Il y a des choses que l'on n'oublie pas
Il y a des choses que l’on n’oublie pas. Entre 10 et 16 ans j’étais de santé fragile, je souffrais de rhumatisme articulaire aigu. J’ai donc été hospitalisé plusieurs fois à la fin des années 60 et début des années70. C’était des hanches que je souffrais. Ce que n’aimais pas mais pas du tout c’était la visite médicale hebdomadaire car le médecin arrivait avec les étudiants et le chef de clinique et alors tout le monde devait pratiquer un examen de mes articulations et en particulier celles des hanches.
Je ne sais pas pourquoi je devais être nu mais c’était comme cela.Jusqu'à 13 ans cela ne me gênait pas mais après oui car je commençais à avoir des érections.
Un heure avant la visite l’infirmière venait faire ma toilette complète puis mettait un drap sur mon corps et puis l’attente commençait. Je les entendais arriver dans le couloir.Ils entraient et alors le médecin fermait le rideau autour du lit et après il me roulait le drap au fond du lit découvrant ma nudité à tout le monde. Il commençait par expliquer mon cas et le chef de clinique procédait à l’examen. Il m’auscultait puis palpait mon ventre avant de s’occuper de mes hanches. Il me prenait les jambes les faisaient venir contre mon abdomen une fois deux fois puis les écartaient et les reposaient après avoir mesuré l’angle d’écartement. Après c’était au tour de 3 ou 4 étudiants de refaire l’examen. Bien sûr mon sexe était tendu et plusieurs sourires entendus sur les visages qui me regardaient. Je devenais alors tout rouge. Avant de partir le médecin me disait toujours que j’étais un brave garçon, puis il me disait que je pouvais remettre mon pyjama. Quelquefois il m’arrivait de pleurer doucement mais mon compagnon de chambre m’interpellait en me disant : « tu l’as eu tendu aujourd’hui ? » et j’en étais quand même un peu fier.
Je me suis toujours demandé pourquoi je devais être à poil et pas en slip vu qu’on ne m’examinait pas le sexe.
Il y avait aussi la radiographie du jeudi. J’y allais en chaise roulante car je ne devais pas marcher. Un infirmier m’aidait à me hisser sur la table et enlevait mon pyjama puis il me positionnait correctement.Il sortait et il y avait le bruit de la radio. Je restais alors nu sur cette table tout seul ¼ d’heure environ jusqu’à ce qu’il revienne et me remette mon pyjama et me reconduise à ma chambre.
Voilà, je ne sais pas si on fait encore comme cela dans les hôpitaux aujourd’hui.J’espère qu’on respecte mieux la pudeur des patients.
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