Le lavement, comme toutes nos pratiques, doit, pour qu'il soit le plus agréable possible, être ritualisé. Chacun sa méthode, son instrument, son heure privilégiée, son "bouillon", sa recette, sa position... Au fond, un lavement, ce n'est pas différent d'un lavage de dents ou du sempiternel week end à la campagne. On aime ou on n'aime pas. On aime être propre, avoir les dents lavées chaque soir, chaque matin, chaque midi, ou, plus loin, une fois de temps en temps ou encore ne pas savoir ce qu'est un brosse à dents ! Et alors ! On aime se retrouver dans SA campagne et en profiter jusqu'à la lie, au risque de se retrouver dans les embouteillages au retour... Et alors !
Eh bien le lavement c'est la même chose. Il y a les pour et il y a les contre. Il y a les passionnés, les accrocs, les partisans éphémères, les dégouttés, les "tout mais pas ça" et les "j'aimerais bien essayer mais j'ose pas !" et enfin il y a les "TROUVEZ-MOI UN(E) PARTENAIRE..."
Finalement ce n'est pas simple : le lieu est scabreux, la pratique désuette (dans nos sociétés et non au Japon par exemple ni en Angleterre) et bien souvent accompagnée, si l'on évoque le sujet, de rires francs ou sous cape, rarement (en avez-vous eu souvent ?) d'agrément ou de complicité. Bref, on n'ose pas en parler de peur des réactions de rejet qu'il peut susciter.
Pourtant, c'est agréable, un bon lavement, bien entré, bien sorti. On se sent vaillant pour la journée l'après-midi ou la soirée, non ?
Au fait, j'ai lu quelques rituels dans ces discussions. Il doit y en avoir d'autres, plein d'autres, plein de recettes, plus merveilleuses les unes que les autres.
Allez des vôtres, j'irais de la mienne.
A vos plumes.
Patrice