieusement, j'appreciais, en toute innocence, ces moments d'intimité entre ma mère et moi. C'est à partir de dix, onze ans que j'ai pris conscience que la pénétration du thermomètre dans mon rectum et son séjour dans mon intimité me procurait bon pas une douleur, mais une sensation agréable diffuse, mais réelle.
Ma mère cessa de me prendre la température à treize ans, suite à un incident mineur. Pendant les vacances de Noël, je trainais une sorte de gros rhume et un soir, ma mère décida de vérifier ma température. Elle m'annonça 38,5. Le lendemain matin, le thermomètre visita à nouveau mon intimité et ma mère me dit que j'avais toujours 38,5 et qu'elle jugeais plus raisonnable d'appeler le médecin. La première question de ce dernier fut de savoir qu'elle était ma température. Ma mère répondit: ''39,0 hier soir, comme ce matin''. J'eus un choc. Ma mere m'avait menti sur mes chiffres de température. J'avais le sentiment d'une trahison Je réussi à cacher mon courroux jusqu'au départ du médecin. Mais, des que celui-ci eut passé la porte, je pris violemment ima mère à partie : " Tu m'as menti sur mes chiffres de température, pourquoi ?". Elle répondit : '' je ne voulais pas t'inquieter'' ajoutant ''ce n'est pas si grave''. Je répliquai: " Si, c'est grave, tu ne me fais aucune confiance'' et je fondis en larmes. Je boudai et fis la tête toute la journée.
Le soir, mon père et ma mère vinrent 0à mon chevet.. Mon père me dit d'un ton sévère : '' tu as fait pleurer ta mère avec cette histoire de température''. Plus conciliant, il déclara: '' Tous les deux, on a pensé que tu es peut-être un peu grand pour qu'on te prenne la température comme à un bébé. Désormais, tu t'en occuperas toi -meme et il me remit un thermomètre neuf que je fus autorisé à garder dans le tiroir de ma table de nuit. La température rectale était la norme dans notre famille et, aujourd'hui à 71 ans, je serais bien embêté si on me demandait de mettre un thermomètre dans ma bouche.
J'utilisais rapidement ce thermomètre et pas seulement dans un but médical. Quelques mois plus tard, je découvris la masturbation et constatais que celle-ci était tellement plus intense avec un thermomètre dans le cul.