Mon passage dans l'armée.

Ce récit est authentique, il s'est passé en mars 1997... et si certains peuvent me dire s'ils ont vécu la même chose, ça serait sympa, car je ne suis pas sûr que tout était légal dans l'histoire.

A l'époque j'avais commencé mon service militaire. Mais comme j'avais une maladie de la peau (bénigne, je vous rassure), et qu'un régiment ce n'est pas le lieu idéal pour cela, on m'avait envoyé à l'hôpital.

J'ai appris que j'étais sur la liste pour me faire réformer. Et donc que je devais passer devant les médecins pour qu'ils prennent leur décision.

Le jour J, on passait par trois, en dernier, vu que c'était dans le but d'une réforme.

Je rentre donc dans la salle, avec 2 autres militaires et on se retrouve (en pyjama) devant 3 médecins dont une femme (en face de moi)... on était aligné en face des médecins.

Les 2 premiers soldats expliquent leur problème et montrent la zone du corps concernée (le bras et le visage).

Pour ma part, quand j'ai dit que j'avais le problème partout, la femme médecin (du grade de colonel, au passage), m'a demandé de baisser mon pyjama et je suis donc resté le pénis à l'air pendant quelques minutes, debout, devant 3 médecins dont une femme et 2 autres soldats à côté de moi.

Le "corps médical" prit tout le temps pour débattre de la question, pendant que j'étais nu devant eux, debout. Je vous rassure, j'ai bien été réformé, donc c'était un mal pour un bien. 😉

Bonjour slashh

Je ne suis pas très sûr d'avoir tout compris ! Vous écrivez avoir dit aux trois médecins que vous aviez "un problème partout" . Mais était-ce le cas ? Dans l'affirmative, les effets de cette maladie dermatologique étaient ,je suppose,visibles sur différentes parties de votre corps.Etant en pyjama celles-ci pouvaient être ,par exemple : le visage, les mains.

Si l'on vous a demandé de baisser votre pantalon de pyjama ,c'est probablement pour vérifier si vos organes génitaux étaient concernés par cette affection.Ne s'est-il agi que d'un examen visuel et limité à cette seule zone ?

Quel sens donnez-vous au terme :"légal" ? Bien que vous ne l'exprimiez pas de façon formelle ,je suppose que vous étiez gêné même si vos interlocuteurs étaient médecins. Et vous n'étiez peut-être pas préparé à l'idée que vous devriez exposer vos parties intimes...

Je ne pense pas que c’est illégal d’examiner quelqu’un, mais il s’agit plutôt d’éthique. Je ne trouve pas normal d’examiner plusieurs soldats en même temps. Les autres soldats auraient pu parler de votre maladie et vous n’auriez pas apprécié que toute la caserne soit au courant.

Il faut croire que l'application du secret médical est à géométrie variable ! Dans l'exemple cité ,les médecins militaires semblent bien avoir pris quelque liberté avec le code de déontologie qui régit leur profession ...

Alors en fait pour donner des précisions.

Ce jour-là je n'ai pas été examiné.

Les médecins étaient tous les trois derrière une table.

Nous (les 3 soldats) nous étions en face et à un mètre d'eux.

Et donc quand j'ai dit au médecin que j'en avais partout y compris autour du pénis, la femme a voulu voir et donc j'ai baissé le pyjama.... et je suis resté comme ça plusieurs minutes alors qu'ils parlaient comme si ne rien n'était.

J'espère avoir été plus clair dans mes propos.

Je ne suis pas étonné du tout. De toute manière à l'armée, je crois que le jeu principal consiste à passer ses journées à savoir comment on portera le plus atteinte à la dignité humaine. Très paradoxal pour une entité dont la vocation est de défendre les vies et les biens.

MK

L’armée doit obliger les soldats à exécuter des ordres sans réfléchir. Un des moyens est certainement l’humiliation par la nudité, mais je ne dis pas que c’est utilisé dans toutes les armées et ce n’est pas le seul moyen. On trouve cependant beaucoup de documents historiques où les conscrits sont nus en présence de beaucoup de monde lors d’un conseil de révision (cela ressemble à un marché aux bestiaux) ou bien lors de visites médicales collectives.

J’avais vu un documentaire sur un camp aux États-Unis pour « éduquer » des adolescents en difficulté. Les éducateurs étaient des anciens instructeurs de l’armée américaine (style « Full Metal Jacket » de Stanley Kubrick). À leur arrivée, les jeunes devaient se déshabiller pour une douche collective. Je pense que cette douche n’était pas vraiment nécessaire uniquement pour des raisons d’hygiène…

Je lis vos deux messages avec beaucoup d'intérêt car je suis d'accord avec vous.

Au passage, j'en profite pour poser une question : existe t-il des documents sur les 3 jours .... mais pour les femmes ? (que ça soit en France ou ailleurs)

Je sais que sur le net on trouve facilement ce genre de chose sur l'armée russe (avec un gros ajout de violence malheureusement) mais sur les hommes, pas sur les femmes

Quelqu'un a-t-il une idée ?

Bonsoir slashh

Je trouvé ce lien qui pourrait vous intéresser (en Suisse):

(lien plus disponible)

L'armée réglemente tout:

" Les femmes doivent toujours emporter avec elles une paire de bas gris civils, car elles peuvent recevoir l’ordre de porter leur jupe. En ce qui concerne la hauteur des talons de leurs chaussures, ceux-ci ne doivent pas dépasser 6 cm lorsqu’elles sont en jupe et 3 cm lorsqu’elles sont en pantalon."

Et un document qui concerne les hommes et les femmes:

(lien plus disponible)

Encore un extrait:

"Un médecin vous posera des questions et procédera à un examen corporel complet. Il examinera notamment l’appareil circulatoire, le coeur, les organes moteurs, l’abdomen et les parties molles."

Merci beaucoup Jules

Tes deux liens sont super intéressants.

Je trouve ça fou, l'histoire des bas gris. Je ne pense pas que c'est le cas dans l'armée française. Je connais une femme qui y est, elle ne m'en a jamais parlé.

Par contre, c'est vrai que tout y est codifié.

Je suis surpris que peu d'entre vous aient passé un examen complet et dénudé dans un centre de sélection.Pour moi cet examen d'aptitude pour le service militaire dans la seconde moitié des années 60 qu'on passait depuis peu dans un centre de sélection au lieu d'aller directement devant le conseil de révision a sûrement été mon pire souvenir de visite médicale.

Je crois que le déroulement pouvait dépendre des Centres et sûrement de l'équipe médicale responsable ou du directeur du Centre.

Quand j'y suis allé la première année (car j'y suis allé trois années de suite ayant été ajourné la première fois, tout ça pour être finalement déclaré apte!,), c'était la première année où on allait pas d'abord au conseil de révision car l'ordre était inversé et je suppose que dans mon Centre , ils ont voulu conserver l'esprit du conseil de révision en pire car l'examen était bien plus complet avec toutes sortes d'examens qui ne pouvaient pas être pratiqués au conseil de révision ( analyse d'urine, prise de sang, radio etc..) avec déshabillage collectif avant une douche obligatoire puis alignement à poil dans le couloir et circuit avec passage par les différentes étapes de la visite.Nous étions encadrés par quelques sous-off plutôt déagréables car cela devait un peu les barber de faire de la surveillance de jeunes conscrits à poil. Très bizarre de se retrouver nu pour une aussi longue période et pour des examens qui ne nécessitaient pas la nudité. Le médecin-chef qui nous examinait pour la partie la plus importante de la visite nous tutoyait et pratiquait un examlen complet de la tête aux pieds à la façon d'un dermatologue sans oublier le contrôle de la colonne vertébrale pour lequel il fallait marcher un peu puis se pencher et aussi comme aux visites scolaires, le test pour la hernie pour lequel il fallait se tourner sur le côté et tousser et l'examen des organes génitaux mais en plus long, et minutieux que ce soit la palpation des testicules ou l'inspection du pénis et le décalottage qu'il pratiquait lui-même deux fois de suite et enfin un examen visuel de l'anus qui semblait durer une éternité tandis qu'on était dans la position très inconfortable requise,de dos penché en avant et les fesses écartées sur lesquelles le médecin appuyait ses mains pour les écarter davantage. Et ce n'était pas fini car ça se terminait par un examen allongé sur une table de face pour une palpation du ventre puis de dos en position à quatre pattes, incliné vers la table, les fesses en l'air pour le premier toucher rectal de ma vie!

A Mike :

l'armée a toujours su faire preuve d'une grande psychologie surtout dans ces moments là.........une mise en conditions je suppose en traitant les appelés comme du bétail !

Je fais partie d'une génération de Français qui a connu le service militaire et le passage préalable par un "Centre de Sélection", communément appelé les "trois jours" qui ne duraient en fait que 36 heures. Affolé par l'annonce de n'importe quelle visite médicale, la perspective de ces trois jours m'nquiétait particulièrement. Je dirais même qu'elle m'a gâché mes années d'étudiant puisque j'ai craint d'être convoqué à partir de 18 ans et ne l'ai finalement été qu'à 25 ans. Des rumeurs affolantes circulaient parmi les étudiants selon lesquelles ,il fallait défiler nu avec un thermomètre dans le cul devant une cohorte de médecins, dont de plus en plus de femmes, qui prenaient plaisir à humilier les garçons mis à leur disposition,on vous pompait des litres de sang, non seulement pour des examens, mais aussi pour assurer les stocks de l'Armée en la matière, et ,enfin, les médecins avaient un quota de garçons à envoyer aux hôpitaux militaires pour fournir des cobayes aux étudiants en médecine militaire.

La convocation pour cette série de tests et d'examens finit par arriver et je dus me rendre à Blois un matin de l'hiver 1977, comme la plupart de mes camarades de la région parisienne pour y passer 36 heures. J'étais paniqué, je n'avais pas dormi depuis plusieurs nuits et j'étais incapable d'avaler quoi que ce soit..

Après une journée de tests intellectuels et psychologiques, une matinée était consacrée aux examens médicaux. Elle consistait à défiler en slip devant un certain nombre de "spécialistes" (cardiologue, ophtalmo, dentiste, etc...), quelques minutes pour chaque, avant de subir un examen général auprès d'un médecin gradé

En fait, cet examen général s'est révélé être beaucoup plus anodin que ce à quoi je m'attendais et moins sérieux que les visites médicales que j'avais passées lors de mes dernières années de lycée. La visite chez le méedecin gradé, qui m'angoissait le plus, a dû durer cinq minutes en tout. Le médecin militaire avait le physique de l'emploi( la cinquantaine, bedonnant) et le voyant, je me suis attendu au pire. J'étais en slip devant le docteur et j'étais sûr qu'il allait me le baisser pour un examen génital que j'imaginais au moins aussi détaillé que celui que j'avais subi mes dernières années de lycée. Je m'attendais aussi à des questions sarcastiques sur le nombre de filles avec lesquelles j'avais couché ou sur mes habitudes en matière de masturbation. Je me disais même qu'il risquait de me mettre un thermomètre dans le cul puisque ma température n'avait pas été mesurée au cours du parcours médical que je venais d'accomplir. Eh bien, non, j'ai gardé mon slip. Le médecin m'a demandé: "t'as bien tes deux couilles ? " mais il n'a pas vérifié, puis "tu bouffes bien ? tu pisses bien ? tu chies bien ? tu baises bien ? ". Il a rapidement écouté mon coeur et mes poumons avec son stéthoscope et m'a déclaré "apte pour le service". C'était terminé. Je pouvais rentrer chez moi.

Je me suis demandé si le fait que le médecin ne m'ait pas mis nu pour examiner mes organes sexuels comme je m'attendais à ce qu'il le fasse, tenait au fait que, ayant bénéficié de sursis successifs pour mes études, j'avais 25 ans au milieu de jeunes qui en avaient à peine 20.

Dans le train qui me ramenait vers Paris, j'étais euphorique. Bien que j'aie été déclaré "apte pour le service", ce qui risquait de m'amener d'autres problèmes, j'étais délivré de ce poids de l'attente des "trois jours" et je m'en voulais un peu de m'être fait une telle montagne de si peu de chose. A aucun moment, je n'avais été nu, sauf pour la douche obligatoire à l'arrivée au centre,.Il n'y avait pas eu de prise de sang et notre température n'avait pas été vérifiée.

Récemment, j'ai lu sur internet des témoignages de gens qui avaient passé leurs "trois jours" à la même période (années 1970) et en faisaient une description abominable, insistant sur les humiliations imposées aux jeunes futurs soldats. Je n'ai vraiment pas vu cela.

J'ai aussi dû passer la visite médicale pour l'armée. J'ai donc été convoqué un jour à cet examen. Nous sommes tous reçus, dans un local où on nous explique le déroulement de la journée. Nous passons d'abord devant un officier pour savoir dans quel corps on désire être affecté suivant envies, diplômes, etc. Ensuite, c'est radio du thorax.Nous sommes tous en torse nu attendant notre tour. Puis la vue, l'ouïe, etc. En final, passage devant le médecin.Nous devons entrer dans des cabines individuelles où l'on se dévêtit entièrement et attendre que le médecin nous appelle. C'est donc mon tour, je pénètre nu dans cette grande pièce et le médecin se trouve à son bureau dans le fond. Lorsque je suis en face de lui, il me regarde de la tête au pieds. Il m'ausculte, prend ma tension, z'yeute mon entrejambe, demande de me retourner et finalement de lui montrer les pieds. L'examen se termine ainsi et je peux retourner en cabine.

Moi pour les 3 jours le médecin qui m'a examiné en fin de parcours s'est contenté de baisser mon slip ,de tâter mes bourses et de me décalotter ,mais rapidement,j'étais seul avec le toubib.

En revanche lors de la visite médicale d'incorporation dans le régiment,après nous avoir rasé le crâne ,on nous a demandé de nous mettre nus .Après un check up rapide nous passions dans un bureau où le médecin nous examinait debout en présence d'autres sous-officiers,officiers,soldats, et pour définir notre affectation future nous devions répondre nus face à ces gens.

- Tu seras chauffeur à l'état-major .

Direction : perception du paquetage !

J'ai passé les "3 jours" à Lyon, en plein hiver au début des années 80.

En fait : 1,5 jour.

Le premier pour tous les tests écrits et le test auditif.

Le matin du deuxième pour la visite médicale.

D'abord contrôle de la vue, puis contrôle de l'ouïe, puis LA visite médicale.

Rapide, slip-chaussettes, questions de routine, pesé mesuré, écoute du cœur, tension, gorge, palpation abdominale, réflexes du genou, ensuite debout pour quelques tests physiques (souplesse, dos), et l'inspection des organes génitaux.

Rien que du classique, une usine à sélection !

En ce qui me concerne, ce n’était plus qu’un jour en Belgique.

A la fin du parcours des examens, on comparaissait nu devant un médecin. L’examen était rapide.

Notamment aucun décalottage... or j’avais un phymosis. Cela m’a permis de me faire opérer pendant mon service militaire et d’obtenir 15 jours de repos chez moi ! Bon à prendre.

Et après celà, bon pour le service.

Quand je suis donc sortis de Membrey en juillet 1979, j'ai attendu d'avoir mes 18 ans le 8 avril pour y devancer l'appel ainsi cela a été plus vite pour moi et donc j'ai été convoqué à Macon en prenant un train à Besançon sans rien y a payer pour l'aller-retour et j'y suis rester moi-aussi 1.5 jours donc très court, examen technique avec les exercises d'orthographe grammaire et français sans soucis ou très peu ce fut lors du calcul que tout alla très mal ne sachant pas faire les divisions à plus de 2 chiffres au diviseur donc ce fut donc très court pour moi, le soir du premier jour nous avons eu droit à une soirée cinéma gratuite et donc le lendemain passage par les officiers recruteur chacun notre tour et je fut donc apte et comme je l'ai déjà dit entre le 01.08.1980 au 31.07.1981 j'ai été donc convoqué à faire mon service nationale dont j'ai déjà déposé l'attestation dans ma galerie sur Zity, après 9 ans d'internat dans les divers écoles de 1970 à 1979 me revoici repartis pour 12 mois de plus, j'ai fais donc 30 jours de prison en arrêt simple, je couchais le soir à la prison et repartais le lendemain matin et j'aurais du faire théoriquement 15 jours de plus mais entre temps il y a eu la présidentiel de 1981 et de François Mitterrand donc pour ceux qu'avais donc fait de l'arrêt simple nous avons été donc amnistié et j'ai 3 garde au même endroit durant la nuit et ce fut assez long mais il fallait donc le faire.

Malgré tout je suis donc encore là et je ne le regrette pas et j'ai pu revenir habillé en Militaire pour le montré à mon père qui lui aussi était ancien militaire de carrière pendant 18 ans (39-45, Indochine et Algérie et ensuite foutu à la porte quelques mois après ma naissance.

Moi aussi un seul jour et entièrement nu à la fin et une palpation des testicules et un rapide examen du pénis.

Cela doit être un peu perturbant de se retrouver dans cette situation. Heureusement, cela à du bien changer depuis

Bravo Pierre pour ton récit sur l armée. Entre parenthèses je ne l ai pas fait. Ni réformé ni exempté. C est pas pour me vanter, seulement dans les recrutements il y a certains cas qui sont un peu (spéciaux). Mais bravo pour ceux qui ont du supporter une discipline de fer. Ça n à pas du être marrant. Quoi que beaucoup d anciens soldats m ont dit que c est la que ont se fait les meilleurs amis.

Bonjour quelqu'un a subi un lavement à l armée ? Racontez..

Je n'ai jamais entendu parler de cela, sauf de pierre qui a peut-être essayé de s'en faire mais ne les a pas subis. https://fr.zity.biz/index.php?mx=forum;ox=display;msg=391984