Quand ma mère s'apercevait qu'il me fallait un traitement parce que je n'avais pas "fait" depuis plusieurs jours, je n'ai jamais reçu de suppositoires faits avec des morceaux de savon, comme privant en a reçu.Je suppose qu'on trempait dans l'eau ces morceaux de savon pour les rendre plus "efficaces", sans qu'ils deviennent trop mous, donc difficiles à introduire...ça devait faire mal, brûler dans le derrière, et donner "envie"..mais insuffisant comme traitement visiblement, puisqu'il fallait souvent donner un lavement ensuite, comme on le faisait avant.
Moi, le seul souvenir que j'ai à propos de savon, c'était pour les lavements. Comme pour chacha, je devais les recevoir, allongé nu sur le ventre, sur mon lit...Je me souviens du cérémonial un peu angoissant de la séance de lavement, quand ma mère décidait que je devais en recevoir un .Mes parents rentraient dans ma chambre avec une cuvette remplie d'eau mousseuse et un peu blanche à cause du savon qu'on y avait fait fondre; je ne me souviens plus lequel de mes parents tenait la poire à lavement, rouge et cannelée, tant redoutée; mais je savais que j'allais y avoir droit !
Je devais sortir de mon lit; on me demandait de retirer mon pyjama; on repliait drap et couverture pour que le lit soit plat avant d'y étaler une sorte d'alèze rouge-brun en caoutchouc destinée à éviter que des fuites lors de mon lavement viennent tacher le lit. Je m'allongeais sur le ventre, contre ce caoutchouc qui devenait alors tout chaud contre ma peau nue, en sachant ce qui allait se passer...On posait la cuvette contenant le lavement sur une chaise qu'on approchait du lit.Mes parents s'asseyaient de côté sur le lit...J'attendais, et j'entendais alors qu'on remplissait la poire à lavement, avec ce bruit caractérisque et inquiétant d'une poire à lavement qu'on remplit par aspiration. Puis ma mère me tenait les jambes plaquées contre le lit pour que je ne me débatte pas.Quelques secondes plus tard, mon père me rentrait la canule entre les fesses.La canule devait être lubrifiée avec du savon je pense car on ne préparait pas mon petit trou avant de me donner un lavement, je m'en serais souvenu. Tout de suite, on pressait la poire pour enfoncer le lavement, et j'avais alors cette très étrange sensation de ce liquide chaud, à la fois doux dans ses effets, et néanmoins très dérangeant, qui envahissait le derrière et le ventre en provoquant un gonflement vite désagréable... On me donnait en général deux ou trois poires, ce qui prolongeait d'autant la séance et mon inconfort, car il fallait chaque fois prendre le temps de remplir la poire avec le lavement...L'attente de la troisième poire m'inquiétait beaucoup, car elle faisait mal dans le ventre, surtout qu'on la pressait fortement, comme pour faire rentrer le lavement en moi, bien loin, pour que ça agisse sûrement, et qu'en plus ça me "punisse" certainement un peu d'avoir attendu, en ne cherchant pas à aller à la selle plus régulièrement...En tout cas, le traitement était efficace , dérangeant, mais efficace !...