La suite est un peu moins romantique.
Évacuation sur les toilettes, au bout de peu de temps plus rien ne semble venir et vu les quelques gros flots que j'ai lâché, je me suppose vide. Lavage des fesses et nous repartons en vadrouille finir la journée, dîner compris. Alors que nous sommes partis depuis bien 3/4 d'heure, je sens une envie poindre, je me dis qu'il serait prudent de ne pas trop trainer et de trouver rapidos des toilettes. Heureusement nous sommes dans une rue bourrée de commerces dont des restaurants. Un Mc Do me tend les bras et je m'y engouffre sans passer par la case commande. Mais où sont ces fichues toilettes (là ça commence à urger), cool deux étages par les escaliers plus tard, je localise l'endroit. Aïe!, il y a la queue à l'entrée jusque dans la salle, je m'approche et soulagement ou presque puisque cela concerne les toilettes des filles, côté hommes ça semble calme. Faut juste qu'il y ait une cabine de libre. Je donne 50c au monsieur pipi qui est à l'entrée, une cabine libre, je ferme prestement la porte, je baisse mon jeans et hop en 3 secondes je lâche une bonne salve liquide libératrice. Voilà une affaire rondement menée et je me dis que je l'ai échappé belle, dix minutes de plus et je crois que je ne répondais plus de rien. Je rejoins ma femme qui m'attend à l'entrée des toilettes, on peut reprendre notre promenade et je lui fais part que c'était limite.
C'est le début de soirée et nous nous installons dans un restaurant pour un repas bien mérité. Repas terminé, la nuit est là et nous retournons à l'hôtel sans nous presser arpentant les canaux, coffee shop, sex shop, quartier rouge, beaucoup de touristes et relative douceur de la température. Sympa. Je sens que mon ventre me travaille, une crampe, je respire calmement, elle passe. Plus loin ça recommence, puis ça passe. L'hôtel est encore à un bon quart d'heure et je commence à m'inquiéter un peu d'autant plus que nous commençons à arriver dans une zone où il n'y a plus que des habitations, donc pas de WC de secours. Nous arrivons enfin dans la grande avenue qui mène à l'hôtel. Je sens que ça commence à être très chaud. Il reste encore bien 200 mètres pour arriver à l'entrée. Re-crampe, je m'arrête pour juguler le truc furieux qui ne demande qu'à sortir, je serre les fesses. On repart il reste 50 mètres à parcourir et là c'est la panique, je m'arrête, je serre les fesses comme je peux ou plutôt comme jamais. Franchement je suis au point de me "chier dessus", en une fraction de seconde je balaie du regard toute la largeur du trottoir et j'envisage de me soulager là où je peux, arbre, mur, caniveau, peu importe. Je sens bien que c'est liquide, probablement copieux et qu'une force difficile à juguler ne demande qu'à s'exprimer. Je connais les sensations qu'on a juste avant d'expulser un lavement, mais là c'est vraiment plus fort, incoercible (presque, limite...). Finalement ça se calme un peu, je pense quand même que je n'ai peut-être pas tout bloqué. Pas grave on nettoiera. J'abandonne ma femme sur le trottoir et pars en courant tant bien que mal en serrant les fesses jusqu'à la porte automatique de l'hôtel: elle s'ouvre (là ça aurait pu être drôle une porte en panne et un ascenseur j'en parle même pas). Il y a des toilettes dans le hall, j'y fonce, je m'assoie sans même regarder si c'est propre et vidange express. Quel soulagement, je viens d'échapper au pire. Même si parfois je fantasme de ce genre de truc, je pense qu'avec une couche c'est mieux. Je retrouve de nouveau ma femme à l'entrée des toilettes (ça devient une habitude) et nous montons dans notre chambre, je me déshabille, je suis prêt à me coucher et rebelote je retourne me vider lamentablement. Dans le quart d'heure qui suit, encore une couche liquide...
C'est pas possible mais qu'est-ce que j'ai, ça ne m'est jamais arrivé un truc pareil !
Je me couche avec mon slip, c'est plus prudent. Je sens que mon ventre me travaille encore, puis je finis par m'endormir pour une longue nuit.
Le lendemain ça va mieux, plus d'envies intempestives, même si je sens que mon anus me titille un peu à l'intérieur, irrité sans doute. Je lâcherai mes premiers gaz de la journée avec beaucoup de précautions. Jamais ce genre de truc ne s'est produit après un lavement, au pire ça m'est arrivé de retourner vider un reste une heure après un lavement, mais pas d'envies aussi impérieuses.
- L'eau de l'hôtel était très douce contrairement à celle de mon domicile qui est bien calcaire. Je suppose que cela n'a pas aidé une évacuation complète après le lavement.
- Je ne me suis injecté qu'un petit litre qui a dû bien se répartir dans tout le colon et ramollir les selles, d'autant que je suis resté allongé environ 20 minutes ce qui pour moi est inhabituel.
- Je suppose que mon colon devait être bien encombré.
- Après le diner le transit a repris de plus belle.
Bref, mis bout à bout tous ces facteurs ont dû faire que l'évacuation de la totalité a pris plusieurs heures. Le surlendemain mon transit a repris normalement.