Visite médicale des trois jours

Je fais partie d'une génération qui a connu le service militaire et le passage préalable par le "centre de sélection",communèment appelé les "trois jours" qui ne duraient en fait que 36 heures. Affolé par l'annonce de n'importe quelque visite médicale, la perspective de ces trois jours m'nquiétait particulièrement.

La convocation pour cette série de tests et d'examens finit par arriver et je dûs me rendre à Blois, comme la plupart de mes camarades de la région parisienne pour y passer 36 heures; J'étais paniqué, d'autant que la rumeur disait que les médecins du centre de sélection envoyaient volontiers les jeunes dans un hopital militaire pour des examens complémentaires.

Une matinée était consacrée aux examens médicaux et consistait à défiler devant un certain nombre de spécialistes (cardiologue, ophtalmo, dentiste, etc...), quelques minutes pour chaque, avant de subir un examen général auprès d'un medecin gradé.

En fait, cet examen général s'est révèlé être beaucoup plus anodin que ce à quoi je m'attendais et moins sérieux que les visites medicales que j'avais passées lors de mes dernières années de lycée. La visite chez le medecin gradé a dû durer cinq minutes en tout; Le medecin militaire avait le physique de l'emploi et le voyant, je me suis attendu au pire. J'étais en slip devant le docteur et je m'attendais à ce qu'il me mette nu. Ca n'a pas été le cas. Le medecin m'a demandé: "t'as bien tes deux couilles ? " puis "tu bouffes bien ? tu pisses bien ? tu chies bien ? tu baises bien ? ". Il a rapidement écouté mon coeur avec son stéthoscope et m'a déclaré "apte pour le service". C'était terminé. Je pouvais rentrer chez moi.

Je me suis demandé si le fait que le médecin ne m'ait pas mis nu pour examiner mes organes sexuels comme je m'attendais à ce qu'il le fasse, tenait au fait que, ayant bénéficié de sursis successifs pour mes études, j'avais 25 ans au milieu de jeunes qui en avaient à peine 20.

Récemment, j'ai lu sur internet des témoignages de gens qui avaient passé leurs "trois jours" et en faisaient une description abominable, insistant sur les humiliations imposées aux jeunes futurs soldats. Je n'ai vraiment pas vu cela.

Puisque ce site porte sur les examens médicaux, je serais intéressé d'avoir des informations sur la manière de laquelle différentes personnes ont vécu leurs "trois jours", un rite de passage à l'age adulte important pour ma génération.

Bonjour Svensson. j'ai déjà relater dans ce site mon souvenir des 3 jours. A lire, si vous le voulez bien. Sauf que moi, pour des raisons de forte myopie, je n'ai pas fait mon service, malgré mes récriminations.

Je n'ai pas un mauvais souvenir ni de la visite médicale ni des tests passés. Ce qui m'a le plus surpris c'est les tests de la vision nocturne. Certains ont des yeux de chats mais pas moi !

Le test pour la vision nocturne sert pour ceux qui pourrais entré à l'école de l'armée de l'air et qui devienne ensuite pilote de chasse et qui peut aponter sur un porte-avion la nuit. C'est vraiment difficile comme métier pilote de chasse qui vole la nuit et que vous n'avez que très peu de place pour s'y poser, alors cela demande une dextérité des yeux et de la concentration extrême. Ils ou elles ont un nom spécifique qui leurs est donné mais je ne rappelle plus exactement le nom.

Salut

Pour ce qui est de la visite médicale des "3 jours" j’étais comme on dit encore qu'un minet LOL.J'ai des souvenirs qui sont restés dans ma mémoire.D'une part j'étais très stressé à l'idée du " Service Militaire " mais bon ,cette visite qui n'a duré pour moi qu'une demi-journée alors que nous parlons des 3 jours, enfin bref.

Je me rappelle que nous étions une vingtaine de jeunes à passer.Nous avons passé un test écrit avec des questions banales pour avoir une idée sur nos connaissances.

Après il y avait un examen pour lequel nous devions individuellement entrer dans une petite pièce obscure.Si ma mémoire est bonne c'était pour la vue.D'ailleurs je savais d'ores et déjà que j'étais myope et ce jusqu’à aujourd’hui.

Ensuite après une courte pause nous devions tous nous mettre en sous-vêtement pour passer devant un médecin, là encore individuellement pour d'autres examens dont un nouveau questionnaire oral. C'était une Femme médecin très souriante je dois le préciser.

Il y avait des questions sur notre sexualité, sur le mode de vie, sur l'activité professionnelle, si oui ou non j'avais des antécédents à savoir s'il y a dans ma Famille des personnes qui sont malades du cœur et d'autres maladies etc ... Cependant une question m'a été posé.

Elle m'a demandé si je voulais faire mon service militaire ? Je lui ai répondu :" Si je dois le faire je le ferai mais bon ça ne me dit rien ." Car à cette époque je souhaitais rester aux côtés de ma Famille pour des raisons que je ne citerai pas ici. De plus je venais d'être embauché dans une grande Société là ou j'exerce jusqu'à ce jour.

Elle a rempli un formulaire aux termes duquel j'ai été refusé (ce n’est pas le mot exact.C’était un autre mot qui a été inscrit sur ce formulaire)

Esteb

La chance d'être tombé sur une femme médecin ! Quel pied ! Moi, c'était un mec, brutal, sec, autoritaire de par son uniforme qui débordait de la blouse blanche. Et moustachu, par dessus le marché. Comme l'ophtalmo m'avait déjà exempté, il n'a rien eu à faire, sinon de me voir à poil. Car, oui, en fin de visite et après le questionnaire, il m'a demandé de baisser mon slip.

Point final.

Moi je me rappelle surtout qu'il a fallu se mettre à poil devant le médecin et son assistant, mais sinon dans l'ensemble ça a été.

J'ai trouvé certains tests psychologiques au départ un peu bèta, mais c'est pour savoir ou vous en êtes niveau école sur tous les domaines, mais ensuite cela ce compliquait vraiment, je ne connaissais pas les fractions ni les divisions à deux chiffres au diviseurs car pas appris à l'école ou j'étais sinon test médicaux et les visites des différents corps de métier et de dormir le soir après la séance de cinéma et dormir en chambré et dortoir me rappellais mon école au départ, mais j'ai été reçu et j'ai fais mon devoir de citoyen sans rechigné et ainsi une année de plus à apprendre ce qui est la vie dure en étant simple soldat, seul soucis c'est l'éloignement de ma caserne de la gare SNCF qui était à 15kms et pas de bus sauf le lundi matin à 6H30 pour arrivé à la caserne pour se rechangé prendre le petit déjeuner et ensuite allez devant la grande place pour l'appel du lundi matin et attention à ceux qui n'étais pas à l'heure, direct la prison. Croyez-moi durant l'année que j'ai du passé elle à été dure car parfois certaines choses étais dure à réaliser, parcours du combattant les marches interminable, les manoeuvres avec une boite ou vous aviez de quoi manger pour deux jours et rationner.

Bref la vrai vie de soldat de contingent ceci début août 1980 jusqu'à la fin juillet de l'année d'après.

Fredo26 a écrit :

Moi je me rappelle surtout qu'il a fallu se mettre à poil devant le médecin et son assistant, mais sinon dans l'ensemble ça a été

Salut

Oulaaaa en effet je n'ai pas précisé ça : qu'il fallait se mettre à poil pour être examiné humm et SVP examiné de fond en comble.Elle m'a même mesuré le pénis, palpé les testicules.Par contre je ne me souviens pas si elle a pris la température.Je sais qu'elle m'a écarté les fesses pour voir s'il n'y avait pas d'affections telles que des hémorroïdes etc ...

Pour la mesure du pénis et la palpation des testicules je n'étais pas gêné. Pour ce qui est de la suite c'était pour ma part une honte ressentie. Le sourire et la rassurance de cette Femme médecin m’ont tout de même aidé.

Mais bon, la visite du service militaire c'est une seule fois. Il n'y en a pas d'autres.

Esteb

Je ne me rappelle pas avoir eu d'inspection anale ni de palpation testiculaire ou de la verge. Juste un petit questionnaire médicale de base et en cas de suspicition de quelques choses des examens était réalisé en plus de la prise de sang et d'urine habituel. Rien d'autres d'extraordinaires, juste un incroyable voyage en train aller et retour assez long ceci en 1979 de Besançon à Macon en 2ème classe et rien eu à payer de quoique se soit, ne travaillant pas à l'époque aucune indemnisation pécunière et ensuite j'ai reçu quelques mois plus tard mes papiers pour y aller avec un billet de train de ma ville à Belfort et d'un GMC et non un bus pour rejoindre la caserne et pour le retour un billet de train gratuit jusqu'à ma ville de départ et le retour en stop car je ne savais quand j'allais revenir exactement de mon train, un peu fastidieux à réaliser mais j'ai pris mon courage à deux mains pour le réaliser sans avoir eux besoin de couper au court par les champs ou les bois.

Je partais tous les 15 jours après avoir fais mon week-end au cuisine comme nettoyeur de salle à manger et de table, là j'avais droit à 72H de permissions au lieu des 48H pour les autres. Comme mon père était ancien militaire de carière et pour accélerer les choses niveau transport je m'habillet en soldat et je revenais ainsi chez moi et j'étais fière d'être ainsi surtout devant lui et retour le dimanche soir et retour vers minuit à la caserne et 1H le temps de me couché sans drap ni couverture dans le sac du matelas, j'ai eu droit comme tous le monde au brimade de jeune soldat et de recoudre des boutons à tire-l'arigot et surtout après les deux mois de classe ont l'ont reçoit sont passant ou vous deviez aller, deux mois vraiment très dure à vivre à la dure parfois. Le plus dure étant la garde à un point stratégique de la caserne en pleine nuit et visite d'un officier pour savoir si ont avais bien reçu les consignes, sinon la dernière marche c'est faite depuis le bas du Ballon d'Alsace avec une partie du paquetage et de quoi coucher même si besoin à la belle étoile ce qui m'est arrivé, heureusement pour moi des ampoules au pied m'ont fait renoncer le deuxième jour malgré les soins prodigué.Ensuite les corvées de ménage et de toilette de lit au carré et de la façon de notre insigne et visite de chambré une fois par semaine par un adjudant qui était à l'époque une vrai peau de vache. Mais eux avais peur des jeunes aspirants (sous-lieutenant) qui sortait des grandes écoles car c'était le plus gradé et là il ne disait rien devant eux. Tous ceci n'est que du passé et que personne ne revivra et pourtant cela forgeait un homme dans le bon et parfois dans le moins bon et là pas de pitié la prison de la caserne ou seule 1h matin et après-midi pour sortir accompagné d'un garde armé.

Après avoir lu un certain nombre de commentaires sur les trois jours ou les visites médicales d'incorporation, la question me vient de savoir quels étaient les critéres pour être déclaré "bon pour le servbice". Je suppose qu'il y avait un certain nombre de facteurs objectifs, tels que le degré de myopie ou autre, ou certaines affections clairement identifées, mais je présume que les centres de sélection devaient également avoir une certaine marge de manoeuvre pour adapter l'offre de conscrits aux besoins des armées.

Un certain nombre de "légendes" circulaient.à l'époque du service militaire. Ainsi, on disait que les gauchers étaent systématiquement exemptés parce que les équipements militaires étaient conçus pour les droitiers. Il se disait ainsi que l'armée ne voulait pas d'homosexuels et qu'il suffisait de "faire la folle" aux trois jours pour ne pas faire son service.

Merci de vos lumières éventuelles sur le sujet.

Se sont les test psychologiques que vous remplissez qui sont de toutes nature français grammaire calcul facile et compliqué notion de la france dans des questions et c'est ensuite qu'est décider après lecture si vous êtes apte ou pas, je suis myope moi-même et cela n'a as été pour autant un facteur de rejet, est-ce le faite que j'ai dit que mon père était ancien militaire de carrière durant 18 ans: 39 45, guerre d'indochine, algérie et enfin en 1961 foutu à la porte car trop vieux d'après eux pour ceux qui voulais être exempter du service il pouvais remplir n'importe quoi mais les rendez-vous au près d'un psychologues et les examens médicaux, beaucoup était de cette partie là ceci avec des circonstances atténuantes, père de famille ou vivant avec des enfant sans être marié et vivant avec eux et ensuite venait le dernier mot à l'agent recruteur qui mettais le tampon à la fin apte ou inapte de divers types avec lettre et chiifre.

J'avais devancé l'appel pour y être dans les mois les plus chaud car faire ses classes en pleine hiver malgré les bon habits couché sous la tente en dehors de la caserne ou de réaliser des gardes en plein froid, non merci, j'ai laisser cela au autres, mes classes ont durée deux mois avec divers choses à réaliser dont tiré au fusil et cela fais drôle et mal la première fois lors du recul quand ont tire 10m après 20 et enfin 30 ou 40 mètres en tire couché aucune balle dans la cible. Enfin l'épreuve de la chambre à ga ou vous devez vous mettre dans une pièce close avec juste une ouverture fermé et là de mettre son masque à gaz sur la tête et le visage et là il faisait éclater une grenade lacrymogène dans la pièce et là ont devait s'échanger sa cartouche, bien sur cela dans le laps de temps le plus court, parfois cela fonctionnais parfois non c'est juste les yeux qui font mal et juste de l'eau sur les yeux et de ne pas se frotter, marche au pas, défilée devant le Colonel tous les lundis matin sauf pour les permissionnaires, le plus dure la garde à un point stratégique avec de vrais balle hélas sous plastifié pour évité les vols éventuels et enfin les alerte de sécurité en 15 ou 45, cela voulais dire que l'ont devait se présenter en arme et brelage complet et masque à gaz en 15mns ou 45mns au poste de police et là une ronde était réalisé parfois courte parfois d'autre plus longue soit de 10mns la plus courte jusqu'à 1H de marches quand c'était la viste du site ou les missile nucléaire était mis, pour ceux en 15 ont devait couché habillé et près à partir à tous moment de la nuit, puis retour et rebelote pour une autre éventuel avec fusil et cartouche et là non en sachet comme pour la garde, là c'étais du sérieux. Durant mon année 2 coup de feux durant une garde hélas qui n'a pas fais de mort ou blessé mais enquête de gendarmerie ensuite pourquoi avoir tirez.

Je fais partie également des générations d’hommes qui ont eu encore à faire le « service national ». J’ai effectué mes « 3 jours » vers le milieu des années 1980, à l’âge de 25 ans (j’étais en sursis pour études). Pour ce dont je me souviens - comme l’écrit svensson -, la visite médicale s’est faite en fin de parcours. En quelques minutes, l’affaire était réglée. Nous étions simplement en slip. Pour toute intrusion dans la zone intime, le médecin a palpé la zone inguinale (en haut du pli de l’aine). Je ne sais si tous les médecins et/ou tous les centres de sélection étaient logés à la même enseigne. En tous cas, absolument rien d’exceptionnel pour ce qui me concerne !

Moi aussi j'ai fait mes "3 jours" (par contre le service national obligatoire a été supprimé ensuite 😁 )

C'était un parcours où il fallait commencer par pisser chacun dans un flacon (les pissotières étaient heureusement bien aménagées pour qu'on ne voit pas le sexe du voisin, par contre c'était un peu bizarre d'entendre plusieurs flacons se remplir d'urine en même temps 😳 ).

Je ne me souviens pas de tous les détails de la visite, y'avait la cabine dans laquelle on entrait pour faire un test d'audition, peut-être d'autres tests. A la fin on passait individuellement avec un médecin "généraliste", celui qui m'a examiné a fait un examen banal, en fin d'examen il m'a demandé de baisser un peu mon caleçon, il a palpé quelques secondes mes testicules puis l'a demandé de remonter mon caleçon. Légère gêne mais ça n'a pas duré longtemps.

Finalement ce qui m'avait le plus gêné, c'est d'être convoqué dans un groupe en fin d'après-midi, car du coup on devait dormir à la caserne, pour ne repartir que le lendemain midi ; alors que si j'avais eu la chance d'être convoqué le matin je serai reparti le soir même.

Voici la preuve exact de ce qu'il c'est vraiment passé, vous avez eu aussi les tests psychologique et intelectuel à remplir dans une salle ou chacun était assis à une petit table non près l'un de l'autre qui pour certain était facile d'autre non cela sa capacité à y répondre et ensuite coucher et le lendemain des résultats passage devant un oficier à huit-clos et là il décidait de notre ressort apte ou (inapte dans une catégorie bien à eu) Une fois finis retour chez soit en train et quelques mois après notre feuille de route.

Pour moi, examen approfondi: médecin femme, qui semblait vouloir trouver des problèmes a tout prix, pour m'envoyer faire des examens complémentaires. Expérience assez désagreable dans l'ensemble.

Phil 28

Moi c'était en 1979, à Auch, les fameux 3 jours où nous avons passé plus de temps à remplir des questionnaires de tests qu'à la visite elle-même, les médecins militaires étaient assez froids.Ça donnait une impression désagréable de bétail attendant leur tour. Je n'en garde pas un souvenir bien fameux et l'examen général m'a paru très sommaire.

Xav

Tout à fait d'accord avec vos appréciations.Ces Centres de Sélection n'ont jamais eu la réputation d'être des lieux très conviviaux,très "chaleureux" !

Le terme "bétail" est peut-être un peu excessif encore que l'on pourrait faire certains rapprochements,je vous l'accorde !

Je tenais également à vous faire partager mon passage aux trois jours de l'armée.

J'ai passé les épreuves de selection des 3 jours à Macon en 1982. J'avais 19 ans et je m'étais inscrit auparavant à une préparation militaire terre pour obtenir un sursis pour terminer mes études. Dans le premier mois après le début du stage qui se déroulait sur plusieurs week-end tout au long de l'année, nous avions tous reçus la convocation pour les fameux trois jours (1 jour et demi en fait).

Là-bas, après une première matinée que j'ai passé entièrement en salle de classe, à remplir différents formulaires, tests, et autres questionnaires, dès 14 heures, j'ai été emmené avec mon groupe composé d'environ vingt futurs appelés dans un premier bâtiment. C'était un caporal appelé très sympa qui nous servait de guide. Plusieurs du groupe le harcelaient de questions diverses sur le déroulement de ces deux journées. Il nous a fait entrer dans un vestiaire. Il nous a demandé de nous déshabiller en gardant slip et chaussettes. Après nous être dévêtus, nous l'avons rejoint dans le couloir. Il nous a demandé de rester ainsi l'un derrière l'autre.

Après les premiers tests, je me suis donc retrouvé en compagnie d'une vingtaine d'autres futurs appelés dans ce vestiaire, où un caporal nous avait demandé de nous déshabiller en ne gardant que slips et chaussettes. Dès qu'on était prêt, nous devions sortir dans le couloir. Après la sortie du dernier, le caporal a fermé la porte du vestiaire à clé, et nous a demandé de rester l'un derrière l'autre. Il nous a classé par ordre alphabétique. Puis il a remis à chacun de nous un porte document contenant notre dossier médical. Puis il nous a fait avancer jusqu'au bout du couloir. On s'est arrêté à l'entrée d'une salle dont la porte était grande ouverte. Je me sentais un peu ridicule en slip et chaussettes, avec ce porte document que je gardais précieusement devant mon slip!

Quelques minutes se sont écoulées, quand une voix depuis la salle s'est élevée : "suivant". Etant parmis les derniers, je me suis mis sur la pointe des pieds pour voir le premier d'entre nous, entrer dans la salle. A ce moment, plusieurs d'entre nous ont commencé à discuter entre eux, vite interrompus par un "silence" tonitruant lâché par un sous-officier qui nous a croisés dans le couloir! Etant pratiquement le dernier, seulement deux garçons se trouvaient derrière moi, je me suis demandé combien de temps, j'étais condamné à attendre!

J'étais surpris finalement par la rapidité des passages. En fait, de ceux qui entraient dans la salle, personne n'en ressortait par la même porte. Je comprenais alors, que depuis cette salle, j'allais commencer un circuit. Au bout d'une demi-heure, vint mon tour.

J'avais oublié de préciser qu'avant ces fameux "trois jours", et depuis ma puberté, je n'avais jamais eu l'occasion de me retrouver à poil devant d'autres personnes que mes parents. Mes passages les plus déshabillés devant un médecin s'étaient jusqu'alors limités à examen torse nu ou au pire en slip. J'avais donc redouté bien des semaines avant cette convocation le moment ou je devrai me déshabiller complètement. Car, pour moi c'était évident, n'ayant pas eu de frères aînés ou de copains plus âgés que moi et étant passés par là, je n'avais aucun repère pouvant m'aider à comprendre le déroulement du passage au centre de sélection.

J'entre donc dans la salle, au moment même où le garçon qui me précède en sort par la porte opposée. Je tends mon dossier à un infirmier en tenue blanche qui me le réclame. Je passe successivement sur la balance, sous la toise. Il me semble, mais peut-être que ma mémoire me joue quelques tours, qu'il me prend aussi des mensurations autour de ma taille et mon tour de tête. L'infirmier me redonne mon dossier, et me demande de passer dans la pièce à côté. Machinalement, j'ouvre un peu mon dossier. L'infirmier me dit sèchement que je n'ai pas à ouvrir le dossier.

Les examens suivants effectués dans les autres salles se déroulent finalement sans que j'ai à me dévêtir davantage. Successivement j'ai droit à un examen auditif en cabine, un examen ophtalmologique, une prise de sang, et un prélèvement d'urine.

A l'issue de cette série de tests qui a duré environ 2 heures, on nous a ramenés au vestiaire initial où on a pu se rhabiller. On est sorti du bâtiment, de nouveau accompagnés par le même caporal. Il nous a conduit dans un bâtiment situé en face de la cour principale. Une fois entrés, il nous a rassemblés dans un couloir assez large. On a attendu quelques minutes, puis un infirmier (ou un médecin?) en blouse blanche nous a rejoint. il nous a expliqué qu'on allait passer devant le médecin-chef. Depuis le couloir, on avait accès à deux cabines individuelles. Dès qu'une cabine se libérait, le suivant pouvait entrer sans ordre précis. Le long du mur du couloir, il y avait plusieurs bancs, et on avait le droit de s'asseoir en attendant. L'homme en blanc nous a précisé qu'une fois en cabine, on devait se dévêtir. Il a insisté en précisant de retirer impérativement ses chaussettes. Il a par ailleurs également précisé que le slip pouvait être conservé ou retiré, au choix, mais que le médecin nous le ferait retirer de toute façon pendant l'examen.

En entendant ces explications, je me souviens avoir été assez troublé. J'ai commencé à avoir une érection. D'ailleurs, les semaines qui ont précédé la convocation, j'avais régulièrement des érections quand je me projetais dans cette situation. Et ce que je craignais alors, arrivera : dans quelques instants, je serai nu devant un médecin!

J'étais encore plus mal à l'aise, quand l'homme en blanc nous a rejoints après le passage des trois ou quatre premiers, pour nous demander de retirer dès la cabine le slip.

J'essayais de me contrôler, mais rien ne me calmait. J'étais en érection sous mon pantalon et mon slip. Je restais volontairement à l'écart pour laisser les autres garçons du groupe me précéder dans les cabines. Mais plus le temps passait, plus l'excitation montait. Nous n'étions plus que deux à passer. Lorsque la cabine s'est ouverte, l'autre garçon m'a fait signe que je pouvais y aller. Ça y est c'est mon tour.

Je suis entré dans la cabine, j'ai fermé la porte à clé derrière moi. La cabine était minuscule. Il y avait un banc, une patère. En face de la première porte, il y avait une deuxième porte. Au-dessus de cette porte il y avait deux voyants : un voyant vert éteint et un voyant rouge allumé. J'ai collé mon oreille contre cette porte et j'ai pu entendre à peine sans distinguer les syllabes ce qui se passait de l'autre côté. J'ai commencé à me déshabiller. Je me souviens bien avoir été partagé entre un sentiment de stress assez intense, mais aussi curieusement une certaine forme d'excitation face à cette situation inédite pour moi. J'ai respiré lentement et profondément pour faire retomber la pression. J'ai retiré mes chaussettes, et je me suis retrouvé en slip. J'hésitais à le retirer. J'ai entendu la porte de l'autre cabine s'ouvrir puis se refermer. Puis un silence. Soudain, le voyant vert s'est allumé et la gâche électrique de la porte s'est libérée. Le vantail s'est entrouvert légèrement tout seul. Je n'ai plus réfléchi. J'ai rapidement retiré mon slip. Heureusement je n'étais plus en érection totale. Mon sexe n'était pas au repos complet, mais j'étais moins indécent que lorsque j'étais dans le couloir à attendre mon tour. J'ai pris mon dossier et je suis entré en masquant mon sexe derrière le dossier.

Le médecin m'a demandé de m'asseoir face à son bureau et m'a demandé de lui tendre le dossier. Je me suis assis, serrant bien mes jambes et croisant mes mains. Jamais de ma vie, je n'étais autant mal à l'aise. Si j'avais pu mourir à ce moment, j'aurai signé tout de suite!

Par contre, ce mal à l'aise sans doute eu raison totalement de mon début d'érection. J'avais complètement débandé!

Le médecin m'a posé plein de questions sur d'éventuels antécédents médicaux, m'a demandé quelles études je suivais, etc. Lorsque je lui ai dit que j'étais en 1ère année d'architecture, il a commencé à me parler de sa fille qui voulait également se destiner à être architecte. Là, les questions ont dérapé du caractère médical vers un domaine que je maitrisais un peu mieux!

Même si la situation était un peu plus décontractée, j'étais néanmoins assez mal à l'aise : j'étais assis, nu, et je répondais à des questions qui portaient sur la durée et la complexité de mes études! Cependant, je voyais ce médecin d'un oeil beaucoup plus sympathique.

Après cet épisode surréaliste pour moi, il m'a demandé de me lever. Il s'est levé à son tour, m'a demandé de me tenir bien droit, les bras le long du coeur. Avec ses mains un peu froides, il m'a tâté ma colonne vertébrale. Au contact de ses mains, j'ai eu un frémissement. Il m'a sourit en s'excusant gentiment. Le contact de ses mains sur mon corps nu a provoqué de nouveau un émoi. Je sentais que j'allais de nouveau avoir une érection. Je respirais très profondément et j'essayais de penser à eutre chose. Le médecin m'a demandé de lever mes jambes pour vérifier la plante des pieds.

Puis, il m'a demandé de m'asseoir au bord de la table d'auscultation. Une fois assis, j'ai immédiatement posé mes mains devant mon sexe.

Il a testé mes réflexes rotuliens, puis ausculté au stéthoscope. Toujours en position assise, il m'a pris la tension. Il m'a indiqué que j'avais une tension assez élevée. Je n'étais pas étonné, dans ma situation de stress.

Il m'a dit que ce n'était pas grave, il m'a parlé du syndrome de la blouse blanche.

Puis il m'a demandé de me remettre debout, de laisser mes bras le long du corps. Il m'a demandé de regarder vers la gauche en direction de la fenêtre. Puis j'ai senti ses mains au contact de mes testicules. Quand il m'a décalotté, j'ai senti mon pénis grossir. Je pense qu'il s'en est rendu compte, car l'examen génital s'est abrégé.

Il m'a fait me rasseoir face au bureau. Je me suis empressé, une fois assis de cacher mon sexe. Sous mes mains, je sentais mon pénis de plus en plus dur. J'espérais que l'examen était terminé. Je regardais le médecin remplir mon dossier, puis le refermer et le poser sur une pile. Il m'a dit que c'était terminé, m'a souhaité bonne chance pour mes études. Je l'ai remercié, je me suis relevé, et j'ai retrouvé rapidement la cabine avec mon sexe en érection, avec au moins une de mes mains devant le sexe.

Je me suis rhabillé et je suis sorti dans le couloir. Après, on nous a emmené pour le passage devant l'officier orienteur. Cette fois nous restions habillés. A l'issue de l'entretien, j'étais jugé apte.

Je n'ai pas arrêté de repenser à cet épisode de ma vie et je regrette aujourd'hui mon excès de pudeur d'alors, espérant une nouvelle fois pouvoir revivre telle situation!

Rien de particulier pour mes 3 jours qui ont duré 3/4 de jour en fait. Arrivé le matin, reparti en fin d'après-midi. Tout ça à la caserne de Vincennes puisque j'habitais Paris à l'époque !

Passage par toutes les étapes classique, yeux, oreilles, pipi dans le flacon, d'autres trucs, en slip ou habillé, ça dépendait et pour finir entretien avec un Médecin en Chef. Là ça a été en slip, sans avoir à rien baisser. C'était dans les années 90, me souviens plus quand, mais forcément avant 95 (année de mon service).

Je n'ai pas connu les temps des conseils de révision. En lisant des témoignages ou des récits, je fantasme terriblement sur ces épreuves que devaient endurer tous ces jeunes gens avant les années 60. Souvent, je m'imagine à la place de l'un d'eux et essaie de ressentir les mêmes craintes..... Tel un jeune homme convoqué en 1961 à Mulhouse.....

Nous sommes le 2 novembre 1961. je suis sur la place de la réunion de Mulhouse. Voilà deux mois que j'avais reçu ma convocation pour passer le conseil de révision à l'hôtel de ville. Je savais un peu comment se déroulait la demi journée mais sans trop de précisions. Je savais, que je devais me mettre nu pour les examens et devant le conseil, mais j'avais entendu que certains conseils autorisaient le port du slip. Chaque jour qui passait depuis la convocation me faisait stresser d'avantage. J'ignorais si j'allais me retrouver tout nu avec d'autres jeunes gens, ou si j'allais être seul devant le conseil. Ce matin, j'avais pris un petit déjeuner, puis une bonne douche pour etre super propre. J'avais mis mes vêtements que ma mère m'avait préparé. J'étais un peu endimanché. Je trouvais ça ridicule alors que j'allais certainement les retirer rapidement. Je stressais également à trouver parmi les conscrits un de mes camarades de classe. Je trouvais ça très gênant.

Il est 8h45. Un quart d'heure avant le début des hostilités. En arrivant sur la place, il y avait déjà une dizaine de jeunes gens, quelques parents. Je les regarde de loin. Je reconnais deux garçons de mon lycée, mais pas de ma classe. Ouf! Je reste à l'écart, par timidité et j'attends patiemment, en imaginant le déroulement de la journée.

8h55. Un officier de police sort du rez de chaussée de l'hôtel de ville, ouvre grand la porte, et nous informe que pour le conseil de révision, il nous faut entrer à l'intérieur et le suivre. J'attends que le groupe entre pour suivre à mon tour le policier. Il nous fait entrer dans une salle. Il y a des chaises, et devant un bureau avec un écran de projection. Un adjoint nous souhaite la bienvenue, et nous demande de prendre place. Nous sommes 25 garçons. Puis un militaire fait l'éloge du service militaire, de la défense nationale, des évènements en Algérie. Les lumières s'éteignent et on nous projette un petit film sur le service militaire. Après un quart d'heure, la salle se rallume. Le militaire nous fait passer des dossiers à remplir. Pendant ce temps, il nous explique un peu le déroulement de la journée. A l'appel de nos noms, nous devrons monter à l'étage et suivre les indications des personnels pour les prises de mensurations, les différents examens et le passage devant le conseil. Le militaire n'a pourtant pas précisé dans quelle tenue se passerait les examens.

Un autre quart d'heure a défilé. J'ai eu largement le temps de remplir les questionnaires portant sur l'état civil, les études en cours, les demandes éventuelles de sursis,etc. Un autre militaire fait irruption dans la salle. Il appelle un à un les différents conscrits. Chacun se lève, dit "Présent", et se dirige avec le dossier vers l'escalier. Je suis le douzième à être appelé. L'appel était rapide, et nous nous retrouvons tous à la file indienne dans l'escalier. En montant, j'arrive à voir le premier de la file qui se trouve sur le palier. Un militaire ou infirmier en blouse blanche, assis derrière un bureau lui demande son dossier, le regarde rapidement, lui donne un numéro et lui demande de passer dans la salle à coté, de se déshabiller complètement, pas de slip, pas de chaussettes.

J'avais bien entendu. les examens allaient bien se dérouler tout nu. Même si je m'en doutais, le fait de l'entendre m'a fait accélérer les battements de mon cœur. J'arrivais à mon tour devant le bureau. Je tendais le dossier. L'infirmier l'examine, puis me dit :

« Vous suivez vos camarades. Une fois dans la salle, vous déposez tous vos habits, vous retirez montre, bracelets, gourmettes, chaussettes et slip! »

Cette fois, je ne pouvais plus reculer. Je devais suivre le circuit. Je me retrouvais dans la salle contigüe. Il y avait des bancs avec patères installés provisoirement. Certains garçons étaient déjà tout nu et attendaient assis, cachant le maximum de leurs mains. D'autres commençaient à se déshabiller. Je me trouvais une place, commençait lentement à retirer les chaussures. Pendant que d'autres arrivaient derrière moi, je prenais le maximum de temps pour me déshabiller. Je n'avais plus que mon slip blanc. J'attendais un peu avant de l'enlever. Mais tous les jeunes gens étaient là à présent, et j'ai du me résigner à retirer rapidement le slip et m'asseoir pour être le plus discret. Ça y est; je n'avais plus rien sur moi. Je redoutais le moment de devoir me lever.

Ça y est. Un infirmier nous appelle dans le même ordre que la première fois. On se retrouve l'un derrière l'autre, mais tout nu cette fois. Un adjudant ou équivalent nous demande de nous tenir droit dans la file. Et surtout pas de mains devant soi. On est pas des gonzesses, disait-il. Je regardais le garçon devant moi, son dos, ses fesses, ses jambes, et j'imaginais le garçon derrière moi en faire autant. On entre toujours en file indienne dans une autre salle. A tour de rôle, on passe sous une toise, sur la balance. On est mesuré à la taille, au thorax. On doit s'asseoir pour la prise de tension, l'auscultation au stéthoscope. Les yeux, les oreilles, le dos, les pieds, et bien sur le sexe. Tout est examiné. A la fin, on nous demande d'attendre devant une porte. Dès que le garçon qui nous précède en sort, c'est à son tour d'entrer. La porte s'ouvre. C'est mon tour. Je laisse le garçon sortir et avant qu'il ne ferme la porte, j'entre dans la salle principale de l'hôtel de Ville. C'est une salle historique, assez ancienne avec plein de tableaux. Le long d'un mur, une grande table avec six personnes assises. Je reconnais l'adjoint, l'officier militaire, et d'autres personnes. Un infirmier tend à l'une des personnes un dossier. J'imagine que c'est mon dossier médical. On me demande de me placer à 2 mètres environ, de rester droit et debout face à eux. Je met mes mains le long du corps. Le dossier passe lentement de main en main. Je vois les regards qui me scrutent des pieds à la tête. Et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que les yeux s'attardent éternellement sur mon sexe. Avant qu'on me pose des questions, le temps paraissait figé. Je sentais que j'allais avoir une érection. J'essayais de me contrôler. Pas facile. Je n'osais pas regarder mais je sentais que je bandouillais.

Vous avez des antécédents médicaux?

Non, je ne pense pas.

Vous fumez?

Non

Votre dossier n'indique aucun problème particulier. Vous êtes bien constitué. Mettez-vous de profil.

Je me tourne d'un quart de tour.

Mettez vous de dos.

Je me tourne à nouveau. J'entends quelqu'un qui se rapproche

Peut-etre une tour petite scoliose. Voyons ça.

Je sens une main parcourir ma colonne vertébrale depuis les cervicales jusqu'au coccyx. Sentir cette main m'a fait immédiatement réagir. Le pénis se durcissait. J'entendais l'homme regagner sa place.

Merci. Vous pouvez vous remettre de face.

J'étais gêné, j'avais mon sexe presque à l'horizontale. Je me retournais. Silence. Je voyais bien que les yeux étaient dirigés vers le bas.

Vous êtes un émotif?

Un peu, oui

Ne vous en faites pas. Vous n'êtes pas le premier, ni le dernier.

Je voyais un petit sourire dans les yeux de l'homme en blanc. Je les vois se concerter et l'officier prend un tampon et l'applique à la fin d'une page de mon dossier.

Apte, jeune homme! Vous pouvez disposer.

Je m'empressais de me retourner et de sortir dans le plus simple appareil. J'allais encore devoir exhiber mon sexe légèrement en érection devant mes camarades d'infortune. Je me dépêche de retrouver ma place et d'enfiler mon slip. Je me rhabille. Je sors de la pièce. L'infirmier situé en haut de l'escalier m'informe que je suis libre! Libre mais traumatisé!

Les fameux "trois jours" en 1980, à Lyon, en plein mois de février, glacial.

Première journée de tests généraux et de propagande pour les EOR.

Deuxième journée médicale.

Test auditif d'abord.

Test de vision ensuite.

Puis la visite médicale tant redoutée.

Passage par le vestiaire individuel.

Slip-chaussettes.

Cabinet médical un moment après, médecin militaire (homme) et secrétaire médicale (femme).

Visite classique, un petit quart d'heure.

Après le contrôle de la souplesse et de la colonne vertébrale, debout face au docteur (assis sur un tabouret).

Il baisse bien le slip, palpe les bourses, m'interroge (à quel âge ai je été circoncis, pour qu'elle raison), puis remonte le slip.

Rapide.

Mais faute d'un avis définitif, pour un problème stomacal, je suis convoqué le mois suivant à l'hôpital militaire.

Là, visite approfondie et longue (trois quarts d'heure).

@patient75fr,

Ce message ravive en moi mes souvenirs de ces fameux ''trois jours''

En fait, comme j'étais deja très hypocondrique et que j'avais très peur de la médecine et des médecins, c'est d'abord la perspective de ces trois jours qui a occupé mon esprit et m'a angoisse pendant mes années d'etudiant. Il faut dire que couraient dans les facs des rumeurs selon lesquelles des médecins militaires sadiques, dont des femmes, prenaient plaisir à faire défiler les appelés entre les bureaux de différents spécialistes, nus avec un thermomètre enfoncé dans le rectum, avant d'envoyer quelques uns d'entre eux dans des hôpitaux militaires à la réputation inquiétante. On racontait aussi que l'on vous pompait des litres de sang, pas seulement pour des examens, mais aussi pour assurer les stocks des armées en opération.

Finalement, c'est seulement à 25 ans, en 1977, du fait de mes sursis étudiants successifs que je fus convoqué au centre de sélection de Blois. Arrivant véritablement là-bas la peur au ventre, j'eu la bonne surprise de subir une visite médicale plutôt anodine, moins approfondie que celles que j'avais passées au lycée ou a l'université. Le médecin que j'ai vu au terme du parcourt était certes un peu ''pitoresque''. Après m'avoir demandé, mais sans vérifier, ''t'as bien tes deux couilles?'', il m'a questionné dans les termes suivants: '' tu bouffes bien, tu chies bien, tu pisses bien, tu baises bien ?". Et ce fut tout. Déclaré apte, dans le train qui me ramenait a Paris, je me disais que j'avais eu bien tort de me rendre malade pour si peu de choses. Mes deux angoisses concernant cette visite, qu'on me baisse le slip pour m'examiner les organes génitaux et qu'on me prenne la température rectale, ne s'étaient pas réalisées.

@Svensson :

j'eus la bonne surprise de subir une visite médicale plutôt anodine, moins approfondie que celles que j'avais passées au lycée ou à l'université. Le médecin que j'ai vu au terme du parcours était certes un peu ''pittoresque''. Après m'avoir demandé, mais sans vérifier, ''t'as bien tes deux couilles?'', il m'a questionné dans les termes suivants: '' tu bouffes bien, tu chies bien, tu pisses bien, tu baises bien ?". Et ce fut tout. Déclaré apte.

J'ai fait mes 3 jours à cette époque aussi (à Blois) parce que je suis parti au service militaire en 1977 après mes études. On a dû tomber sur le même médecin parce que la visite médicale s'est limitée aux mêmes questions !

J'en ai été soulagé parce que j'appréhendais beaucoup cette visite étant donné que j'étais très pudique à l'époque.

@Judyn ,

Le monde est petit et Zity.biz encore plus.

J'ai passé mes ''trois jours'' à Blois en mars 1977. Je me souviens que le médecin en question avait vraiment le ''physique de l'emploi'' . Ventripotent, entre quarante et cinquante ans, l'air peu sympathique. Entrant dans son cabinet, je m'attendais au pire, qu'il me baisse le slip, qu'il me pose des questions embarassantes sur ma sexualité, qu'il me mette un thermomètre entre les fesses.. Rien de tout cela n'est arrivé.

Pour moi ce fût en 1979 ou j'ai fait mes "fameux 3 jours" à Mâcon en prenant le train à Besançon, après avoir fait les test psychotechniques parfois bidon car trop facile au début voir un peu "débiles" et par la suite trop compliqué pour savoir ou en était nos facultés intellectuelles et comme je n'ai pas été très loin à l'école niveau étude, car je ne connais pas mon niveau avec les différents niveaux de maintenant, bref après avoir fini le soir nous avons eu le droit à un film de cinéma gratuit et bien sur couché en chambre multiple pour la nuit et le lendemain passage vers les divers médecins militaire en slip et chaussette avant d'entré pour les voir de cette caserne pour savoir notre vie et notre santé de l'époque et autre renseignement pratique pour eux et enfin passage devant le plus haut gradés pour savoir si ont est apte ou inapte à faire le service militaire, là il m'ont dit que j'étais apte à le faire donc le 1er août 1979 j'ai du prendre le la Micheline de l'époque pour rejoindre Belfort et là j'ai rejoins en JMC de l'époque la caserne à 15 kilomètres de là au 74ème Régiment d'Artillerie Nucléaire (les Fougerais) à Bourogne à coté de Delle pendant 1 an ou j'étais après les deux mois de classe obligatoire affecté au Cuisine comme nettoyeur de table et de sol, j'ai du faire hélas par ma faute 1 mois de prison en arrêt simple pour vol de paquetage (ont couchait le soir en prison et repartais le lendemain et ainsi de suite le temps de la Peine affligé) j'ai fais 3 Gardes la nuit (pas loin du champs de tir ou nous allions tiré avec nos armes FSA (Fusil Semi Automatique) ainsi que la mitraillette moi qui n'avais jamais tiré au fusil de ma vie cela fait bizarre la première fois.

J'aurais du faire du "rabbe" la moitié du temps en plus mais hélas entre temps il y a eu l'élection Présidentiel de François Mitterrand et nous avons été amnistié sauf ceux qui était en Arrêt de Rigueur ou eux l'ont fait, il y a eu un camarade de chambré qui c'est fait prendre avec des cigarettes de hashish et ont lui a donné 60 jours d'arrêt de rigueur et une fois ressorti est passé devant le Tribunal Civil, car le Tribunal Militaire n'y étais plus, cela fou la trouille de voir sont camarade se faire les menottes aux mains dans le dos par les Gendarmes en Costumes Militaires et avec leurs armes de Service chargés à la ceinture, puis le 31 juillet 1981 je suis revenu chez moi et ensuite ont m'a rappelé une fois pour une période courte de 3 jours pour des manœuvres dans mon département la Haute-Saône avec de faux tir de Missile Pluton en direction de la Russie notre ennemie de l'époque, il le montais sur un char AMX30 et ensuite les mettais dessus dans une espèce de boite durée 45 minutes pour le montage et démontage, une fois monté, il montait le missile en position de tir, un coup de klaxon très fort et ont remballais le tout pour aller plus loin, j'ai du coucher dans le foin chez un agriculteur et fais une garde avec le FAMAS que je connaissais pas car il avait remplacé le FSA que j'ai mis au dessus, j'ai été indemnisé par eux mois de 320 Franc de l'époque ou 48.78€ de nos jours et ceci malgré que je travaillais déjà l'époque à l'ADAPEI comme blanchisseur à cette époque là.

Bref c'est une chose que j'ai voulu faire pour rendre hommage à mon père qui est un ancien militaire de carrière dont 18 ans de service (39-45 Indochine et Algérie avant de rentré chez lui (je suis rentré quelques fois chez lui en Tenue Militaire de Sortie pour lui montré comme j'étais habillé et il a en été fière de moi en me voyant ainsi dans cette tenue, j'ai voulu continué mais refusé. Malgré tout c'est une expérience enrichissante pour moi et je n'aurais pas voulu faire mes classe en décembre car trop froid alors que là cela allais mieux malgré le chaud (hors la nuit ou il faisait froid durant les Gardes de 2 heures avec visite du Gradé et sommation d'usage avec un code secret bidon (une ville de France à prononcé chacun et à bien se rappelé chacun d'entre nous)

Une fois il ont sortie le vrai Missile Pluton de sont silo pour faire un test pour le monté, croyez-moi ce jour-là il fallait montré patte-blanche dehors sinon ont vous tirais dessus, il y avait toutes les forces de l'ordre des drones en l'air pour voir si quelqu'un filmait la scène et de vrai balle près à tirer dans les armes de ceux qui faisait la garde et ceux qui montait le Missile devant les Autorité Civils et Militaires de circonstance, ont devait rester confiné strictement dans nos chambres sans la possibilité de sortir dehors même pour les repas reporté ce jour-là après avoir fait cette manœuvre délicates.

Moi j'étais au cuisine entrain de faire mon travail avant le soir pour mes camarades pour les repas, parfois le matin à 5H30 je devais aller faire le café pour tout le monde et ce n'est pas une cafetière normale mais des cuves de 100 ou 200 litres de contenance et d'y découper le pain et de préparer le tout du début jusqu'à la fin et en plus je devais resté une semaine sur sur deux sur place et ensuite je partais chez moi pendant 72 heures en permission au lieu des 48 heures pour les autres.

@Svensson :

Je me souviens que le médecin en question avait vraiment le ''physique de l'emploi'' . Ventripotent, entre quarante et cinquante ans, l'air peu sympathique. Entrant dans son cabinet, je m'attendais au pire, qu'il me baisse le slip, qu'il me pose des questions embarrassantes sur ma sexualité, qu'il me mette un thermomètre entre les fesses... Rien de tout cela n'est arrivé.

Le mien était jeune. Je pense que c'était un appelé en fin d'études de médecine qui était affecté là. Il a dû être formé par le médecin que vous avez eu !

Les appelés au boulot , les carrières au bar . . .

La seule chose à l'Armée ont ont apprend pas mal de chose et ont est payé chaque moi et ont y reçois une cartouche de cigarette gratuite "les troupes" alors que c'est mauvais pour la santé donc vous oblige à fumer, moi je ne fume pas dont je les vendais à d'autre qui en voulais et cela me rapportais un peu d'argent, On demande a passer le permis voiture ou camion accepter, ont est malade ont vous envoie gratuitement en train jusqu'à l'hôpital Militaire le plus proche donc moi Colmar (qui hélas depuis ce jour n'existe plus) durant 10 jours avec tes tas d'examens pour savoir ce que j'avais et rien à la clé puis retour chez moi et non à la Caserne pour me remettre de ce séjour, j'ai appris à tirer comme j'ai pu coucher pour le FSA et debout pour la Mitraillette , ont nous appris à service d'un masque car étant dans une Caserne avec le Nucléaire obligation de l'apprendre pour tous, ont vous enferme dans une pièce et il dégoupille une grenade lacrymogène et ont doit ôter la cartouche et la passé à sont voisin en vitesses sinon asphyxie ou ont a mal aux yeux ont pleure à cause du gaz, j'ai appris à marché au pas saluer les officiers et gradés et maintenant tous cela n'y est plus, plus rien en espérant pas y revenir pour y faire la vrai guerre car il refaudrait du temps pour se réaclimater dans la vie Militaire de maintenant.

J'ai fais mon devoir de citoyen et tant mieux, malgré que certain dise que c'est 12 mois de perdu ou 10 mois après mon départ et plus rien par la suite, quand ont fait des bêtises sur place ont est vite sanctionner par de l'arrêt simple et si c'est plus grave arrêt de rigueur, et parfois par oublie de revenir à la caserne dans les temps là aussi arrêt de rigueur et après notre temps de service ont fait du "rabbe" temps diviser en 2 et fait après que les copains soit partis quand il n'y a pas d'élection Présidentiel et une amnistie derrière (hors arrêt de rigueur ce qui est normale) Voyez encore une anecdote et je pense que c'était tous pareil lors de garde à un endroit précis vous recevez de vrai munition, qui sont emballé dans un sac hermétique thermo soudable et ont vous donne un Opinel pour l'ouvrir en cas de coup dure, et au retour s'il manque une balle non tiré vous êtes aussi sanctionné par les gradés, bref s'il y avait eu un souci le temps d'ouvrir le sachet et d'engagé une balle dans le fusil ont aurait eu le temps de se faire tuer (tous cela par peur de se faire fauché une balle durant la garde et c'est la même chose au champs de tir comptage finale des cartouches tirés pour savoir s'il n'en manque pas une qui aurait été volé que soit pour les deux armes que nous avions et il était strict sur la chose. Bref du bon temps passé sur place et je n'ai pas pour autant perdu mon temps sur place. C'était le bon temps maintenant plus rien et c'est dommage......